Les anniversaires du samedi 9 mars

En passant

  • CHRIS PHILLIPS, défenseur des Sénateurs, 35 ans.
  • BERT CAMPANERIS, ancien joueur étoile des Athletics, 71 ans.
  • PHIL HOUSLEY, ex-défenseur des Sabres, 49 ans.
  • BOBBY FISCHER, ex-champion mondial aux échecs, 70 ans.
  • HARRY NEALE, ex-entraîneur des Canucks, 76 ans.
  • BRENT BURNS, des Sharks de San Jose, 28 ans.
  • BENITO SANTIAGO, ex-receveur des Padres, 48 ans.
  • MARLENE STEWART STREIT, championne golfeuse, 79 ans.
  • GILLES (Pélo) PÉLOQUIN, vétéran de la radio, 64 ans.
  • PAUL MacLEAN, entraîneur des Sénateurs, 55 ans.
  • ARNOLD McLEAN, du club Lorraine, 66 ans.
  • ROBERT TROTTIER, fils de Bernard Trottier.
  • ANDY NORTH, double champion de l’Omnium des Etats-Unis, 63 ans.
  • DOUG AULT, ancien des Blue Jays, 63 ans.
  • JULIETTE BINOCHE, vedette du cinéma, 49 ans.
  • PERRY TURNBULL, ancien des Blues et du Canadien, 54 ans.
  • MAURICE LAMOUREUX, de Saint-Eustache, 82 ans.
  • JESSE LITSCH, baseball, 28 ans.
  • TERRY MULHOLLAND, ex-lanceur des Braves, 50 ans.
  • GISÈLE LAVOIE, présidente du club Optimiste de Magog, 65 ans.
  • ROGER SAINTE-MARIE, trot et amble.
  • JIM COLBERT, ex-champion de la PGA, 72 ans.
  • BERNARD LAVOIE, musicien de Châteauguay, 73 ans.
  • VALÉRIE LEMERCIER, actrice française, 49 ans.
  • DENIS SAINT-ONGE, ancien chef de police de Windsor, 66 ans.
  • DANNY SULLIVAN, sport automobile, 63 ans.
  • RADEK DVORAK, ancien joueur de la LNH, 36 ans.
  • BERNARD LANDRY, ancien premier ministre du Québec, 76 ans.

Le coeur sous les palmiers

SHERBROOKE— Les longues cheminées de la papetière Domtar crachent leur fumée sur la petite montagne du 12. Une quinzaine de milles plus loin, le ciel est gris, les canards grelottent dans le lac des Nations et il neige encore un peu sur l’Orford Express. Comme si l’hiver refusait obstinément de céder sa place au printemps.

Avant d’aller voir jouer le Phoenix contre les Huskies, je m’arrête quelques minutes dans un resto de la rue King pour avaler une pointe de pizza et mettre de l’ordre dans mes papiers. Et Dieu sait que j’en ai des bouts de papier!

Je m’en vais voir du hockey junior dans le «nouveau» Palais des Sports, un bijou d’amphithéâtre qui fait la fierté de Sherbrooke et de toute la région. L’ambiance est bonne, le spectacle aussi, mais j’ai l’esprit ailleurs.

Quand arrive le mois de mars, j’ai le vague à l’âme et mon coeur est en Floride. C’est pas compliqué: je m’ennuie de l’époque où j’allais passer six ou sept semaines sous les palmiers pour couvrir le camp d’entraînement des Expos.

Les souvenirs se bousculent dans ma tête: Rusty, Coco, Mack, Stoney, Big John Bateman, Hunt, Morton, Bailey, Frenchie Baby… sans compter Charles et sa pipe, McHale et son drôle de chapeau, Joe Liscio, Harvey Stone, Fanning, le p’tit général et combien d’autres.

Au début des années 1970, aucun joueur des Expos ne

Au début des années 1970, aucun joueur des Expos ne gagnait 100 000$ par année, pas même une étoile comme le Grand Orange.

Les matchs n’ont aucune espèce d’importance. Les circuits, les buts volés et les retraits au bâton ne voudront plus rien dire quand la saison débutera pour de bon. Le soir, on fait la fête dans les meilleurs restos de Daytona ou de West Palm Beach. Nous sommes tous jeunes et la vie est belle. Notre folle aventure ne se terminera jamais.

Aucun de nos joueurs ne gagne 100 000$ par année, même pas le Grand Orange, adulé d’un bout à l’autre du pays. McHale le proclame intouchable. Pourtant, dans quelques jours, il sera échangé aux Mets en retour de trois jeunes joueurs prometteurs (Foli, Singleton et Jorgensen).

Nos chances de championnat sont nulles, mais nous sommes fiers de notre équipe. Fiers d’avoir notre place dans les grandes ligues avec les Dodgers, les Phillies, les Pirates, les Cards, les Cubs et tous les autres.

On a beau dire et beau faire, Montréal n’est plus la même depuis le départ des Expos. N’étaient-ils pas notre fenêtre sur le monde?

C’est l’argent, le maudit argent, qui a bousillé cette belle organisation. Lorsque les salaires se sont mis à grimper en flèche, Charles Bronfman a vu rouge et il a choisi de quitter le navire. C’était le début de la dérive.

Lorsque Charles Bronfman a quitté le navire, ce fut le début de la fin pour Expos.

Lorsque Charles Bronfman a quitté le navire, ce fut le début de la fin pour Expos.

Buck et Felipe ont continué de nous faire rêver quelques années encore, puis la grève est arrivée et elle a tout gâché. Claude Brochu s’est lancé dans les ventes de feu avant qu’un triste vendeur de tableaux ne vienne mettre fin à une très longue agonie.

Cette histoire est bête à pleurer. Avions-nous les moyens de survivre dans cette jungle infernale? Un nouveau stade au centre-ville aurait-il pu relancer la concession vers de nouveaux sommets? Peut-être que oui, peut-être que non. Heureusement, il reste des souvenirs que rien ni personne ne peut nous enlever.

Et Warren Cromartie qui continue de croire au jour de la résurrection!

Carey Price fait amende honorable

Lorsque le défenseur Josh Gorges a donné une avance de 2-0 au Canadien avec un beau tir du revers, on aurait pu croire que le Canadien remporterait une victoire facile à Raleigh, mais il n’en était rien.

Il a fallu que Carey Price, très décevant à ses deux sorties précédentes, multiplie les arrêts en deuxième période pour garder son équipe dans le match. Ce qui a fait dire à Michel Therrien: «Price nous a sauvés avec de gros arrêts. Nous devenons une équipe vulnérable quand nous ne jouons pas avec intensité».

Carey Price a sauvé la mise en deuxième période.

Carey Price a sauvé la mise en deuxième période.

En troisième, Therrien a demandé un temps d’arrêt au bon moment pour fouetter sa troupe, puis Lars Eller et P.K. Subban ont donné la victoire au Canadien.

Les échos du match

  • BRANDON PRUST continue de nous en mettre plein la vue. Un but et deux passes contre Caroline et du travail bien fait. Ce gars-là est un véritable LEADER et il est en train de se bâtir toute une réputation à Montréal. La plus belle acquisition de MARC BERGEVIN depuis qu’il a succédé à Pierre Gauthier.
  • Le trio Tlusty-Staal-Semin a été blanchi. Un autre facteur important dans la victoire du Canadien.
  • MICHAEL RYDER a été cloué au banc en troisième période à cause de sa nonchalance sur la patinoire. Il ne sera jamais un joueur parfait, mais il peut en donner plus.
  • Le CANADIEN termine la première moitié de saison avec 34 points et le premier rang de sa conférence. Tout simplement incroyable.
  • MICHEL THERRIEN appréciait mieux les questions des journalistes qu’après le match de mardi à Long Island. Ce que la victoire peut faire!
  • On fait quoi avec COLBY ARMSTRONG et RYAN WHITE?
  • Les Hurricanes devront se passer de l’excellent CAM WARD pendant au moins six semaines. Ça complique drôlement la tâche de KIRK MULLER.
  • Les jeunes GALLAGHER et GALCHENYUK ont été envoyés dans la mêlée dans la dernière minute de jeu. Une belle marque de confiance.
  • Le Canadien joue son prochain match samedi soir à TAMPA BAY.

    Tom Connors n'est plus. C'est lui qui a composé «The Hockey Song».

    Tom Connors n’est plus. C’est lui qui a composé «The Hockey Song».

  • Les MAPLE LEAFS ont livré une belle bataille aux Bruins à Boston. Ils sont bien meilleurs que l’an passé et il faut donner à l’entraîneur RANDY CARLYLE tout le mérite qui lui revient.
  • PATRICE BERGERON joue le meilleur hockey de sa carrière. Il est partout sur la patinoire.
  • STOMPIN TOM CONNORS, l’homme qui a composé «The Hockey Song», est mort à 77 ans. Cette chanson est comme un hymne national pour les amateurs de hockey d’un bout à l’autre du Canada. «Good Old Hockey Game is the best game you can name!»

Les anniversaires du vendredi 8 mars

En passant

  • Jacques Doucet, la voix des Expos pendant trois décennies, 73 ans;
  • Jean Pagé, ancien animateur de La Soirée du Hockey, 67 ans;
  • Jim Bouton, ex-lanceur des Yankees, 74 ans;
  • Jim Rice, ex-vedette des Red Sox, 60 ans;
  • Richie Allen, l’ancien enfant terrible des Phillies, 71 ans;
  • Edi Podivinsky, ski alpin 43 ans;
  • Jean-Pierre Beaulieu, de Golf-Québec.
  • Marc Lacelle, ancien joueur des Alouettes, 55 ans;
  • Roger Charbonneau, champion quilleur et golfeur, 88 ans;
  • Jean-Guy Gratton, ancien des Jets de Winnipeg, 64 ans;
  • Fernand Gladu, de Saint-Hyacinthe, 85 ans;
  • Marc Bardier, de Sorel, 74 ans;
  • Serge Dubois, ancien joueur des Saguenéens, 55 ans;
  • Normand Marineau, un as de la motoneige, 65 ans;
  • Chris Clark, hockey, 37 ans;
  • Daniel Lalonde, de Saint-Eustache, 42 ans;
  • Mike Lalor, ancien du Tricolore, 50 ans;
  • Jacques Lambert, de Drummondville, 70 ans;
  • Larry Murphy, ancien des Red Wings, 52 ans;
  • Frédéric Hamel, un as du billard à Saint-Eustache, 36 ans.
  • Marcel Lavigne, ex-président de Boxe-Québec, 83 ans.
  • Louise Leclerc et Denis Provencher, des JSH.
  • Jean-Luc Dazé, des Étoiles de l’Est, 55 ans.
  • P.S. Bonne fête à TOUTES LES FEMMES qui éclairent la planète!