Frenchie, Miller et les échos du week-end

Claude Raymond était le meilleur lanceur de relève des Astros de Houston, en 1966, lorsque Marvin Miller est devenu le directeur exécutif de l’Association des joueurs de baseball des ligues majeures.

«J’étais le co-chambreur de Robin Roberts, l’idole de mon enfance, rappelle-t-il. Ex-lanceur étoile des Phillies, Robin a dû revenir à la charge plusieurs fois avant de convaincre Miller de prendre en mains le syndicat des joueurs de baseball, mais ses efforts ont fini par être récompensés.

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C’est Robin Roberts, ex-lanceur étoile des Phillies, qui a convaincu Marvin Miller de prendre en mains le syndicat des joueurs de baseball en 1966.

«Fin renard, il s’est imposé peu à peu face aux puissants propriétaires du baseball. Il a convainu les joueurs du bien fondé de ses démarches et il a bien joué ses cartes, sans brûler les étapes. En 1969, il a remporté sa première victoire lorsque notre salaire de base est passé de 7000$ à 10 000$. Il a aussi obtenu un dollar de plus sur notre per diem, si bien que nous avions huit piastres par jour pour nos petites dépenses. Il a également négocié une légère amélioration de notre fonds de pension».

Ça peut sembler ridicule quand on pense que la majorité des joueurs de baseball gagnent aujourd’hui plus de deux millions de dollars par année. Il faut se placer dans le contexte du temps et se dire que Miller partait du point zéro.

L’homme qui a fait trembler les colonnes du temple est décédé au début de la semaine à l’âge de 95 ans. Durant sa carrière syndicale, il a remporté de nombreuses victoires contre les magnats du baseball et il a réussi à faire sauter la fameuse «clause de réserve» qui liait un joueur à son équipe «à la vie à la mort».

«Marvin Miller a été très bon pour le baseball et je suis désolé qu’il n’ait pas été élu au Temple de la renommée de son vivant. Il était un type jovial, rusé, bon communicateur et il prenait vraiment à coeur la cause de ses clients», de conclure l’ancien lanceur des Expos, des Braves et des Astros.

Les échos du week-end

  • Dimanche, je serai à MIAMI pour assister au match entre les Dolphins et les Patriots de la Nouvelle-Angleterre. Je vous en parle en début de semaine.
  • Le baseball est une grosse entreprise commerciale. On ne peut donc pas blâmer RUSSELL MARTIN d’avoir accepté l’offre des Pirates de Pittsburgh. Les bons receveurs sont une DENRÉE RARE et il touchera la jolie somme de 17 millions durant les deux prochaines années. Tant mieux pour lui.
  • LAVAL TREMBLAY, le vétéran professionnel de Pointe-au-Pic, ne travaille plus au club LE VERSANT de Terrebonne. ANDRÉ LOYER, ancien président et capitaine du club, tient à remercier Laval pour son soutien et ses loyaux services durant les 11 dernières années.
  • DANNY DUPONT, 37 ans, est le nouvel entraîneur du Titan d’Acadie-Bathurst. Selon LÉO-GUY MORISSETTE, il est l’homme idéal pour relancer l’équipe. Dupont a eu comme professeurs les MICHEL THERRIEN, Clément Jodoin, André Tourigny et Éric Veilleux.
  • Le 17e trou du club Saint.Andrews, le fameux ROAD HOLE, a été allongé de 40 verges au cours de l’été parce qu’il était devenu un peu trop facile pour les champions de la PGA. On songe à apporter d’autres modifications sur la deuxième portion du OLD COURSE, ce qui ne fait pas l’affaire des puristes. «C’est comme si on voulait poser une moustache sur la Joconde!», a même écrit un journaliste.

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    Barry Bonds est admissible au Panthéon du baseball pour la première fois, mais de lourdes allégations de dopage pèsent contre lui. Il a frappé 762 circuits et il a mérité sept fois le titre de joueur par excellence de la Ligue nationale.

  • La question de l’heure dans le baseball majeur: BARRY BONDS, Roger Clemens et Sammy Sosa devraient-ils être élus au panthéon? Les trois joueurs sont admissibles pour la première fois, mais ils font face à de fortes allégations de DOPAGE. Jusqu’ici, les chroniqueurs de baseball ont été impitoyables envers MARK McGWIRE et Rafael Palmeiro, deux autres joueurs qui font face à de telles accusations. Dans la liste des candidats, il y a également les noms suivants: JACK MORRIS, Jeff Bagwell, Tim Raines, Curt Schilling, Craig Biggio et Mike Piazza.
  • Statistiquement parlant, il ne fait aucun doute que Bonds, Clemens et Sosa ont leur place à COOPERSTOWN. Bonds a frappé 762 circuits et il a mérité sept fois le titre de joueur par excellence de la Ligue nationale. Clemens a remporté 354 victoires et il a enlevé le trophée Cy Young à sept reprises. Quant à Sosa, il a frappé 609 circuits, la plupart avec les Cubs de Chicago.
  • Avant d’ouvrir les portes du temple aux TRICHEURS, je pense qu’on devrait régler le dossier de PETE ROSE, banni du baseball depuis 23 ans à cause de ses activités de gambling. «Charlie Hustle» a payé sa dette et il mériterait qu’on reconnaisse tout ce qu’il a fait pour son sport. Il était un «gamer» et un gagnant.

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    Pete Rose, le Cincinnati Kid, a terminé sa carrière avec 4256 coups sûrs et plus de 1300 points produits. Il a participé à six Séries mondiales avec les Reds et les Phillies et il en a gagné trois.

  • Les funérailles de FRANCE BOUCHARD, épouse de Jean-Louis Lamarre et soeur de Rémi Bouchard, ont lieu SAMEDI après-midi en l’église de La Nativité sur le chemin Saint-Jean à LA PRAIRIE. France a été championne junior du club CANDIAC au début des années 1980. Elle a aussi travaillé pour DAVE ROSS à la boutique. Son père était président du club et sa maman était responsable de la section féminine. Mes plus vives condoléances aux familles éprouvées.
  • Ça va coûter une FORTUNE (320 millions sur 20 ans) à la ville de GLENDALE pour garder sees Coyotes. Et vogue la galère…
  • Si je me fie à un de mes espions, il y aura du hockey au CENTRE BELL au début de janvier. Par contre, si je prends la parolde d’un agent de joueurs, GARY BETTMAN est déterminé à «écraser le syndicat» et il annulera la saison au complet s’il doit le faire pour arriver à ses fins. En tout cas, le départ de SIDNEY CROSBY pour la Suisse n’annonce rien de bon.
  • Les RAVENS de Baltimore souhaitent le retour de RAY LEWIS à la mi-décembre.
  • GRAEME McDOWELL, un des piliers de l’équipe européenne en coupe Ryder, est maintenant fiancé.

    bettman

    Gary Bettman semble déterminé à écraser le syndicat des joueurs de la LNH. Tous ses gestes l’indiquent.

  • Le voltigeur B.J. UPTON quitte Tampa Bay et prend la direction d’Atlanta. Les BRAVES lui ont offert 75 millions pour cinq ans. Qui serait assez fou pour refuser ça?
  • Sur Facebook, Normand Laberge nous apprend le décès de MAURICE ROBINSON, un grand ami du baseball à Delson-Saint-Constant. Condoléances à la famille.
  • DAVID WRIGHT est mort de rire. Le joueur étoile des Mets touchera 138 millions durant les huit prochaines années. Sancho, va chercher le fusil!

Le mot d’humour

France Duval: «L’âge moyen des Rolling Stones dépasse celui des juges de la Cour Suprême du Canada».

Marvin Miller aurait dû être élu au Panthéon de son vivant

Le nom de Marvin Miller ne vous dit peut-être rien, mais il a été un des hommes qui ont le plus influencé l’histoire du baseball.

Le regretté Red Barber, qui a longtemps été la voix des Dodgers de Brooklyn, a dit de lui: «Marvin Miller fait partie d’un trio exceptionnel avec Babe Ruth et Jackie Robinson. Ces trois hommes ont changé à tout jamais la face de notre sport national».

Vous devez aussi savoir que Miller a été le professeur de Donald Fehr, l’homme qui se bat avec opiniâtreté pour le syndicat des joueurs de la Ligue nationale de hockey.

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Très peu d’hommes ont marqué l’histoire du baseball autant que Marvin Miller. On associe même son nom à ceux de Babe Ruth et de Jackie Robinson.

Miller est mort mardi à l’âge de 95 ans. Sa feuille de route est bougrement impressionnante et ils sont nombreux à croire qu’il aurait dû être élu au Panthéon du baseball de son vivant. Parmi eux, il y a Hank Aaron, Tom Seaver, Joe Morgan, le commentateur Bob Costas et le commissaire Bud Selig.

Il y a quelques années, Miller a obtenu 63 pour cent des votes, mais certains lui en voulaient tellement d’avoir écrasé les propriétaires à répétition qu’on lui a finalement fermé les portes de Cooperstown.

«C’est une disgrâce», a dit Tom Seaver, ex-lanceur étoile des Mets de New York.

«Il devrait non seulement être élu, mais on devrait s’excuser auprès de lui pour l’avoir fait attendre aussi longtemps», a ajouté Joe Morgan, un des rouages importants de la Grosse Machine Rouge durant les années 1970.

Quand on le questionnait à ce sujet, Miller répondait avec un sourire en coin: «Je n’ai pas encore préparé mon discours pour les cérémonies d’intronisation».

Ce qui est absolument sûr, c’est que Miller a été au coeur des plus grandes luttes entre joueurs et propriétaires. Il se fichait de l’opinion des amateurs et des journalistes. Son seul objectif était d’améliorer les conditions de vie des joueurs, trop longtemps à la merci de patrons sans scrupules.

La clause de réserve

Marvin Miller a fait ses preuves comme syndicaliste dans le domaine de l’automobile et chez les travailleurs de l’acier avant d’être nommé directeur exécutif de l’Association des joueurs de baseball en 1966. C’était à l’époque où Sandy Koufax et Don Drysdale devaient se battre avec la direction des Dodgers pour obtenir le salaire qu’ils méritaient.

Miller a été impliqué dans la dure bataille que Curt Flood a livrée à l’establishment du baseball entre 1969 et 1971. Un peu plus tard, il a tenu tête à Charlie O. Finley dans le dossier du lanceur Catfish Hunter, puis il a convaincu les lanceurs Andy Messersmith et Dave McNally de défier la fameuse «clause de réserve» qui liait un joueur à son équipe «à la vie à la mort». Le juge Peter Seitz lui a donné raison en 1975 et le sort des joueurs de baseball a été changé à tout jamais. Ils pouvaient désormais jouir d’une certaine autonomie et «aller voir ailleurs» s’ils n’étaient pas satisfaits de leurs conditions de travail.

À chaque printemps, Miller se faisait un devoir de visiter chaque camp d’entraînement et de bien informer les joueurs concernant leurs droits et leurs obligations. Très articulé, il était un champion de la communication, comme son dauphin Donald Fehr.

Miller nous quitte donc sans avoir été élu au Panthéon du baseball, mais il occupera une place de choix dans l’histoire du baseball. Si justice est faite, on trouvera une façon d’honorer sa mémoire.

Si Bowie Kuhn a été élu au panthéon, il est tout à fait ridicule que Miller n’ait pas eu droit à la même reconnaissance.

Le discours de Yogi Berra

Le légendaire Yogi Berra a non seulement été un des meilleurs joueurs de baseball de son époque, mais il a marqué l’imaginaire des Américains par sa physionomie et ses commentaires rocambolesques.

Un de ses admirateurs, ancien voltigeur de centre, m’a fait parvenir le discours que Berra a prononcé devant les étudiants de l’Université de Saint-Louis, il y a environ cinq ans. Vous pourrez sans doute apprécier son humour très particulier. Voici donc le discours de l’ancien receveur des Yankees:

«Merci à vous tous d’être ici ce soir. Je sais que vous êtes tous très occupés. Si vous n’étiez pas ici, vous seriez probablement ailleurs. Je veux aussi remercier les dirigeants de l’université. C’est toujours un honneur que de recevoir un certificat honorifique.

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Yogi Berra a marqué l’histoire du baseball comme joueur. Il est aussi tout un personnage. Son discours devant les étudiants de l’Université de Saint-Louis était un petit bijou.

«C’est merveilleux de revenir dans ma ville natale et de revoir les quartiers de mon enfance. Je n’étais pas venu ici depuis la dernière fois où j’y ai mis les pieds. Tout me semble à la fois pareil et différent. Bien sûr, les choses du passé ne sont plus ce qu’elles étaient.

«Avant de prendre la parole, j’aurais quelque chose à vous dire. Comme vous le savez sans doute, je ne suis jamais allé au collège, pas même à l’école secondaire. Pour être honnête, je ne suis pas un bon orateur, mais je vais essayer de couper court le plus longtemps possible.

«Le premier conseil que je pourrais vous donner est celui-ci: «Les choses les plus importantes de la vie sont souvent les moins importantes». J’aurais pu prendre toutes sortes de directions. J’aurais pu ouvrir un restaurant ou une boulangerie, mais ça ne m’aurait pas rendu heureux. Comme mon ami Joe Garagiola, je voulais devenir joueur de baseball et pour y arriver, je devais jouer au baseball. Nos carrières se ressemblent, mais les similarités sont très différentes.

«Vous vous demandez sans doute comment un petit gars de Saint-Louis devient joueur des Yankees et membre du Temple de la renommée. Laissez-moi vous dire une chose: si c’était facile, personne ne le ferait. Rien n’est impossible jusqu’à ce que tu le rendes possible».

«Je viens d’une autre époque même si je suis né à très bas âge. Aujourd’hui, on dirait qu’une pièce de 10 cents ne vaut plus rien. Vous savez, même Napoléon a rencontré son Watergate!

«Vous allez tous commettre des erreurs dans la vie, mais sachez que seuls les fautifs réussissent à survivre. Ne remettez jamais à demain ce que vous ne pouvez pas faire aujourd’hui. «Denial» n’est pas juste une rivière en Égypte.

«Visez le succès et dites-vous bien que vous n’obtiendrez pas ce que vous voulez à moins de le vouloir vraiment. Certains choisissent des routes différentes. S’ils ne veulent pas vous suivre, vous ne pourrez pas les arrêter.

«Gardez la foi et suivez les commandements. Ne convoitez pas la femme du voisin à moins qu’elle n’ait rien d’autre à se mettre sur le dos. Accrochez vous à votre intégrité et travaillez fort pour atteindre vos objectifs. Si vous n’arrivez pas à les atteindre, prenez une échelle!

«Il peut vous arriver de vous blesser et de devoir prendre congé. Soyez sans crainte, ça ne fait pas mal d’être au repos forcé. Avec le temps, j’ai réalisé que le baseball est la ménopause de la vie et que nous avons tous nos limites.

«La moitié des mensonges que vous entendez ne sont pas vrais. Comme parents, vous voudrez donner à vos enfants toutes les choses que vous n’avez pas eues, mais ne leur achetez pas une encyclopédie. Laissez-les marcher jusqu’à l’école, comme vous le faisiez vous-mêmes. Enseignez-leur le respect des autres, en particulier celui des policiers. Ils ne sont pas là pour créer le désordre, mais pour le préserver.

«Durant ma carrière, j’ai découvert que les bonnes choses arrivent en paires de trois. Il y a des fois où vous serez largement négligé. Donnez toujours votre 100 pour cent. Si ça ne suffit pas, donnez tout ce qui reste dans le réservoir.

«Comme disait Guy Lombardo: «La victoire n’est pas tout, mais c’est encore mieux que les rhumatismes».

«Enfin, chers étudiants, savourez ce moment très spécial dans vos vies. C’est un souvenir que vous n’oublierez jamais. Tout l’avenir se dresse devant vous».

Sacré Yogi!

Loria: une disgrâce pour le baseball

La plus grosse nouvelle de la semaine, c’est l’échange impliquant de 12 joueurs entre les Blue Jays de Toronto et les Marlins de Miami.

Une bombe qui sème la joie chez les partisans des Blue Jays et la désolation chez les amateurs de baseball du sud de la Floride.

J’ai toujours pensé qu’il fallait se méfier d’un marchand de tableaux. En voici une autre belle preuve.

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Jeffrey Loria a fait damner les partisans des Expos et il répète le même manège à Miami. Un triste personnage, une disgrâce pour le baseball.

Après avoir réussi à se faire construire un nouveau stade avec l’argent des contribuables, Jeffrey Loria se lance de nouveau à tête perdue dans les ventes de feu sans se soucier le moindrement de la réaction des amateurs. C’est tout simplement dégueulasse et Loria est une disgrâce pour le baseball.

Après avoir échangé Hanley Ramirez aux Dodgers et Anibal Sanchez aux Tigers durant les derniers mois de la saison, le voici qui rapplique en cédant trois de ses meilleurs joueurs (Mark Buehrle, Josh Johnson et Jose Reyes) aux Blue Jays. Aussi bien dire que les Marlins auront une équipe de calibre AAA en 2013. Tout cela avec un seul objectif: réduire considérablement la masse salariale.

Il faudrait que le commissaire mette ses culottes et empêche ce genre de transaction, mais avez-vous déjà vu Selig se tenir debout pour préserver l’intégrité du baseball. Son unique fait d’armes, c’est d’avoir inventé la formule «wild card» et d’avoir réussi à éviter les conflits de travail après la grève de 1994.

Dans le fond, il ne faut pas se surprendre. Loria a tué le baseball à Montréal avec la bénédiction de Selig et il est en train de faire la même chose à Miami. Avec ce triste individu, plus ça change et plus c’est pareil.

Pour ce qui est des Blue Jays, ils espèrent avoir amélioré suffisamment leur équipe pour rivaliser avec les Yankees, les Orioles, les Red Sox et les Rays de Tampa Bay dans la division la plus forte du baseball majeur.

Johnson et Buehrle devraient les aider considérablement au monticule. Reyes est aussi une valeur sûre à l’arrêt-court. Le prochain gérant héritera d’une très bonne équipe, mais il faudra attendre pour voir si lesdits changements sont suffisants.

Les échos du vendredi

  • Ce matin, j’apprends que BUD SELIG va réviser la transaction entre les Blue Jays et les Marlins. C’est la moindre des choses. Le commissaire est conscient du MÉCONTENTEMENT qui règne chez les amateurs de baseball du sud de la Floride. Il dit qu’il prendra bien son temps pour analyser la situation avant de rendre sa décision. Un dossier à suivre de près.
  • Personne ne s’étonne de la sélection de MIGUEL CABRERA comme joueur par excellence de la Ligue américaine. Le joueur de premier but des Tigers a gagné la Triple Couronne, rien de moins. Un exploit qui n’avait pas été réussi depuis 45 ans. Le choix de BUSTER POSEY dans la Nationale est plus surprenant, mais on ne peut que se réjouir pour le jeune receveur des Giants de San Francisco. En plus d’exceller derrière le marbre, Posey est un frappeur opportuniste est un vrai LEADER. Il est le premier receveur de la ligue à mériter cet honneur depuis le grand JOHNNY BENCH en 1972.
  • DAVID PRICE a devancé de justesse JUSTIN VERLANDER pour le trophée Cy Young, ce qui a fait dire à CURT SCHILLING: «Verlander est présentement le meilleur lanceur de la planète et il a atteint un tel niveau d’excellence qu’il doit maintenant se surpasser chaque fois qu’il lance pour satisfaire les amateurs et les journalistes». Dans la Nationale, on décerné le trophée à R.A. DICKEY, des Mets de New York. Un artiste de la balle papillon, Dickey vient de connaître la meilleure saison de sa carrière avec une équipe très ordinaire.
  • Si je me fie aux reportages en provenance de Toronto, PIERRE LACROIX était passablement ému lorsque JOE SAKIC a fait son entrée au panthéon. Gros Pierre a eu la main heureuse quand il a décidé de construire son équipe autour du numéro 19. Il doit aussi une fière chandelle à RONALD COREY et à RÉJEAN HOULE qui lui ont fait un énorme cadeau le jour où ils ont échangé PATRICK ROY à l’Avalanche du Colorado.

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    Pierre Lacroix était passablement ému lorsque Joe Sakic a fait son entrée au panthéon du hockey.

  • À l’époque où mes camarades de travail et moi allions jouer au hockey dans un petit aréna de Laval le lundi soir, PIERRE LACROIX en profitait pour chausser les patins avec nous. Il était alors représentant O’Keefe même s’il ne buvait jamais de bière. Il n’était pas le plus patineur rapide, mais il possédait un lancer à FAIRE FRÉMIR nos gardiens de but. Un vrai boulet de canon.
  • PHIL SIMMS, ancien joueur vedette des Giants de New York, a provoqué de nombreuses réactions en déclarant qu’ELI MANNING n’appartenait pas à l’élite des quart-arrières. Eli a pourtant mené les Giants à deux conquêtes du Super Bowl.
  • ANDRÉ TOURIGNY fête ses 10 ans derrière le banc des Huskies de ROUYN-NORANDA. Son équipe a atteint seulement une fois la finale de la LHJMQ, soit en 2008.
  • Je suis déçu chaque fois que je vois un golfeur québécois rater les qualifications de la PGA. Pas vous?
  • DAVEY JOHNSON, le gérant de l’année dans la Ligue nationale, en sera à sa dernière année à la barre des Nationals de Washington en 2013. Il avait aussi mérité ce trophée comme gérant des Orioles de Baltimore en 1997.
  • ELMER LACH et son ancien rival MILT SCHMIDT sont les deux plus vieux membres du Panthéon du hockey encore vivants. Lach est âgé de 94 ans et neuf mois. Schmidt est plus «jeune» d’environ un mois.
  • VÉRONIC DICAIRE a fait pleurer le beau ALAIN DELON avec son imitation de la Piaf.
  • Les PHILLIES sont intéressés au voltigeur JOSH HAMILTON, mais ils en sont pas prêts à lui donner 250 millions pour un contrat de 10 ans. Aucun joueur de baseball ne mérite un contrat aussi ridicule.

Le mot d’humour

À l’école, on nous apprend le passé simple. Il serait peut-être plus utile de nous enseigner le futur compliqué!