Le sport de toute une vie

Dès qu’il fait beau, je quitte mon ordi, ma femme et mon chien et je fonce au club de golf le plus proche pour assouvir une passion qui m’habite depuis bientôt un demi-siècle.

Avec les années, le corps est moins souple et les birdies moins nombreux, mais il suffit de réussir quelques bons coups pour avoir envie d’y retourner le lendemain. Peu importe les chiffres sur la carte de pointage, le golf reste «le sport de toute une vie», une formidable façon d’oublier ses tracas quotidiens.

Entre deux parties dans la campagne estrienne, je vous ai concocté ces quelques observations:

  1. Parole de Tom Watson, chaque parcours est une pièce de théâtre en 18 actes, parfois comiques, souvent tragiques, et le langage utilisé n’est pas toujours de bon aloi.
  2. Le «gimme» n’est rien d’autre qu’une convention entre deux joueurs qui en arrachent à deux pieds du trou.
  3. S’il t’arrive de mal jouer, dis-toi bien que tu peux faire encore pire le lendemain.
  4. Le golf est une affaire de coeur. Si tu ne le prends pas suffisamment au sérieux, tu n’auras pas autant de plaisir à jouer. Et si tu le prends trop au sérieux, tu finiras tes jours à l’asile!
  5. Si tu crois t’améliorer après 60 ans, c’est que tu étais vachement pourri auparavant.
  6. Quatre-vingt pour cent des golfeurs amateurs ont tendance à tricher. Les autres sont des menteurs.
  7. Le golf et le sexe sont les seules activités que tu peux apprécier même si tu ne possèdes pas un talent fou.
  8. On invente chaque année de nouveaux bâtons pour frapper plus loin. Pourtant, la précision importe plus que la puissance.
  9. La majorité des golfeurs se préparent au désastre. Les bons joueurs se préparent à réussir.
  10. Le golf se joue sur un parcours de 25 cm, soit la distance entre les deux oreilles.
  11. Si le trou est trop long pour toi, pile sur ton orgueil et avance de quelques verges. «Tee Forward» est la nouvelle mode pour accélérer le jeu.
  12. Si tu veux être certain de jouer cinq ou six coups de moins, achète-toi un bon crayon. Et si tu veux jouer ton âge, dépêche-toi de vieillir.
  13. Les plus belles victoires sont celles que tu remportes contre toi-même, pas contre les autres. Ton adversaire le plus redoutable est dans le miroir.
  14. Plus tu passes de temps au champ d’exercice et plus tu deviens chanceux.
  15. Aucun sport n’est plus exigeant. Ce sont ses contraintes qui le rendent passionnant. Si c’était facile, on choisirait plutôt le scrabble ou le parchési.

    Rien de mieux qu'une bonne partie de golf. Encore plus si c'est en agréable compagnie!

    Rien de mieux qu’une bonne partie de golf. Encore plus si c’est en agréable compagnie, n’est-ce pas?

  16. John Daly, l’enfant terrible de la PGA, disait souvent: «Donnez-moi des bâtons, de l’air pur et une jolie partenaire. Ensuite, je vous laisse les bâtons et l’air pur».
  17. Si tu dois faire changer le manche de ta puise et si ton bois-3 est usé à la corde, c’est que tu connais une très mauvaise saison.
  18. Le golf est un acte d’humilité. Le premier défi consiste à accepter ses faiblesses et ses imperfections.
  19. Si tu veux vraiment connaître celui ou celle qui joue derrière toi, pique-lui sa balle.
  20. Si tu joues pendant un orage violent, les deux pieds dans la neige ou durant une tornade, appelle le psy. Ça presse!
  21. Pas plus qu’un mulligan par trou. À 10, ramasse ta balle.
  22. Tu ne fais jamais un bon droitier avec un ancien gaucher. Et vice-versa.
  23. Si ton linge n’est plus à la mode lorsque tu rentres au chalet, c’est que tu as passé trop de temps sur le terrain.
  24. Ne compare jamais ton jeu avec ce que tu vois à la télévision le dimanche après-midi. C’est trop déprimant.
  25. Les championnats remportés dans le champ d’exercice n’ont aucune valeur.
  26. Contrairement au sexe, tu peux arrêter en plein milieu, boire une bière et manger un hot-dog.
  27. N’oublie jamais d’admirer le paysage. Tu peux aussi avoir une pensée pour ceux qui sont malades ou incapables de jouer.
  28. Si tu réfléchis trop longtemps, ça ne marchera pas. Frappe la balle et prie de toutes tes forces.
  29. Contrairement au baseball, il n’y a pas de fausses balles et de nouveaux élans. Si tu vises trop souvent la clôture, tu risques d’avoir une faible moyenne au bâton.
  30. Fais de ton mieux pour conserver ton titre de champion au 19e trou parce que ça pourrait bien être ton seul trophée!

 

Guy Boucher et le dur métier d’entraîneur

DRUMMONDVILLE— Sur la magnifique terrasse du club de golf Drummondville, je sirote un café en songeant aux tournois qui étaient organisés par le restaurateur Jos Cloutier durant les années 1980 et 1990.
On venait de partout au Québec pour participer à son festival de golf, déguster les succulents fruits de mer et faire la fête jusque tard dans la nuit.
En 1993, l’invité d’honneur était Jean-Claude Tremblay, ex-défenseur étoile du Canadien et des Nordiques. Jacques Demers lui avait fait une belle surprise en se pointant au 19e trou avec la coupe Stanley. Ce soir-là, il fallait aimer beaucoup les Nordiques pour refuser de se faire photographier avec Jacques, J.C. et le plus vieux trophée du sport professionnel!
Si je suis retourné au coeur du Québec durant quelques heures, c’était pour voir Guy Boucher, ex-entraîneur du Lightning de Tampa Bay, et souhaiter bonne chance à son bon ami Martin Raymond, nouveau coach des Voltigeurs de Drummondville.

Guy Boucher était parmi les invités au tournoi de golf des Voltigeurs de Drummondville.

Guy Boucher était parmi les invités au tournoi de golf des Voltigeurs de Drummondville.

«Je n’ai pas accordé d’entrevues depuis mon congédiement par le Lightning, m’a dit Boucher avant même que je sorte mon calepin de notes. J’ai eu une formidable expérience à Tampa et j’ai vécu de très beaux moments. Je ne retiens que du positif et je ne veux pas revenir sur le passé. Ça ne donnerait rien et ce n’est pas mon genre. Je préfère regarder en avant et je serai prêt quand on me fera signe. À 42 ans, je pense avoir encore un bel avenir dans le hockey».
Il y a deux ans, Boucher est venu à six minutes d’atteindre la finale de la coupe Stanley, mais son équipe a subi une défaite de 1-0 dans le septième match contre Boston. Il était alors considéré comme un des hommes les plus compétents dans la nouvelle vague d’entraîneurs. On aimait son discours, ses tactiques et son comportement en général, mais les choses changent vite dans le monde du sport
L’hiver dernier, après un autre lock-out de merde, Boucher a dû composer avec plusieurs recrues, une équipe mal en point devant le filet et à la ligne bleue. De plus, le vétéran Vincent Lecavalier a raté un mois à cause des blessures. En bout de ligne, c’est Boucher qui a payé la note.
Il est plus facile de congédier l’entraîneur que les 20 joueurs. Ça ne règle rien, mais ça apaise les partisans. Steve Yzerman a donc fait comme les autres en limogeant son coach.
Pat Burns avait l’habitude de dire que les entraîneurs sont comme des pilotes de guerre. On sait combien ils sont quand ils partent, mais on ne sait jamais combien vont rentrer à la base.

MARTIN SAINT-LOUIS

Si Boucher préfère ne pas discuter des événements qui ont entraîné son congédiement, il ne se fait pas prier pour parler de son ancien protégé Martin Saint-Louis.

Martin Saint-Louis: un exemple à suivre pour tous les jeunes joueurs de hockey.

Martin Saint-Louis: un exemple à suivre pour tous les jeunes joueurs de hockey.

«Avec les règlements en vigueur depuis 2005, les petits joueurs ont plus de chance de se mettre en évidence, dit-il. Martin, lui, a réussi à se frayer un chemin quand c’était quasiment impossible de le faire. À Calgary, après une belle carrière universitaire au Vermont, il a accepté de jouer dans le quatrième trio et de se taper le sale boulot. Il a su faire face à de nouvelles responsabilités et il a dû faire preuve d’une grande force de caractère avant de devenir un joueur étoile. Je salue sa volonté de réussir et je pense qu’il est un exemple à suivre pour tous les jeunes joueurs de hockey».

BARDÉ DE DIPLÔMES

Originaire du Bas-du-Fleuve, Guy Boucher n’est pas un entraîneur comme les autres. Durant ses neuf années à l’université, il a étudié le génie, la biologie environnementale et l’histoire. Il possède également une maîtrise en psychologie sportive. Rarement voit-on un coach bardé de tant de diplômes.
Après avoir porté fièrement les couleurs des Redmen de McGill, il a fait ses classes dans le junior majeur à Rouyn-Noranda, à Rimouski et à Drummondville. Il a gagné deux coupes du Président et il a aidé des joueurs comme Mike Ribeiro, Sidney Crosby, Sean Couturier, Derrick Brassard et Gabriel Dumont à atteindre la Ligue nationale.
Son cheminement se compare un peu à celui de Mike Babcock, un autre ancien joueur des Redmen de McGill. Ce dernier a fait du bon boulot à Anaheim avant de mener les Red Wings à quelques championnats et à une conquête de la coupe Stanley. Il a aussi gagné la médaille d’or à Vancouver en 2010.
Tout ce que Boucher souhaite, c’est une deuxième chance. Reste à voir combien de temps on le fera patienter.

Tiger Woods ne fait plus peur à personne

Tiger Woods a beau dire qu’il a bien joué Muirfield et qu’il a réussi une tonne de bons coups, il y a quelque chose qui cloche dans son affaire et on commence à se demander s’il parviendra un jour à menacer sérieusement la marque de Jack Nicklaus pour le plus grand nombre de victoires (18) dans les tournois du Grand Chelem.

Il y a cinq ans, je croyais qu’il s’agissait là d’une formalité tant il dominait son sport, mais ce n’est plus vrai. Avec ses coups de bois erratiques et son fer droit qui le laisse tomber beaucoup trop souvent, Tiger ne fait plus peur à personne. Il fut un temps où sa seule présence suffisait à intimider l’adversaire. Ce n’est plus le cas. Les membres du top 20 ont haussé leur jeu d’un cran et ils sont tous capables de lui faire la vie dure.

Tiger Woods a beau dire qu'il joue bien, il n'arrive plus à imposer sa loin dans les tournois du Grand Chelem.

Tiger Woods a beau dire qu’il joue bien, il n’arrive plus à imposer sa loin dans les tournois du Grand Chelem.

À Muirfield, Woods s’est écrasé comme un chateau de sable après avoir mal amorcé la ronde finale. S’il est resté dans le colimateur jusqu’en milieu d’après-midi, c’est uniquement parce que les autres golfeurs éprouvaient eux aussi de sérieux ennuis sur un parcours super exigeant. Lorsque Phil Mickelson est passé en deuxième vitesse, tout le monde s’est retrouvé dans le brouillard, Tiger le premier.

Woods est le seul joueur à avoir gagné quatre épreuves de la PGA cette année. Il est aussi premier boursier. Cela signifie qu’il est encore bourré de talent, mais il semble avoir perdu cette magie dans les événements majeurs, spécialement le samedi et le dimanche, lorsque ça chauffe dans la cuisine. Un bon point en sa faveur: il est encore 6 ans plus jeune que «Phil The Thrill».

MICKELSON SAIT SE FAIRE AIMER

Cela dit, il faut donner à Mickelson tout le mérite qui lui revient. Il s’est tapé l’Omnium d’Écosse avant d’arriver à Muirfield et il était fin prêt à faire face aux cornemuses. Après l’avoir vu réussir quatre birdies dans les six derniers trous, Paul Azinger a déclaré: «Phil est sans l’ombre d’un doute un des meilleurs golfeurs de tous les temps».

Mickelson est aussi un favori de la foule parce qu’il a le tour de se faire aimer. En ce sens, il nous rappelle Arnold Palmer et Lee Trevino. Beaucoup plus distant avec les spectateurs, Woods suscite davantage le respect que l’amour. Son profil ressemble plus à celui de Nicklaus ou de Ben Hogan.

Le dernier tournoi du Grand Chelem aura lieu au club Oak Hill (Rochester), le mois prochain. Tiger sera prêt à faire feu, mais le doute s’est installé dans sa tête et il devra trimer dur pour mettre fin à sa disette. La victoire ne lui sera plus offerte sur un plateau d’argent.

Le jeune Irlandais Rory McIlroy en est un autre qui doit se poser de sérieuses questions. Il y a environ un an, il était l’homme à battre, la nouvelle coqueluche du golf. Depuis qu’il a changé d’équipement, rien ne va plus. Nick Faldo lui a conseillé de se concentrer davantage sur le golf, mais le «kid» ne semble pas avoir apprécié le commentaire de l’ancien champion.

MARDI EXPRESS

  • STEVE YZERMAN est déterminé à rajeunir Équipe Canada en vue des Jeux de SOTCHI. L’entraîneur MIKE BABCOCK, un des meilleurs de sa profession, sera secondé derrière le banc par Ken Hitchcock, Lindy Ruff et CLAUDE JULIEN.

    Steve Yzerman confiera une équipe plus jeune à Mike Babcock.

    Steve Yzerman confiera une équipe plus jeune à Mike Babcock.

  • CAREY PRICE aura-t-il une permission spéciale? Le camp d’évaluation ouvrira le 25 août et il se marie la veille.
  • Pourquoi a-t-on ignoré CAM WARD, excellent gardien des Hurricanes?
  • RYAN BRAUN se confond en excuses, mais il a triché et il doit payer la note (suspension de 65 parties). Dans les cercles bien informés, on croit que la peine infligée à ALEX RODRIGUEZ sera encore plus sévère.
  • Les DODGERS sont en feu après un début de saison lamentable. Ils ont gagné 22 de leurs 27 dernières parties.
  • JIM POPP a-t-il choisi le bon homme pour succéder à Marc Trestman? Sinon, est-ce la faute de MIKE MILLER?
  • Dormez-vous mieux depuis que KATE a accouché?
  • Au New Jersey, JAROMIR JAGR en sera à sa septième équipe en 20 ans.
  • Bravo à NICOLAS FORTIN, du club de golf de Lévis, qui a passé avec grand succès son test de jeu de l’AGP du Québec pour accéder au rang des professionnels. Issu du programme de Lévis Golf Académie, dirigé par PIERRE-LUC BERGERON, Fortin a réussi un pointage cumulatif de 137, sept coups sous la normale, dans le cadre du tournoi des Maîtres Desjardins Assurances.
  • L’équipe de professionnels de Lévis Golf Académie invite ses clients et leurs invités à une journée «découverte», dimanche, en guise de remerciement pour le support reçu depuis 2006. L’accueil se fait à 9h au club de LÉVIS. Entre 9h30 et 11h30, il y aura des cliniques d’une durée de 30 minutes. On peut s’enregistrer en cliquant sur l’adresse suivante: info@levisgolfacademie.ca
  • BRUNO BÉRUBÉ, directeur général du club de Lévis, a épousé sa belle GUYLAINE le mois dernier. Les deux travaillent ensemble sur un projet qui devrait se concrétiser très bientôt. Bruno songe à donner une nouvelle orientation à sa carrière.

    Sylvie Moreau et Michèle Mant étaient responsables de l'accueil lors de l'Omnium Claude Raymond à Saint-Jean. Elles posent ici avec l'ancien lanceur des Braves, des Astros et des Expos.

    Sylvie Moreau et Michèle Mant étaient responsables de l’accueil lors de l’Omnium Claude Raymond à Saint-Jean. Elles posent ici avec l’ancien lanceur des Braves, des Astros et des Expos.

  • À l’occasion des championnats québécois de cyclisme sur route à Saint-Georges-de-Beauce, le 18 août, LA CONFRÉRIE de l’omelette géante débarquera dans cette municipalité pour honorer la mairesse de Lac-Mégantic, COLETTE ROY-LAROCHE. On lui remettra tout l’argent amassé par les partenaires de l’événement: Vélos Rocky Mountain, les producteurs d’œufs de consommation, la Fédération des producteurs de lait et Cyclisme Canada qui a initié une importante levée de fonds à la suite de la tragédie qui a secoué toute la province.

LE MOT D’HUMOUR

Végétarien est un vieux mot indien qui signifie «mauvais chasseur».

Mickelson gagne le British Open et ajoute à sa légende

Pendant que Lee Westwood et Tiger Woods éprouvaient toutes sortes d’ennuis dans le sable ou l’herbe longue, Phil Mickelson a réussi quatre birdies dans les six derniers trous pour gagner le prestigieux British Open et ajouter à sa légende.

Une semaine après avoir gagné l’Omnium d’Écosse, le gaucher de 43 ans a offert une des plus belles performances de sa carrière sur les allées du club Muirfield en route vers son cinquième titre dans un tournoi du Grand Chelem.

Phil Mickelson a ajoutà à sa légende en gagnant le British Open avec panache. À 43 ans, il joue le meilleur golf de sa carrière.

Phil Mickelson ajoute à sa légende en gagnant le British Open avec panache. À 43 ans, il joue le meilleur golf de sa carrière.

«Je joue le meilleur golf de ma vie, a-t-il déclaré à la BBC. Je ne peux pas exprimer mon degré de satisfaction après avoir gagné ce tournoi. Jamais je n’oublierai le feeling que j’ai eu quand j’ai vu la balle disparaître dans la coupe au 18e trou».

Mickelson vit une relation amour-haine avec l’Omnium britannique à cause des nombreuses embûches qu’il faut éviter pour avoir du succès. «J’ai maintenant gagné trois des quatre tournois majeurs et je les aurais tous gagné avec un peu plus de veine à l’Omnium des États-Unis (où il a terminé deuxième à six reprises), a-t-il ajouté.

Depuis 1980, seulement quatre golfeurs ont gagné trois des quatre épreuves du Grand Chelem: Jack Nicklaus, Tom Watson, Tiger Woods et Mickelson. Ce dernier est aussi le premier gaucher depuis Bob Charles, il y a 50 ans, à mettre la main sur la Claret Jug.

Tiger Woods, en panne sèche depuis cinq ans, n’a jamais été capable de se mettre en marche en ronde finale. Même chose pour Lee Westwood qui a vécu une journée misérable avant de voir le trophée lui glisser entre les mains.

«J’ai frappé une tonne de bons coups cette semaine, mais j’ai eu du mal à m’adapter à la vitesse des verts après la première journée», a déclaré Woods, visiblement épuisé mentalement.

«J’ai commis quelques erreurs coûteuses entre le 7e et le 9e trou», a admis Westwood, déçu par la tournure des événements. Un gars comme Mickelson est parfaitement capable de réussir quatre birdies en fin de ronde et c’est ce qu’il a fait». Depuis 2008, c’est la huitième fois que Westwood termine parmi les trois premiers dans un tournoi majeur.

Adam Scott, champion à Augusta, a sonné la charge en milieu de journée, mais il n’a pas été capable de maintenir la cadence. Il se dit cependant confiant pour la suite des choses.

Il faut aussi souligner les efforts du combatif Ian Poulter. N’ayant plus rien à perdre, il a foncé tête première et joué une dernière ronde de 67, mais c’était trop peu trop tard.