En 1967, les Blackhawks de Chicago ont échangé Phil Esposito, Ken Hodge et Fred Stanfield en retour de trois joueurs. Qui sont-ils?
(La réponse: mardi matin)
En 1967, les Blackhawks de Chicago ont échangé Phil Esposito, Ken Hodge et Fred Stanfield en retour de trois joueurs. Qui sont-ils?
(La réponse: mardi matin)
Dans la vaste campagne de North Hatley, le chant des ruisseaux et les cris des corneilles annoncent le retour du printemps. Rien de mieux qu’une longue marche dans la nature pour se nettoyer les poumons et se rafraîchir les idées.
Lorsque le soleil s’est mis à tomber sur la montagne d’Orford, j’ai sauté dans ma bagnole et je me suis rendu à l’aréna de Magog pour assister au match entre les Anciens Canadiens et les célébrités locales. En fait, j’avais plus envie de discuter de hockey avec de vieilles connaissances.
Pendant qu’Erik Cole marquait les trois buts les plus rapides de sa carrière, il a été beaucoup question des malheurs du Canadien, de Geoff Molson, de Vincent Damphousse et de Patrick Roy dans le vestiaire des visiteurs.
Richard Sévigny et Gilbert Delorme ont dit souhaiter que M. Molson donne une grand coup de balai sur la patinoire et au deuxième étage tandis que Guy Carbonneau, prêt à retourner dans le feu de l’action si jamais on lui fait signe, a exprimé le voeu qu’on ne nous arrive pas avec un nouveau plan quinquennal.
Comme tous les partisans du Canadien, Carbo n’a pas aimé ce qu’il a vu cet hiver. Ça lui fait mal de voir son ancien club s’enliser dans les bas-fonds de la LNH.
Jean-Guy Rancourt, qui fête 40 ans de journalisme dans la région de Magog-Orford, a failli échapper son calepin de notes lorsque Guy Lafleur lui a confié qu’il verrait davantage Patrick Roy dans le rôle de directeur général.
«Il a acquis assez d’expérience pour tirer les ficelles, a dit Flower. Patrick est un gagnant, un homme fier, et il sait très bien ce que veulent les partisans du Canadien. Il est capable d’en mener large et je crois sincèrement qu’il serait plus utile comme directeur général».
Curieusement, Lafleur n’est pas convaincu que Roy soit le candidat idéal pour succéder à Randy Cunneyworth derrière le banc, mais il précise que c’est une question de feeling.
Pourtant, Roy a confié à des proches qu’il préférait le métier d’entraîneur et qu’il se trouvait trop jeune, à 46 ans, pour devenir directeur général d’une équipe de la Ligue nationale. Ce qui est absolument certain, c’est qu’il a beaucoup de passion et de caractère. Il amènerait une énergie nouvelle derrière le banc. Il lui arrive d’être arrogant et de sauter les plombs, mais il ne laisse personne indifférent.
Si jamais on lui confie la tâche de diriger le Canadien, ça va brasser dans la cabane! Il faudra lui trouver un adjoint capable de le calmer à l’occasion. En tout cas, cette histoire n’a pas fini de faire jaser.
Demain, je vous offrirai les échos de mon passage à Magog.
Si Geoff Molson écoute le moindrement les doléances de milliers de partisans du Canadien et de plusieurs anciens joueurs, il n’aura d’autre choix que de faire le grand ménage dans son organisation durant les prochaines semaines.
«Il y a plusieurs facteurs qui expliquent les déboires du Canadien cette saison, mais je pense sérieusement que le temps est venu de donner un grand coup de balai, déclare l’ex-gardien de but Richard Sévigny. Ça prend un renouveau total au sein de l’organisation. Il faut se donner une nouvelle philosophie d’entreprise et s’en tenir au nouveau plan de match.
«Je crois qu’il faut faire comme au début des années 1980 quand on a congédié les frères Grundman, le Prof Caron, Bob Berry et d’autres membres de l’organisation. Ça prend un grand coup de barre pour redresser la situation et ramener la fierté au sein de l’équipe. Si on pouvait embaucher deux ou trois francophones en même temps, des gars qui ont le Canadien à coeur, ça serait encore mieux».
C’est une opinion que partage Gilbert Delorme, un autre ancien porte-couleurs de la Flanelle. «Ça prend du sang neuf sur la glace comme au deuxième étage, dit-il. Certains soirs, ça fait terriblement pitié. Il y a un seul trio qui fonctionne (celui de Cole, Desharnais et Pacioretty) et Tomas Plekanec est laissé trop souvent à lui-même. À la ligne bleue, Subban, Emelin et Gorges sont les seules valeurs sûres. Markov a du mal à pivoter depuis son retour au jeu et je me demande si sa carrière n’est pas en danger. Je n’hésiterais pas à l’échanger demain matin pour un jeune défenseur avec du potentiel.
«En attaque, ça nous prend absolument un deuxième Érik Cole pour faire tourner la machine. Jusqu’à date, René Bourque est très décevant. On veut voir des gars qui ont le CH tatoué sur le coeur. Toutefois, j’ai bien peur que nous devrons nous armer de patience. Ça va prendre deux ou trois ans pour renverser la vapeur».
Guy Carbonneau, qui a mené le Canadien à une saison de 104 points en 2007-2008, s’attend lui aussi à des changements importants durant les prochaines semaines.
«C’est un secret de polichinelle, dit-il. Nous sommes tous disponibles pour prendre la relève. Il n’est jamais facile d’avoir du succès dans une ligue aussi compétitive. Avec des budgets de 50 ou 60 millions, toutes les équipes veulent gagner. Montréal est un marché exigeant, mais si t’aimes ça, tu peux réaliser de grandes choses».
Sous le couvert de l’anonymat, un autre ancien joueur du Canadien a déclaré: «Ils ont un bijou de 600 millions entre les mains, mais l’équipe est dirigée par des midgets. Bob Gainey a été un très bon joueur, mais il a détruit le Canadien par ses mauvaises décisions. Ça prend un grand coup de balai et ça presse!»
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