Souvenirs de la coupe Ryder et Java du jeudi

Après avoir assisté au tournoi des Maîtres, au British Open et au championnat de la PGA, j’avais terriblement envie de vivre l’aventure de la coupe Ryder. Dieu merci, mon voeu a été exaucé à trois reprises:

En ce beau dimanche de septembre 2004, je saute dans mon vieux Buick en direction de Détroit. En filant à vive allure sur la 401 à travers Toronto-la-pure, j’écoute à la radio le reportage de l’Omnium canadien où Mike Weir, sans doute trop nerveux, n’arrive pas à arracher la victoire à Vijay Singh.

Après une courte nuit en banlieue de Sarnia, il ne reste plus qu’à franchir la frontière pour atteindre la ville délabrée où Joe Louis,  Gordie Howe, Ty Cobb et Steve Yzerman se sont couverts de gloire. Une fois rendu à l’hôtel, je gare mon bolide dans le terrain de stationnement en espérant qu’il soit encore là quelques jours plus tard.

Fort heureusement, un service de navettes nous chaque demi-heure conduit à Bloomfield et au club Oakland Hills, théâtre du grand fait d’armes de Ben Hogan au début des années 1950.

Colin Montgomerie a mené les Européens à la victoire à Détroit en 2004.

Colin Montgomerie a mené les Européens à la victoire à Détroit en 2004.

Les mots me manquent pour décrire la beauté des lieux et l’ambiance qui règne sur le parcours. Dans la salle de presse, les journalistes se penchent sur la décision d’Hal Sutton de jumeler Tiger Woods à Phil Mickelson pour les matchs en duo. Catastrophe! Les deux hommes ne sont pas faits pour travailler ensemble et on assiste bientôt à la nette domination des Européens. Le dimanche après-midi, Colin Montgomerie est porté en triomphe sur le vert du 18e trou pendant que Sutton se perd dans ses analyses.

En Irlande

Deux ans plus tard, je prends la route de l’Irlande pour assister à une autre déconfiture des Américains sur les allées du K Club. Un match à sens unique dont on se rappelle uniquement parce que c’est la première compétition de Darren Clarke depuis la mort de son épouse. Ses coéquipiers se serrent les coudes pour conserver la coupe, puis se saoulent la gueule devant la caméra. Jamais vu des champions plus «cockys» et plus fringants.

À la fin du tournoi, je profite de trois jours de congé avec madame pour visiter Dublin et la région de Killarney. Les paysages sont féériques, les Irlandais super gentils. J’adore leur bière et leur musique. Je retournerais là-bas demain matin.

Au Kentucky

À l’automne 2008, me voici à Lexington, Kentucky. Sans le savoir, c’est ma dernière assignation d’importance pour un certain journal de la rue Frontenac.

Alors qu’un peu tout le monde prévoit un autre triomphe des Européens, Paul Azinger fouette ses troupes, utilise la foule comme 13e joueur et mène les USA à une victoire convaincante.

Mon hôtel est situé à deux pas de Churchill Downs, mais je n’ai pas le temps de visiter la mecque des courses de chevaux. Par contre, j’accepte une invitation pour assister à une cérémonie en l’honneur de Muhammad Ali près du musée qui porte son nom.

Malade, Muhmmad Ali ne pouvait même pas se lever debout pour s'adresser à la foule.

Malade, Muhmmad Ali ne pouvait même pas se lever debout pour s’adresser à la foule.

Déjà sérieusement hypothéqué par la maladie Parkinson, le grand champion ne peut même pas quitter sa chaise pour s’adresser à la foule. C’est son épouse qui doit le faire à sa place. Comme tant d’autres boxeurs avant et après lui, Ali n’a pas su s’arrêter à temps.

En fin de semaine, le tournoi de la coupe Ryder aura lieu sur le parcours centenaire du club Gleneagles, en Écosse. Préparez-vous à d’autres coups d’éclat.

JAVA DU JEUDI

  • CLAYTON KERSHAW a battu les Giants 9-1 pour donner aux DODGERS le championnat de la division Ouest pour une deuxième année de suite. Les millions de MAGIC JOHNSON et de ses associés finissent par porter fruit.

    Clayton Kershaw a mené les Dodgers au championnat de leur division pour une 2e année de suite. Il pose ici avec le légendaire Sandy Koufax.

    Clayton Kershaw a mené les Dodgers au championnat de leur division pour une 2e année de suite. Le brillant lanceur gaucher pose ici avec le légendaire Sandy Koufax.

  • Kershaw termine la saison avec 21 victoires en 27 départs et une moyenne de points mérités de 1,77. Il a de très bonnes chances de mériter le trophée CY YOUNG et celui du joueur par excellence (MVP). Parmi ses admirateurs, il y a CURT SCHILLING, analyste au réseau ESPN et ancien lanceur des Red Sox.
  • TOM LAPOINTE, qui vit à Los Angeles, et mon ancien collègue ROBERT CADIEUX sont de grands partisans des Dodgers.
  • J’apprends le décès de LUCILLE TREMBLAY, partisane du Canadien et grande bénévole du tournoi midget d’AMOS. Lulu connaissait bien SERGE SAVARD, Réjean Houle et Larry Robinson. Elle était au Forum le soir où le CH a remporté sa dernière coupe Stanley. Mes condoléances à toute la famille.
  • JUSTINE CLOUTIER, de Waterville, excelle dans les sports équestres. Âgée de 19 ans, elle étudie en ergothérapie à l’Université de Sherbrooke et souhaite devenir vétérinaire.
  • Il y a 25 ans aujourd’hui, ROBERT BOURASSA était reporté au pouvoir avec 92 députés.
  • Le sportif ALAIN GAGNÉ, de Windsor, a perdu sa bataille contre le cancer. Il avait seulement 55 ans. Mes sympathies à la famille.
  • LA PENSÉE DU JOUR: «Un sourire coûte moins cher que l’électricité et procure autant de lumière».
  • En dernière heure, j’apprends aussi la mort subite d’ULRICK CHÉRUBIN, maire d’Amos depuis 2002. Il avait 70 ans. Originaire d’Haïti, il était un grand amateur de baseball. Mes condoléances à la famille.
  • Journée de rêve au club VENISE. Je vous en parle dans une prochaine chronique.