Entre vous et moi… Et Gary Carter

En passant

La mort de Gary Carter continue de faire jaser. Peu importe votre occupation dans la vie, 57 ans, c’est beaucoup trop jeune pour mourir. Le Kid était le favori de la foule pour mille et une raisons: son talent, son exubérance, son amour du baseball, son désir de vaincre, son sourire de gamin et sa relation avec le public. Son immense popularité a fait quelques jaloux dans le vestaire des Expos. So what? Je n’oublierai jamais le voyage que nous avons fait ensemble à Toronto au début des années 1980. «J’adore Montréal, mais je devrai aller jouer ailleurs si on ne me donne pas le salaire que je mérite», m’avait-il confié dans la limousine qui nous conduisait à l’aéroport. Charles Bronfman a finir par lui consentir un contrat de deux millions par année, mais ça ne faisait pas son affaire. Oh que non! Il craignait qu’une surenchère fasse éclater la structure salariale des ligues majeures et il avait raison, mais c’était le prix à payer pour un joueur du calibre de Carter. Quelques mois plus tard, après une saison de 106 points produits, il a été échangé aux Mets pour trois inconnus et les Expos ont perdu une partie de leur âme. De nombreux partisans n’ont jamais digéré cette transaction. Il est quand même étonnant de constater que les deux plus grandes stars des Expos, Rusty Staub et Gary Carter, ont tous les deux été échangés aux Mets.

Entre vous et moi… Et les échanges.

En passant

Comme prévu, la date limite des échanges nous a réservé très peu de surprises. Tout au plus une foule de transactions insignifiantes. Les équipes qui possèdent de bons joueurs désirent les garder tandis que les équipes pauvres exigent un prix trop élevé pour les joueurs susceptibles d’intéresser les aspirants à la coupe Stanley.

Entre vous et moi… Et Andrei Kostitsyn

En passant

J’ose espérer que le départ d’Andrei Kostitsyn ne vous empêche pas de dormir. Le pauvre homme se disait heureux à Montréal, mais il jouait seulement quand ça lui tentait. Malgré tout son talent, il ne faisait rien pour se faire aimer par les partisans du Canadien. On aurait souhaité que Pierre Gauthier obtienne davantage en retour de ses services, mais il faut croire que sa réputation de paresseux a fait le tour de la ligue. Tant mieux pour lui s’il obtient plus de succès au pays du country, mais il serait étonnant qu’il se mette à travailler comme un déchaîné sous la gouverne de Barry Trotz. Difficile de redresser un arbre qui pousse croche.