Savard: «Le Canadien a un bon homme entre les mains»

Serge Savard et Geoff Molson sont persuadés d’avoir choisi le bon homme pour relancer le Canadien après un très long purgatoire.

«Nous avons rencontré d’autres candidats, mais Marc Bergevin a pris la pôle assez rapidement, a déclaré Serge Savard lorsque nous l’avons joint à sa résidence d’Hilton Head. Je l’ai aimé dès le départ. Il possède un très bon jugement et il a bien répondu à toutes nos questions. Je pense que le Canadien a un très bon homme entre les mains».

Serge Savard

Serge Savard n'a que de bons mots pour le nouveau directeur général du Canadien. «C'est un gros travaillant et il possède un très bon jugement, dit-il. Le Canadien a un bon homme entre les mains».

Savard et Molson ont eu deux longues réunions avant le nouveau patron hockey de la «Sainte Flanelle». Il était 14h., lundi après-midi, lorsqu’ils ont arrêté leur choix sur l’ex-défenseur des Blackhawks, des Blues et du Lightning de Tampa Bay. Lundi soir, Geoff Molson a soupé avec Bergevin pour discuter de contrat. C’est finalement mardi soir que Bergevin a accepté l’offre de son nouveau patron, devenant ainsi le 17e directeur général de l’organisation du Canadien.

«Marc est un gros travaillant, ajoute Savard. Il a joué dans la Ligue nationale pendant 20 ans et il a fait ses classes à tous les niveaux. Il est aussi capable d’écouter les autres avant de se faire une idée».

Quelques minutes après la conférence de presse du Canadien à Brossard, Geoff Molson a déclaré sur les ondes de RDS qu’il avait fait bon ménage avec Serge Savard durant le processus de sélection, puis il a ajouté: «Nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Serge peut encore amener beaucoup de choses à cette organisation. J’aimerais le garder pas trop loin de moi».

Qu’en pense le principal intéressé? «J’ai aimé participer au processus de sélection, répond-il. Cela a été très intéressant, surtout quand tu vois le résultat final. Je ne connaissais pas Geoff Molson intimement, mais nous avons appris à nous connaître. Je l’ai trouvé très bien. Il écoutait tout ce que j’avais à raconter. Je ne peux pas en dire beaucoup plus pour le moment. Je ne sais pas ce qu’il a en tête (à mon sujet). On verra».

À 66 ans, le grand Serge profite d’une semi-retraite bien méritée. Il obtient beaucoup de succès dans le monde de l’immobilier avec ses associés Bernard Thibault et Mario Messier. Il sera sûrement tenté de dire oui si Geoff Molson lui offre un poste de conseiller spécial. Comme disent les Anglais, «time will tell».