Bobby Orr n’entend pas régler ses comptes avec Eagleson

Bobby Orr, un dieu au Massachusetts et un des plus grands héros de l’histoire du sport, a eu 65 ans mercredi. Ça ne rajeunit pas les gens de ma génération!

Tout a été dit et écrit sur le surdoué de Parry Sound. Qui ne sait pas encore qu’il a gagné le trophée Norris huit ans de suite, remporté trois trophées Hart, deux championnats des marqueurs et mené les Bruins à deux conquêtes de la coupe Stanley?

Qui ne sait pas encore qu’il a révolutionné le hockey par son style flamboyant et qu’il a été le joueur le plus utile à son équipe «sur une seule jambe» lors du premier tournoi de la Coupe Canada?

Bobby Orr en compagnie de son ami Carol Vadnais à sa résidence de Cape Cod.

Bobby Orr en compagnie de son ami Carol Vadnais à sa résidence de Cape Cod. L’ex-défenseur des Bruins fête cette semaine ses 65 ans. Pas de quoi faire rajeunir les gens de ma génération!

Qui ne sait pas qu’il a amassé 915 points en 657 parties même si les médecins lui ont charcuté les genoux? Dieu sait ce qu’il aurait accompli si la médecine avait été plus avancée à son époque et si on l’avait opéré par arthroscopie au lieu de le renvoyer sur la patinoire après de multiples incisions…

Orr pouvait tout faire sur la patinoire, mieux et plus vite que tous les autres. Il pouvait même jeter les gants pour régler le cas d’un rival qui dépassait les bornes. Serge Savard a bien résumé la situation quand il a dit: «Il y avait les joueurs étoiles, les super vedettes et, un peu plus haut, Bobby Orr».

Dans le vestiaire des Bruins, on lui vouait un tel respect que certains de ses coéquipiers l’appelaient God! Il aurait pu se tenir sous les réflecteurs, mais ce n’était pas son genre. Il se réfugiait souvent dans la salle du soigneur pour donner la chance à ses compagnons de jeu d’affronter les journalistes et d’obtenir un peu de reconnaissance.

Je n’invente absolument rien. Carol Vadnais, qui a été son voisin dans le vestiaire pendant trois ans et demi, m’a tout raconté au sujet de Robert Gordon Orr. Je l’ai vu à l’oeuvre lors d’un tournoi de golf en Abitibi et j’ai eu le privilège de lui rendre visite à sa maison de Cape Cod. J’étais là aussi le soir où on a fermé le vieux Garden de Boston. Quand il s’est présenté sur la patinoire, j’ai cru que le toît du Garden allait sauter. Comme le soir où le Forum a explosé pour faire pleurer Maurice Richard.

Comme la plupart des virtuoses, Orr est resté un homme simple et discret. Le genre de gars que tout le monde adore.

Sa biographie

Au printemps 1970, Orr a donné aux partisans des Bruins leur première coupe Stanley en 29 ans. En marquant le but qui mettait fin à la série finale, il a volé dans les airs parce que Noël Picard, défenseur des Blues, lui faisait sauter les patins au même moment. Cela nous a donné la photo la plus célèbre de l’histoire du hockey.

Lorsque Noël Picard lui a demandé d’autographier ladite photo, Orr a écrit simplement: «Noël, thanks for the lift!»

Même s’il n’a pas chaussé les patins en public depuis 35 ans, Orr demeure une figure très populaire. Il est un devenu agent de joueurs très respecté et il fait la promotion de Chevrolet à la télé.

Il sera question d'Alan Eagleson dans la biographie de Bobby Orr, mais il ne racontera pas toute l'histoire.

Il sera question d’Alan Eagleson dans la biographie de Bobby Orr, mais il ne racontera pas toute l’histoire.

Après avoir refusé plusieurs fois, il a finalement décidé d’écrire son autobiographie. La sortie du livre est prévue quelque part au printemps. Ceux qui s’attendent à un règlement de comptes avec Alan Eagleson seront déçus. À la demande de son éditeur, Orr parlera de celui qui a géré sa carrière et l’a mené à la banqueroute, mais il n’est pas question qu’il raconte toute l’histoire. C’est ce qu’il a confié récemment à Eric Duhatschek, l’excellent chroniqueur de hockey du Globe & Mail.

Dans son livre, Orr s’attardera beaucoup sur son enfance à Parry Sound, sur le rôle des parents dans la vie d’un jeune joueur et sur l’état du hockey en général, spécialement dans les circuits mineurs. Il s’attardera également sur la pression exercée de nos jours sur les jeunes joueurs les plus talentueux.

Quand il s’adresse aux parents, Orr leur raconte toujours la même histoire: «Les chances que votre fils devienne un Sidney Crosby ou un Wayne Gretzky sont presque nulles. Si c’était facile de jouer dans la Ligue nationale, tout le monde le ferait. Les parents doivent comprendre cela et laisser les jeunes s’amuser, comme on le fait dans les ligues de Old Timers».

Quand il patinait sur les lacs gelés de Parry Sound, son père lui disait simplement: «Va t’amuser avec tes amis et on verra ce qui arrivera». Il devrait en être ainsi pour tous les jeunes qui chaussent les patins.

Moises Alou mène son pays aux grands honneurs

Les étoiles de la République Dominicaine, une équipe assemblée par Moises Alou, ont blanchi Porto Rico 3-0 dans le match décisif pour enlever les honneurs du Championnat mondial de baseball, mardi soir, à San Francisco.

«Je voudrais être dans mon pays en ce moment, a déclaré Alou après le retrait final. Chez nous, les gens ne vivent que pour le baseball. Ce championnat vaut autant qu’une médaille d’or aux Jeux olympiques».

Moises Alou est allé à la bonne école, celle de son père Felipe. Son équipe

Moises Alou est allé à la bonne école, celle de son père Felipe. Son équipe a enlevé les honneurs du Championnat mondial de baseball, mardi soir, à San Francisco.

Âgé de 46 ans, l’ancien joueur des Expos a été choisi pour former l’équipe dominicaine à la suite des ses trois championnats en quatre ans comme directeur général des Lions d’Escogido. Il aime tellement son nouveau métier qu’il n’écarte pas la possibilité de diriger un jour une équipe des ligues majeures si on lui fait une proposition alléchante.

Dans le match décisif contre Porto Rico, Edwin Encarnacion a brillé au bâton avec un double bon pour deux points. Samuel Deduno (2-0) a été le lanceur gagnant et Fernando Rodney a mérité un septième sauvetage.

C’est Robinson Cano, des Yankees, qui a mérité le titre de meilleur joueur du tournoi. Il a obtenu 15 coups sûrs en 32 présences au bâton, frappé deux circuits et fait compter six points. «Cette victoire signifie beaucoup pour notre pays», a dit Cano.

L’équipe dominicaine était tellement bonne qu’elle a infligé une revers de 15-2 aux Phillies dans un match préparatoire, il y a deux semaines.

(Sources: mlb.com)

Erreur fatale de P.K.

Le Canadien a travaillé fort pour venir de l’arrière après avoir laissé les visiteurs prendre une avance de 2-0 en début de rencontre, mais P.K. Subban tout bousillé en écopant d’un punition idiote qui a mené au but gagnant de Steve Ott en prolongation.

P.K. a eu droit à un bouquet de fleurs durant les dernières semaines. Ce matin, il mérite le pot. Il n’avait aucune raison de poser un tel geste à quatre contre quatre. Comme s’il avait eu une crampe au cerveau. «C’est une mauvaise pénalité, a dit Michel Therrien en grinçant des dents. On va régler ça à l’interne et faire en sorte que ça ne se reproduise plus».

L’Express du Centre Bell

  • Excellent commentaire de GILBERT DELORME au sujet du match Canadien-Buffalo: «La mise au jeu protocolaire entre JEAN PASCAL et LUCIAN BUTE a été le moment le plus intense des deux premières périodes».

    Scotty Bowman a assisté au match Canadien-Buffalo en compagnie de Pierre Gauthier.

    Scotty Bowman a assisté au match Canadien-Buffalo en compagnie de Pierre Gauthier.

  • SCOTTY BOWMAN, conseiller auprès de la direction des Blackhawks, a assisté à la partie en compagnie de PIERRE GAUTHIER. Même s’il aura 80 ans à la mi-septembre, Scotty a encore la passion du hockey. En tout cas, son record de NEUF coupes Stanley comme entraîneur ne sera jamais battu, pas plus que celui d’HENRI RICHARD comme joueur.
  • RÉJEAN HOULE, président des Anciens Canadiens, a passé une dizaine de jours à Fort Lauderdale en compagnie de sa belle Micheline.
  • MARC BERGEVIN a patiné en solitaire durant la journée de mardi. Il voulait se dégourdir les jambes en vue du MATCH DES CÉLÉBRITÉS, dimanche après-midi, au Centre Bell.
  • DONALD AUDETTE et SERGE BOISVERT se disent heureux dans leur fonction de recruteur. Ils sillonnent tous les coins de la province et des Maritimes à la recherche de talent nouveau.
  • FÉLIX DAIGNEAULT, ancien professeur et ancien joueur de baseball en Estrie, a assisté au match en compagnie de son gendre SYLVAIN GIGUÈRE, de Sainte-Sophie, et des jeunes Émile et Olivier.
  • GASTON THERRIEN prédit un bel avenir au défenseur JARED TINORDI.
  • On a souligné le décès de FRANK SELKE Jr. au tableau indicateur. Il avait 83 ans.
  • RICHARD MILO, ex-brillant voltigeur au baseball, prolonge sa carrière de journaliste sur le web. Il travaille pour LNH.com
  • RONALD BÉLISLE, de Molson, a assisté à la rencontre avec Chantal Vallée, Sylvain Roy et Hélène Béliveau.
  • ALEXEI EMELIN aurait avantage à suivre des cours de boxe.
  • Parmi les spectateurs, il y avait GUY LAFLEUR et son fils Martin, NORMAND DUPONT, Jean Perron, Wally Weir et son fils Wyatt, Monique Départie, Bob Pellerin, MARIO SABOURIN et Line Pageau.
  • RON FOURNIER est parti en voyage à Hawaii avec sa belle Chantal. C’est MARIO LANGLOIS qui le remplace à 98,5 FM en fin de soirée.

Les anniversaires du mercredi 20 mars

En passant

  • BOBBY ORR, huit fois vainqueur du trophée Norris, 65 ans.
  • CAROLINE BRUNET, championne de canoë-kayak, 44 ans.
  • CHARLIE SIMMER, ancien joueur des Kings de Los Angeles, 59 ans.
  • BRIAN MULRONEY, ex-premier ministre du Canada, 74 ans.
  • MATHIEU FAITA, ancien joueur des Bombardiers de Rosemont, 68 ans.
  • STÉPHANE LAPORTE, chroniqueur de La Presse, âge inconnu.
  • BILLY CAMPBELL, ex-défenseur du Canadien Junior, 49 ans.
  • PAUL ANNACONE, tennis, 50 ans.
  • MICHEL VALLIÈRE, ancien gardien de but, 51 ans.
  • PAT CORRALES, ancien des Phillies et des Indians, 72 ans.
  • ANDRÉ BEAUCHESNE, de Trois-Rivières, 51 ans.
  • MARIO DISCEPOLA, soccer.
  • DENIS HAINEAULT, de Hockey Canada, 56 ans.
  • JEAN GUÈVREMONT, de Berthier, 29 ans.
  • RITA BRISEBOIS, du quartier Rosemont.
  • DANIEL LEMAIRE, de Longueuil, 52 ans.