Le monsieur de Latrobe; Sather, Bergevin et Rapido

BOYNTON BEACH, Floride– Entre deux orages, samedi après-midi, j’ai réussi à jouer une douzaine de trous au magnifique Westchester Country Club avec mon fils Alex et Dan Harbaugh, un charmant monsieur de la Pennsylvanie qui passe ses hivers sous les palmiers.

Au bout d’une demi-heure, Dan m’a raconté qu’il était originaire de Latrobe, une petite ville rendue célèbre par Arnold Palmer et par la bière Rolling Rock. Ce n’est pas tout. Harbaugh est un ami de longue date de Palmer et de son frère Jerry et joue souvent au golf en leur compagnie durant la saison estivale.

Arnold Palmer: une légende à Latrobe et partout à travers le monde.

Arnold Palmer: une légende à Latrobe et partout à travers le monde.

«Le parcours de Latrobe mesure à peine 6200 verges, mais les allées sont très étroites et il faut absolument garder sa balle en jeu pour inscrire un bon pointage, dit-il. Lorsque je joue avec Arnold, nous ne parlons jamais de golf, seulement d’aviation. Il a fait le tour du monde en Lear-Jet et il a encore une grande passion pour les avions.

«Sur le parcours où il a grandi, Arnold insiste pour que les verts soit coupés très courts (12 degrés). Si tu envoies ta balle en-haut de la coupe, bonne chance. Mais ce qu’il faut surtout retenir, c’est sa gentillesse envers les membres et les visiteurs. Il se fait un devoir de faire le tour des tables, de jaser avec ses amis d’enfance et ses nombreux admirateurs. Dans la salle à dîner, je l’ai souvent vu interrompre son repas pour signer un autographe ou se faire prendre en photo. Il ne s’en fait plus des golfeurs comme lui ou Lee Trevino. Malheureusement, Arnie vient d’avoir 85 ans et il commence à montrer son âge. C’est la vie».

Il y a trois ou quatre ans, en route vers Augusta, j’ai eu le bonheur de visiter Latrobe avec mes collègues Réal Labbé et Denis Messier. Jerry Palmer nous a accueillis avec une extrême gentillesse. Il nous a fait visiter le bureau d’Arnold, sa collection de trophées et d’avions miniatures, sa boutique pour réparer les bâtons et le hangar où on a entreposé des milliers de souvenirs du «roi du golf». Je me suis même assis sur le vieux tracteur orange qu’utilisait son père Deacon pour couper le gazon au début des années 1950.

Arnold Palmer est un sujet inépuisable. J’ai hâte de voir s’il sera en mesure de participer au tournoi «Par 3» à Augusta, le mois prochain.

Le vieux renard

Dimanche, soleil radieux et journée de rêve au club Westchester, mis à part un malheureux double-bogey au 16e trou. Vraiment pas facile de quitter les bancs de neige et de jouer la normale!

Glen Sather est un vieux renard. C'est la 12e année de suite qu'il bouge avant la date limite des transactions.

Glen Sather est un vieux renard. C’est la 12e année de suite qu’il bouge avant la date limite des transactions.

Une fois de retour au condo, j’ai suivi avec intérêt le «show des échanges» à TSN. Beaucoup de bla-bla, mais c’est pas vilain pour les cotes d’écoute.

Le plus gros joueur jusqu’ici à la table de poker s’appelle GLEN SATHER. Le vieux renard a réussi à mettre la main sur le défenseur Keith Yandle (des Coyotes) et sur l’attaquant James Sheppard (des Sharks). Il croit évidemment que ces deux joueurs aideront les Rangers à atteindre la finale de la coupe Stanley une deuxième année de suite.

Les Red Wings ont amélioré un petit peu leur attaque en allant chercher Erik Cole à Dallas. Pour ce qui est des Blackhawks, ils ont amélioré sensiblement leur sort à la ligne bleue avec Kimmo Timonen et au centre avec Antoine Vermette. De toute évidence, ils gardent espoir de gagner une autre coupe… surtout si Patrick Kane peut revenir au jeu avant la fin des séries.

L’an passé, ce sont les KINGS de Los Angeles qui ont réussi la meilleure transaction avant l’heure limite. Ils ont obtenu MARIAN GABORIK pour une chanson et il leur a donné 14 buts en 22 parties dans les séries de championnat.

Ça se poursuit jusqu’à 15h. lundi.

Bergevin bouge

  • DERNIÈRE HEURE: Le Canadien obtient le défenseur JEFF PETRY, des Oilers, en retour de deux choix de repêchage en juin 2015. Une bonne équipe n’a jamais trop de profondeur à la ligne bleue. MARC BERGEVIN n’est pas très bavard, mais il n’a pas les deux pieds dans la même bottine. Flynn et Mitchell: on verra.

    Marc Bergevin n'a pas les deux pieds dans la même bottine.

    Marc Bergevin n’a pas les deux pieds dans la même bottine.

  • Heureuse retraite à PIERRE FOGLIA et à RONALD KING, de La Presse.
  • Les statistiques de CAREY PRICE sont hallucinantes depuis la mi-janvier. Le CANADIEN est très chanceux d’avoir un gardien de but de ce calibre. Le cowboy se hisse rapidement dans la lignée des Durnan, Plante, Dryden et Roy.
  • MAUDE-AIMÉE LEBLANC a joué 80 en ronde finale en Californie. Elle avait pourtant joué 66 la veille. Il y a encore du travail à faire!
  • ANTHONY DUCLAIR sera-t-il plus heureux en Arizona?
  • PEDRO MARTINEZ sera le deuxième lanceur de l’histoire à entrer au Panthéon du baseball avec la casquette des RED SOX. Le premier a été LEFTY GROVE.

    Yvon Lambert: «Scotty avait toujours un plan A, un plan B et un plan C».

    Yvon Lambert: «Scotty avait toujours un plan A, un plan B et un plan C».

  • YVON LAMBERT au sujet de son ancien patron SCOTTY BOWMAN: «Il avait toujours un plan A, un plan B et un plan C. Scotty est le meilleur que j’ai vu derrière un banc. Il ne craignait pas de prendre des décisions. Il pouvait aussi engueuler ses joueurs quand il n’était pas satisfait… sauf BOB GAINEY et SERGE SAVARD».
  • ALEX OVECHKIN a inscrit son 41e but de la saison, dimanche soir, dans une victoire de 4-0 contre Toronto. Ses chances d’enlever à nouveau le trophée MAURICE-RICHARD sont excellentes.
  • MATHIEU PAPINEAU a marqué deux buts dans la victoire de MARIEVILLE contre Lac-Mégantic. L’autre série demi-finale opposera Coaticook à Waterloo.
  • DAVID DUVAL, ex-champion du British Open, est maintenant analyste pour le GOLF CHANNEL. Duval a été un des rares golfeurs à jouer 59 sur le circuit de la PGA.
  • FRANK SINATRA aurait eu 100 ans à la fin de la présente année, plus précisément le 12 décembre. À partir de mercredi, une exposition lui rendra hommage au LINCOLN CENTER de New York.

Le mot d’humour

Le gars est pauvre comme Job et n’a même pas un lit pour se coucher. Pourtant, on raconte qu’il est dans de beaux draps!