Savard: «Galchenuyk est un joueur de centre»»

Serge Savard est d’avis que le Canadien n’a pas encore atteint le niveau des quatre équipes qui font partie du carré d’as, mais il croit que son avenir est rose avec Carey Price devant le filet, une solide brigade défensive et le jeune Alex Galchenyuk au poste de joueur de centre numéro un.

Serge Savard est persuadé qu'Alex Galchenyuk a le talent et le physique pour devenir un joueur étoile dans la Ligue nationale.

Serge Savard est persuadé qu’Alex Galchenyuk a le talent et le physique pour devenir un joueur étoile dans la Ligue nationale.

«J’avais prévu la victoire du Lightning contre le Canadien, affirme l’ancien défenseur étoile, membre du Panthéon du hockey. Il ne faut pas oublier que Max Pacioretty n’était pas remis à 100 pour cent de sa commotion cérébrale. Il est un rouage très important dans l’attaque du Canadien.

«À la suite de l’élimination du CH, on a beaucoup parlé de l’absence d’un gros joueur de centre. Ça me fait rire un peu. On l’a déjà notre gros joueur de centre. Il s’appelle Alex Galchenyuk et il a 21 ans. Qu’on le laisse jouer et qu’on lui fasse confiance. C’est lui, l’avenir du Canadien».

Voilà de quoi faire réfléchir Marc Bergervin, Michel Therrien et toute l’organisation du Canadien.

Savard est de ceux qui croient qu’un bon joueur de hockey peut se distinguer dans différents rôles. Il cite en exemple Maurice Richard qui lançait de la gauche et se débrouillait plutôt bien comme ailier droit (544 buts et huit coupes Stanley). Même chose pour Yvan Cournoyer (428 buts et 10 coupes Stanley).

«Quand je suis arrivé avec le Canadien, j’étais défenseur droit, mais il n’y avait pas de place pour moi du côté droit. J’ai donc appris à jouer à gauche. Un soir, Toe Blake m’a dit d’aller jouer à l’avant pour tuer une punition. Je suppose que j’ai bien fait les choses parce que j’ai continué longtemps à remplir ce rôle, poursuit le Sénateur.

«Ne vous inquiétez pas inutilement pour Galchenyuk. Il a le talent et le physique pour devenir une grande vedette dans la Ligue nationale».

VERMETTE TRANCHE EN PROLONGATION

Dans un match qu’ils n’avaient pas le droit de perdre, samedi soir, les Blackhawks de Chicago ont battu les Ducks d’Anaheim 5-4 en deuxième prolongation, créant ainsi l’égalité 2-2 dans la série demi-finale.

Ancien joueur des Coyotes, Antoine Vermette a donné la victoire aux Blackhawks en 2e période de prolongation.

Ancien joueur des Coyotes, Antoine Vermette a donné la victoire aux Blackhawks en 2e période de prolongation.

C’est Antoine Vermette, laissé de côté lors du match précédent, qui a inscrit le but de la victoire sur son propre retour de lancer. Il s’agit évidemment du plus gros but de sa carrière.

«Ce n’est pas facile d’être mis de côté dans une série comme celle-là, a déclaré le capitaine Jonathan Toews. Chapeau à Antoine. Il faut que tu sois prêt lorsque la cloche sonne et il a bien répondu».

Vermette est un ancien joueur des Tigres de Victoriaville.

Les Blackhawks se dirigeaient vers une victoire relativement facile quand ils ont laissé filer une avance de 3-1 en troisième période. Les visiteurs ont alors marqué trois buts en l’espace de 37 secondes. Il a fallu que Patrick Kane trouve le fond du filet en fin de rencontre pour sauver les Hawks et forcer la prolongation.

Le record pour les trois buts les plus rapides (en séries) est de 29 secondes. Il a été établi par les Maple Leafs contre les Flames d’Atlanta en 1979. Dans le temps où les Leafs participaient aux séries…

Corey Crawford, quelque peu chancelant en troisième, s’est racheté de belle façon en bloquant 17 rondelles en première période supplémentaire. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette série nous en fait voir de toutes les couleurs.

«Toutes les parties ont été excitantes, a souligné Bruce Boudreau, entraîneur des Ducks. Chaque fois qu’une équipe commet une erreur, il semble que l’autre club en profite. Ce sera maintenant une série 2 de 3».

La victoire des Blackhawks était leur quatrième en prolongation contre aucune défaite.

Enfin, un petit mot sur l’arbitrage qui laissait grandement à désirer samedi soir. Ce n’est pas la première fois dans cette ligue que les officiels ferment les yeux lorsque l’enjeu est grand.

DÉCÈS D’ALBERT LADOUCEUR

Le collègue Albert Ladouceur, du Journal de Québec, a finalement perdu sa longue bataille contre le cancer du pancréas. Il avait 63 ans.

Albert Ladouceur a finalement perdu sa longue bataille contre le cancer du pancréas. Il avait 63 ans.

Albert Ladouceur a finalement perdu sa longue bataille contre le cancer du pancréas. Il avait 63 ans.

Natif de Montréal, Albert a couvert les activités des Nordiques de 1979 à 1995. Après le départ de l’équipe pour le Colorado, il est devenu chroniqueur. Il a écrit son dernier article à la mi-avril.

Malgré la maladie qui le tenaillait, Albert a aussi publié deux livres avant de mourir: Déjoué par le cancer et Raconte-moi les Nordiques.

«Albert adorait les Nordiques et la ville de Québec», a déclaré Jean Pagé à TVA Sports en apprenant la mort de son ami Albert. «Un vrai pro», a renchéri Michel Bergeron. «Un excellent conseiller», a poursuivi Stéphane Cadorette.

Une simple question: faut-il mourir du cancer pour recevoir toutes ces accolades?

On lui rendra hommage avant le match des Remparts, dimanche, dans le cadre du 97e tournoi de la coupe Memorial.

Mes plus sincères condoléances à son épouse Céline et à sa famille.