YOGI: seul et unique!

Quand arrive la fin octobre, les feuilles mortes et la Série mondiale, je pense invariablement à Yogi Berra, ancien joueur étoile des Yankees. C’est à lui qu’on doit la fameuse expression «Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini».

La carrière de Berra a pris fin il y a plus de 50 ans, mais on parle encore de ce «drôle de moineau» qui a gagné 10 fois la Série mondiale en 14 tentatives et qui avait un don particulier pour frapper les tirs hors de la zone des prises. Ses 10 trophées de la Série mondiale valent tout autant sinon plus que les 11 bagues de la coupe Stanley d’Henri Richard.

L’ex-receveur et voltigeur des Yankees, âgé de 89 ans, est un petit homme trapu et peu élégant qui a frappé l’imaginaire du peuple américain. Les gens d’un âge certain se souviennent qu’il savait réellement quoi faire avec un bâton et une balle. Il était aussi dans une classe à part lorsque venait le temps de répondre aux questions des journalistes. Il avait toujours quelque chose de drôle à raconter.

Yogi Berra a gagné 10 Séries mondiale dans l'uniforme des Yankees. Il a aussi marqué l'imaginaire du peuple américain.

Yogi Berra a gagné 10 Séries mondiale dans l’uniforme des Yankees. Il a aussi marqué l’imaginaire du peuple américain.

Voici quelques-unes de ses perles:

  1. «Tous les lanceurs sont des menteurs ou des braillards».
  2. «Mickey Mantle était très bon golfeur, mais nous n’avions pas la permission de jouer au golf durant l’été. Seulement pendant le camp d’entraînement».
  3. «Plus personne ne va à ce restaurant. Il y a beaucoup trop de monde».
  4. «Même Napoléon a eu son Watergate».
  5. «Je ne blâme pas les joueurs pour les salaires d’aujourd’hui. Je blâme les propriétaires. Ce sont eux qui ont voulu leur donner autant d’argent. Tant pis pour eux».
  6. «Comment veux-tu réfléchir et frapper la balle en même temps? C’est impossible».
  7. «Je savais que ce record ne tomberait pas avant d’avoir été battu».
  8. «Les Petites Ligues de baseball sont une très bonne chose. Ça empêche les parents de traîner dans les rues».
  9. «Allez toujours aux funérailles des autres personnes. Sinon, elles n’iront pas aux vôtres».
  10. «Coupez donc la pizza en quatre. Je n’ai pas assez faim pour en manger six morceaux».
  11. «Ce gars-là frappe des deux côtés du marbre, ce qui en fait un joueur amphibien».
  12. «Le baseball est 90% mental. L’autre moitié est d’ordre physique».
  13. «L’avenir n’est plus ce qu’il était».
  14. «Je ne me blâme jamais si je tombe dans une léthargie. Je dis que c’est la faute du bâton. Et si ça continue, je change de bâton. Après tout, si je sais que ce n’est pas ma faute, pourquoi est-ce que je serais fâché contre moi?»
  15. «J’aimerais bien avoir une réponse à votre question parce que j’en ai marre de répondre à cette question-là».
  16. «Je suis très fier d’appartenir aux Yankees. Merci d’avoir rendu nécessaire cette fête en mon honneur».
  17. «Si le monde était parfait, il n’existerait pas».

    Yogi Berra a porté fièrement les couleurs des Yankees de 1947 à 1963.

    Yogi Berra a porté fièrement les couleurs des Yankees de 1947 à 1963. Il a cogné 358 circuits et fait compter 1430 points. Il a aussi frappé 12 longues balles en Série mondiale. C’est seulement six de moins que Mickey Mantle.

  18. «Si tu ne sais pas où tu t’en vas, tu risques d’aboutir au mauvais endroit».
  19. «J’ai participé à l’invasion de la Normandie… dans le sud de la France».
  20. «Habituellement, je fais une sieste de deux heures entre 13h. et 16h.»
  21. «La moitié des mensonges à mon sujet ne sont pas vrais».
  22. «On raconte que je suis laid. So what? Je n’ai jamais vu personne frapper la balle avec son visage».
  23. «Je suis très chanceux. Habituellement, il faut être mort pour avoir un musée en son nom. J’ai le mien et je suis toujours vivant».
  24. «Si les gens ne veulent pas venir au stade, personne ne les en empêchera».
  25. «Je n’achèterai pas une encyclopédie à mes enfants. Ils vont marcher comme tout le monde pour aller à l’école».

RALLIEMENT DES GIANTS

Les Giants de San Francisco ont cogné 16 coups sûrs, samedi soir, pour écraser les Royals 11-4 et niveler les chances dans la série.

Pablo Sandoval a cogné le plus gros coup sûr, un simple de deux points en fin de 6e manche. Buster Posey, Hunter Pence, Joe Panik, Gregor Blanco et le releveur Jusmeiro Petit ont également joué un rôle important dans la victoire des Giants.

Dimanche soir, l’excellent gaucher Madison Bumgarner (3-1, 1,40) tentera de donner les devants à son équipe avant de retourner à Kansas City. Son adversaire sera James Shields (5,07).

DANS LA LNH

  • Le CANADIEN continue de confondre les experts avec une fiche quasi parfaite (7-1) depuis le début du calendrier. C’est encore CAREY PRICE qui a mérité la première étoile face aux Rangers. Meilleur début de saison depuis 1961. Ayoye!
  • Victoire surprise des pauvres SABRES de Buffalo contre San Jose.
  • Le vieux JAROMIR JAGR a marqué en prolongation pour donner la victoire aux Devils à Ottawa.
  • FRANS NIELSON (qui ça?) a réussi le tour du chapeau dans un gain de 7-5 des Islanders contre Dallas.
  • SIDNEY CROSBY a inscrit son 5e but dans une victoire de 3-0 contre Nashville.