Tiger Woods déçoit de nouveau ses admirateurs

Pas facile de reprendre sa place au sommet après une si longue absence, même pour Tiger Woods.

Deux semaines après avoir gagné le tournoi de Jack Nicklaus en Ohio, Woods semblait prêt à ajouter un 15e titre majeur à sa collection. Au lieu de cela, il a joué un malheureux 75 en troisième parcours de l’Omnium des Etats-Unis au grand désespoir de ses millions de partisans.

Tiger Woods

Tiger Woods n'entendait pas à rire après avoir joué 75 en troisième ronde de l'Omnium des Etats-Unis. Ses chances de victoire sont nulles si on se fie à son passé.

Il a si mal joué qu’il se retrouve à cinq coups des meneurs Jim Furyk et Graeme McDowell avant la ronde finale. Si on se fie au passé, ses chances de l’emporter sont carrément nulles car il n’est jamais venu de l’arrière pour gagner un tournoi majeur.

Son dernier titre du Grand Chelem remonte à l’été 2008. Jouant quasiment sur une seule jambe, il avait eu raison de Rocco Mediate à Torrey Pines après un duel endiablé.

Par contre, on devrait assister dimanche à une lutte de tous les instants entre Furyk et McDowell. Champion en 2003, Furyk est le «col bleu» le plus tenace de la PGA. Il ne lâche jamais prise. McDowell, vainqueur à Pebble Beach il y a deux ans, prend lui aussi les allures d’un «bulldog» quand il sait qu’il a de bonnes chances de l’emporter.

Les deux hommes se connaissent très bien, d’autant qu’ils ont joué ensemble les deux premières rondes du tournoi.

Sur un parcours aussi difficile que celui de San Francisco, ils devront y mettre toute la gomme car plusieurs bons joueurs qui sont encore dans la course, dont Lee Westwood, Ernie Els, Fredrik Jacobson, Jason Dufner et Beau Hossler, un golfeur de 17 ans qui n’a pas froid aux yeux. On peut aussi ajouter les noms de Retief Goosen, Martin Kaymer et Matt Kuchar.

On dit souvent que l’Open des Etats-Unis est le tournoi le plus dur à gagner avec celui de Grande-Bretagne. On devrait avoir droit à un spectacle de choix durant la dernière journée.