Scott dédie sa victoire à Greg Norman

AUGUSTA, Géorgie— Le grand Adam Scott affichait son plus beau sourire quand il s’est présenté dans la salle de presse suite à sa victoire dans le 77e tournoi des Maîtres.

«C’est tout simplement incroyable, a-t-il dit. Je suis un fier Australien et j’espère que mes compatriotes sont contents, de même que les gens de la Nouvelle-Zélande! Je remercie ma mère, ma soeur ainsi que tous ceux et celles qui m’ont aidé à atteindre mon objectif.

«Il y a eu plusieurs champions en Australie avant moi. Il faut croire que c’était écrit dans le ciel que je devienne le premier joueur de mon pays à gagner le Masters. Cette victoire, je la dédie à Greg Norman qui a longtemps été le meilleur joueur de la planète et qui a inspiré toute une génération de golfeurs».

La carrière de Scott battait de l’aile lorsque Norman l’a invité à faire partie de son équipe en vue de la coupe des Présidents. «C’est la poussée dont j’avais besoin pour relancer ma carrière», a-t-il dit.

Naturellement, Scott a rendu hommage à son coriace adversaire. «Je connais Angel Cabrera depuis un bon moment. Nous ne pouvons pas échanger facilement à cause de la barrière de langues, mais il existe entre nous un respect réciproque. Il aurait pu gagner autant que moi aujourd’hui. J’ai dû puiser au fond de moi-même pour triompher. Au deuxième trou de prolongation, j’avais vraiment du mal à lire la ligne parce qu’il commençait à faire noir. Steve Williams (son caddie) m’a dit de viser deux balles à droite et il a vu juste».

Comme tous les champions, Scott a eu de la veine lorsque sa balle a refusé de visiter le ruisseau du 13e trou. «Un gros coup de chance», a-t-il avoué.

Bon prince dans la défaite, Cabrera a déclaré: «Mon coup d’approche au 18e aurait pu m’assurer la victoire, mais la balle a refusé de pénétrer dans la coupe. C’est ça, le golf. Je lève mon chapeau devant Adam. Il est un vrai champion et une très bonne personne. Nous avons joué ensemble dans la coupe des Présidents et je suis content pour lui. Il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur».