Talbot est triste pour son ami Henri Richard

Longue conversation avec l’ex-défenseur Jean-Guy Talbot, jeudi matin.

Depuis son havre de paix à Cap-de-la-Madeleine, l’ancien joueur du Canadien regarde couler le grand fleuve derrière la maison et ne peut s’empêcher d’être triste en pensant à tous ses amis qui embarquent dans le grand train de l’éternité.

Durant la dernière année, Talbot a vu mourir Jean Béliveau, Gilles Tremblay, Dollard Saint-Laurent, Carol Vadnais et Claude Ruel en plus de Colette Saint-Germain, la femme de Mario Tremblay. Les funérailles du Grand Jean l’ont secoué assez pour qu’il doive consulter un médecin parce qu’il avait les nerfs en boule.

Henri Richard et Jean-Guy Talbot en des temps plus heureux.

Henri Richard et son grand ami Jean-Guy Talbot en des temps plus heureux.

«De la dynastie des années 1950, il ne reste plus que huit joueurs: Dickie Moore, Henri Richard, Bert Olmstead (89 ans), Marcel Bonin, Phil Goyette, Don Marshall, André Pronovost et moi, dit-il. Les gars s’en vont un par un. Disons qu’il nous reste pas mal moins de joueurs sur la glace! Je me considère chanceux d’être encore en santé. Mon dos me cause parfois des ennuis, mais pour le reste, ça va. Je touche du bois. Quand tu mènes une bonne vie, tu finis toujours par être récompensé!»

Mourir en silence

Cette semaine, Talbot a lâché un coup de fil à Lise Richard pour avoir des nouvelles de son vieux complice. Henri ne va pas bien du tout. La terrible maladie d’Alzheimer fait son oeuvre et il a perdu beaucoup de poids. Il est renfermé «dans sa bulle», ne parle presque plus. Comme s’il attendait la mort en silence…

«Ça me crève le coeur, dit Talbot. Henri et moi avons vécu tellement de bons moments ensemble. Sa famille et la mienne étaient très proches. Ça me fait aussi de la peine pour Lise. C’est encore plus dur à vivre pour elle que ça peut l’être pour Henri».

En plus d’être solide sur ses patins, Talbot était un champion pour jouer des tours à ses coéquipiers, mettre du «pep» dans le vestiaire et durant les longs voyages en train. Il a vécu tous ces championnats avec beaucoup d’intensité, mais il réalise que la gloire est éphémère.

«La seule leçon que je peux en tirer, c’est de vivre au jour le jour et de profiter de chaque moment qui passe. J’ai du mal à croire que je suis rendu à 83 ans. Il n’y a pas si longtemps, j’étais sur la glace avec les boys», conclut-il.

Amère défaite à Edmonton

Après avoir subi une dégelée de 5-1 à Vancouver, le Canadien a trouvé le moyen de laisser filer une avance de trois buts et d’encaisser un revers de 4-3 contre les jeunes Oilers.

«C’est une défaite très difficile à accepter, a dit MICHEL THERRIEN lors d’un bref point de presse. À partir de la deuxième période, nous avons dévié complètement de notre plan de match». Il aurait sûrement aimé en dire davantage, mais il s’est retenu. La tenue de son équipe dans les quatre dernières parties est très décevante.

Carey Price: zéro en 4 à Edmonton.

Carey Price: zéro en 4 à Edmonton.

LEON DRAISAITL  été la grande vedette des Oilers. Il a marqué deux buts, dont celui de la victoire, 62 secondes avant la fin des hostilités.

CONNOR McDAVID, qui est appelé à connaître une grande carrière dans la Ligue nationale, a mérité deux passes et la deuxième étoile. Il a fait un jeu de toute beauté sur le but égalisateur de BENOÎT POULIOT.

À noter que c’était la quatrième défaite de CAREY PRICE en autant de parties à Edmonton.

ALEXANDER SEMIN, qui se traîne les pieds depuis le début du calendrier, n’était pas en uniforme.

Mentionnons enfin que le trio d’ALEX GALCHENYUK a terminé la soirée avec un seul tir au but. Le jeune homme aura besoin d’aide pour réussir sa carrière au centre.

Le Canadien joue à CALGARY vendredi soir. On peut s’imaginer que les joueurs auront droit à un p’tit sermon avant d’affronter la troupe de BOB HARTLEY.

En bref

  • Superbe victoire de L’Impact (3-0) contre le FC Toronto. Un beau moment dans la vie de PATRICE BERNIER (un but et une passe).
  • TONY MARINARO, grand promoteur de notre équipe de soccer, a été invité à SONNER LA CLOCHE. Une soirée qu’il n’oubliera pas de sitôt.
  • DON MATTINGLY, ancien joueur étoile des Yankees, devient le 17e gérant de l’histoire des MARLINS et le huitième depuis 2010! Il a signé un contrat de quatre ans.
  • MAXIME TALBOT a été cédé au club-école des Bruins. Pas drôle de vieillir!
  • TOM BRADY a lancé quatre passes de touché pour mener les Patriots (7-0) à une victoire convaincante contre les Dolphins de Miami. L’équipe de BILL BELICHICK est quasiment imbattable au stade Gillette.
  • Les Ontariens DANNY KING et BILL WALSH Jr. ont gagné le championnat canadien Nike aux BERMUDES.

    Alex Anthopoulos: ça prend du cran pour refuser un contrat de cinq ans.

    Alex Anthopoulos: ça prend du cran pour refuser un contrat de cinq ans.

  • Je connais très peu ALEX ANTHOPOULOS, mais je trouve qu’il a du «guts» pour refuser un contrat de CINQ ANS avec les Blue Jays sous prétexte que les conditions de travail ne le satisfont pas. Comme tout le monde, je lui souhaite d’avoir l’occasion de relever un nouveau défi dans UNE AUTRE VILLE.
  • MARK MELANCON, des Pirates, et ANDREW MILLER, des Yankees, ont été proclamés MEILLEURS RELEVEURS du baseball en 2015. Melancon a protégé 51 victoires pour les Pirates. Miller en a préservé 36. Il a aussi enregistré 100 retraits sur des prises contre seulement 20 buts sur balles.
  • JOHN PARISELLA lance un nouveau livre: «La politique dans la peau».
  • Les OILERS devront éventuellement échanger un ou deux de leurs jeunes joueurs pour mettre la main sur un DÉFENSEUR NUMÉRO UN.
  • JUSTIN TRUDEAU et sa petite famille font la Une de Paris Match.
  • YVAN MASSÉ, un fidèle lecteur des Cantons de l’Est, reste fidèle aux BRUINS malgré les départs de Lucic et Hamilton.

Le dentiste

Au bar, coup de foudre instantané entre une jolie dame et un monsieur distingué. Le temps de le dire, ils sont rendus au motel.

Le monsieur enlève sa chemise et se lave soigneusement les mains avant de passer à l’action.

«Tu dois être dentiste pour te laver les mains aussi souvent?», demande la jolie fille.

– «Oui, ma chère», répond-t-il.

Ils font finalement l’amour, puis elle lui glisse à l’oreille: «Tu dois être un excellent dentiste».

– «Comment fais-tu pour le savoir?»

– «Figure-toi que je n’ai rien senti!»