Les anniversaires du samedi 17 novembre

En passant

  • TOM SEAVER, ex-lanceur étoile des Mets et des Reds, 68 ans.
  • DENNIS MARUK, ancien joueur des Capitals de Washington, 57 ans.
  • GRANT CONNELL, champion de tennis, 47 ans.
  • MITCH WILLIAMS, ex-releveur des Phillies, 47 ans.
  • ANDRÉ DESBIENS, de la firme Thibault-Messier-Savard, 57 ans.
  • BLAIR MacDONALD, ancien joueur des Oilers, 59 ans.
  • ROBERT (Schmoe) SIMPSON, ancien joueur des Castors de Sherbrooke, 56 ans.
  • CARL MALLETTE, ex-capitaine des Tigres de Victoriaville, 31 ans.
  • ROGER DÉSAUTELS, ex-gardien de but de Sainte-Thérèse, 45 ans.
  • NICK MARKAKIS, voltigeur des Orioles de Baltimore, 29 ans.
  • BILL McCREARY, ancien arbitre de la LNH, 57 ans.
  • ROLAND MATHES, champion nageur, 62 ans.
  • STELLA GUY, de Montréal-Concordia.
  • ROBERT DUMAS, golfeur du club Royal Estrie, 67 ans.
  • WAYNE GANGER, sportif du Lac Saint-Louis.

Loria: une disgrâce pour le baseball

La plus grosse nouvelle de la semaine, c’est l’échange impliquant de 12 joueurs entre les Blue Jays de Toronto et les Marlins de Miami.

Une bombe qui sème la joie chez les partisans des Blue Jays et la désolation chez les amateurs de baseball du sud de la Floride.

J’ai toujours pensé qu’il fallait se méfier d’un marchand de tableaux. En voici une autre belle preuve.

loria

Jeffrey Loria a fait damner les partisans des Expos et il répète le même manège à Miami. Un triste personnage, une disgrâce pour le baseball.

Après avoir réussi à se faire construire un nouveau stade avec l’argent des contribuables, Jeffrey Loria se lance de nouveau à tête perdue dans les ventes de feu sans se soucier le moindrement de la réaction des amateurs. C’est tout simplement dégueulasse et Loria est une disgrâce pour le baseball.

Après avoir échangé Hanley Ramirez aux Dodgers et Anibal Sanchez aux Tigers durant les derniers mois de la saison, le voici qui rapplique en cédant trois de ses meilleurs joueurs (Mark Buehrle, Josh Johnson et Jose Reyes) aux Blue Jays. Aussi bien dire que les Marlins auront une équipe de calibre AAA en 2013. Tout cela avec un seul objectif: réduire considérablement la masse salariale.

Il faudrait que le commissaire mette ses culottes et empêche ce genre de transaction, mais avez-vous déjà vu Selig se tenir debout pour préserver l’intégrité du baseball. Son unique fait d’armes, c’est d’avoir inventé la formule «wild card» et d’avoir réussi à éviter les conflits de travail après la grève de 1994.

Dans le fond, il ne faut pas se surprendre. Loria a tué le baseball à Montréal avec la bénédiction de Selig et il est en train de faire la même chose à Miami. Avec ce triste individu, plus ça change et plus c’est pareil.

Pour ce qui est des Blue Jays, ils espèrent avoir amélioré suffisamment leur équipe pour rivaliser avec les Yankees, les Orioles, les Red Sox et les Rays de Tampa Bay dans la division la plus forte du baseball majeur.

Johnson et Buehrle devraient les aider considérablement au monticule. Reyes est aussi une valeur sûre à l’arrêt-court. Le prochain gérant héritera d’une très bonne équipe, mais il faudra attendre pour voir si lesdits changements sont suffisants.

Les échos du vendredi

  • Ce matin, j’apprends que BUD SELIG va réviser la transaction entre les Blue Jays et les Marlins. C’est la moindre des choses. Le commissaire est conscient du MÉCONTENTEMENT qui règne chez les amateurs de baseball du sud de la Floride. Il dit qu’il prendra bien son temps pour analyser la situation avant de rendre sa décision. Un dossier à suivre de près.
  • Personne ne s’étonne de la sélection de MIGUEL CABRERA comme joueur par excellence de la Ligue américaine. Le joueur de premier but des Tigers a gagné la Triple Couronne, rien de moins. Un exploit qui n’avait pas été réussi depuis 45 ans. Le choix de BUSTER POSEY dans la Nationale est plus surprenant, mais on ne peut que se réjouir pour le jeune receveur des Giants de San Francisco. En plus d’exceller derrière le marbre, Posey est un frappeur opportuniste est un vrai LEADER. Il est le premier receveur de la ligue à mériter cet honneur depuis le grand JOHNNY BENCH en 1972.
  • DAVID PRICE a devancé de justesse JUSTIN VERLANDER pour le trophée Cy Young, ce qui a fait dire à CURT SCHILLING: «Verlander est présentement le meilleur lanceur de la planète et il a atteint un tel niveau d’excellence qu’il doit maintenant se surpasser chaque fois qu’il lance pour satisfaire les amateurs et les journalistes». Dans la Nationale, on décerné le trophée à R.A. DICKEY, des Mets de New York. Un artiste de la balle papillon, Dickey vient de connaître la meilleure saison de sa carrière avec une équipe très ordinaire.
  • Si je me fie aux reportages en provenance de Toronto, PIERRE LACROIX était passablement ému lorsque JOE SAKIC a fait son entrée au panthéon. Gros Pierre a eu la main heureuse quand il a décidé de construire son équipe autour du numéro 19. Il doit aussi une fière chandelle à RONALD COREY et à RÉJEAN HOULE qui lui ont fait un énorme cadeau le jour où ils ont échangé PATRICK ROY à l’Avalanche du Colorado.

    pierre

    Pierre Lacroix était passablement ému lorsque Joe Sakic a fait son entrée au panthéon du hockey.

  • À l’époque où mes camarades de travail et moi allions jouer au hockey dans un petit aréna de Laval le lundi soir, PIERRE LACROIX en profitait pour chausser les patins avec nous. Il était alors représentant O’Keefe même s’il ne buvait jamais de bière. Il n’était pas le plus patineur rapide, mais il possédait un lancer à FAIRE FRÉMIR nos gardiens de but. Un vrai boulet de canon.
  • PHIL SIMMS, ancien joueur vedette des Giants de New York, a provoqué de nombreuses réactions en déclarant qu’ELI MANNING n’appartenait pas à l’élite des quart-arrières. Eli a pourtant mené les Giants à deux conquêtes du Super Bowl.
  • ANDRÉ TOURIGNY fête ses 10 ans derrière le banc des Huskies de ROUYN-NORANDA. Son équipe a atteint seulement une fois la finale de la LHJMQ, soit en 2008.
  • Je suis déçu chaque fois que je vois un golfeur québécois rater les qualifications de la PGA. Pas vous?
  • DAVEY JOHNSON, le gérant de l’année dans la Ligue nationale, en sera à sa dernière année à la barre des Nationals de Washington en 2013. Il avait aussi mérité ce trophée comme gérant des Orioles de Baltimore en 1997.
  • ELMER LACH et son ancien rival MILT SCHMIDT sont les deux plus vieux membres du Panthéon du hockey encore vivants. Lach est âgé de 94 ans et neuf mois. Schmidt est plus «jeune» d’environ un mois.
  • VÉRONIC DICAIRE a fait pleurer le beau ALAIN DELON avec son imitation de la Piaf.
  • Les PHILLIES sont intéressés au voltigeur JOSH HAMILTON, mais ils en sont pas prêts à lui donner 250 millions pour un contrat de 10 ans. Aucun joueur de baseball ne mérite un contrat aussi ridicule.

Le mot d’humour

À l’école, on nous apprend le passé simple. Il serait peut-être plus utile de nous enseigner le futur compliqué!

 

Les anniversaires du vendredi 16 novembre

En passant

  • PIERRE LAROUCHE, ancien joueur du Canadien, des Penguins et des Rangers, 57 ans.
  • DWIGHT GOODEN, ex-lanceur étoile des Mets de New York, 48 ans.
  • KARI LEHTONEN, gardien de but des Stars de Dallas, 29 ans.
  • COREY PAVIN, vétéran de la PGA, 53 ans.
  • ROGER B. MONDOR, pionnier du club de la Médaille d’Or, 74 ans.
  • JOHN MARVENTO, le roi du pneu à Montréal-Nord, 52 ans.
  • DON HAHN, ex-voltigeur de centre des Expos, 64 ans.
  • TERRY LABONTE, ex-vedette de la série Nascar, 56 ans.
  • NEKTAR MELITAKOS, guru de l’informatique chez Éducalivres.
  • RUDY DOLISCAT, soccer, 45 ans.
  • JEAN-PIERRE COALLIER, ex-animateur vedette à TVA, 75 ans.
  • JACQUES AYOTTE, de Montréal-Concordia (taekwondo).
  • DICK GAMBLE, ancien joueur du Canadien, 84 ans.
  • STÉPHANE VEILLEUX, ancien joueur du Wild du Minnesota, 31 ans.
  • ZENA GARRISON, tennis, 49 ans.
  • TIM SCOTT, ancien des Expos, 46 ans.
  • MICHEL FORCIER, des JSH, 64 ans.
  • Me MARTINE SAINT-LOUIS, avocate, 47 ans.
  • MARC RENAUD, golfeur de Brossard, 66 ans.
  • DENIS LEMIRE, placier au Centre Bell, 62 ans.
  • BERNARD PÉPIN, sportif du quartier Hochelaga, 90 ans.

Les grandes rivalités dans le monde du sport

Les amateurs de hockey -loin d’être heureux par les temps qui courent- parlent encore souvent de l’immense rivalité qui a opposé le Canadien aux Nordiques de Québec pendant plus de 15 ans, plus précisément de l’automne 1979 au printemps 1995.

Une rivalité qui soulevait les passions et occasionnait souvent des chicanes de famille, spécialement durant le temps des Fêtes. Après la messe de minuit, parfois même avant, le p’tit Jésus était vite oublié dans sa crèche avec les rois mages. On n’en avait que pour les Tremblay, Carbonneau, Nilan, Goulet, Stastny, Roy et Bouchard. Sans oublier Jacques Lemaire, Jean Perron et Michel Bergeron, l’enfant terrible déporté sous les remparts tout gris.

Le Tigre n’avait pas son égal pour mettre le feu aux poudres et remplir les carnets des journalistes. Paraphrasant Maurice Duplessis, il avait déclaré un jour: «Le ciel est bleu et l’enfer est rouge!»

C’était aussi la guerre entre deux brasseries: Molson d’un bord et O’Keefe de l’autre. Quelques années plus tard, on allait assister à la fusion des deux géants du houblon.

Cette animosité a culminé lors du tristement célèbre match du Vendredi Saint. Elle a aussi entraîné des débordements pas trop jolis à voir, tant sur la patinoire que dans les gradins ou sur la galerie de presse. Comme si nos vies dépendaient d’une victoire du Canadien ou d’une défaite des Nordiques…

Claude Bédard, ex-chroniqueur au Journal de Québec, affirme qu’il n’y a jamais eu de plus grande rivalité que celle-là. Bien sûr, il faut respecter l’opinion d’un «vieux sage», mais permettez-moi de mettre les choses en perspective.

J’ai retracé pour vous plein de rivalités qui ont soulevé les passions autant, sinon plus que celle entre Québec et Montréal. En voici quelques exemples:

AU HOCKEY

1- CANADIEN-BOSTON: les deux équipes se détestent depuis les beaux jours du Rocket, d’Elmer Lach, de Milt Schmidt et de Léo Labine. Elle a atteint son paroxysme durant les années 1970 et 1980. La Flanelle contre les Big Bad Bruins.

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Les exploits de Maurice Richard et son caractère bouillant ont donné naissance à la rivalité Canadien-Bruins.

2-OILERS-FLAMES: la bataille de l’Alberta est plus vivante que jamais. Seuls les acteurs ont changé.

3- RANGERS-ISLANDERS: parlez-en à Denis Potvin, à Mike Bossy, à Phil Esposito ou à Carol Vadnais. Potvin se faisait huer copieusement chaque fois qu’il posait les pieds sur la patinoire du Madison Square Garden: Potvin sucks!

4- BLUES-BLACKHAWKS: une rivalité naturelle qui s’apparente à celle qui sévit depuis presque 100 ans entre les Cards et les Cubs.

5- RED WINGS-AVALANCHE: vous ne vous rappelez pas les épisodes impliquant Scotty Bowman, Marc Crawford, Chris Chelios et Patrick Roy?

6- FLYERS-PENGUINS: les deux équipes de la Pennsylvanie se font la guerre depuis l’époque des Big Bad Bruins.

7- CANADIEN-TORONTO: une rivalité qui remonte presque à la bataille des plaines d’Abraham. Elle a été particulièrement vive entre 1944 et 1978 alors que les deux formations s’affrontaient souvent durant le calendrier régulier et dans les séries de la coupe Stanley. C’était vraiment la guerre entre les «Pea Soups» de Montréal et les «Têtes carrées» de Toronto.

AU BASEBALL

  1. YANKEES-RED SOX: sans doute la rivalité la plus féroce du sport professionnel. Elle fait rage depuis les beaux jours de Ted Williams et de Joe DiMaggio. Le Big Apple contre la Nouvelle-Angleterre. Deux riches organisations avec de fidèles partisans. L’Empire du mal contre Beantown.

    ted et joe

    La rivalité Yankees-Red Sox a vraiment pris son envol durant les années 1940. Au coeur de l’action, il y avait Ted Williams et Joe DiMaggio, deux athlètes plus grands que nature.

  2. DODGERS-GIANTS: la croisade a commencé à Ebbets Field et au Polo Grounds avant de se transporter à Los Angeles et à San Francisco à la fin des années 1950.
  3. CUBS-CARDS: les Cubs n’ont pas gagné la Série mondiale depuis une éternité (104 ans), mais ils redoublent d’ardeur chaque fois qu’ils affrontent leurs rivaux du Missouri.
  4. ORIOLES-NATIONALS: une bataille différente pour le marché de la capitale nationale.
  5. METS-PHILLIES: une autre lutte épique entre New York et Philadelphie. Elle été engendrée par les Jim Bunning, Richie Ashburn, Tug McGraw, Bud Harrelson, Lenny Dykstra, Richie Allen et Johnny Callison.

AU FOOTBALL

  1. GREEN BAY-CHICAGO: les Packers et les Bears se font la guerre depuis 1921 et encore plus depuis les beaux jours de George Halas et de Vince Lombardi. Toute la magie de Lambeau Field et du Soldier Field.
  2. COWBOYS-REDSKINS: Tom Landry, George Allen, Roger Staubach et Joe Theismann… Team America contre les méchants Peaux Rouges. Aujourd’hui: Tony Romo contre R.J. III.
  3. GIANTS-EAGLES: deux grosses machines et deux gros marchés rapprochés dans des Etats voisins.
  4. PATRIOTS-JETS: le prolongement pur et simple de la guerre Yankees-Red Sox.
  5. ARMY-NAVY: ça dure depuis 1890.
  6. RAVENS-STEELERS: ça fait boom!
  7. RAIDERS-49ers: la bataille de la baie de San Francisco.

AILLEURS

  1. CELTICS-LAKERS: Suffit de penser à Larry Bird et à Magic Johnson.
  2. CELTICS-76ers: Bill Russell et Wilt Chamberlain.
  3. REAL MADRID vs BARCELONE.
  4. BRÉSIL vs ARGENTINE.
  5. ALLEMAGNE-ANGLETERRE.
  6. MANCHESTER UNITED vs LIVERPOOL.
  7. USC contre UCLA.
  8. ESPAGNE-PORTUGAL.
  9. CHELSEA vs ARSENAL.
  10. FERRARI contre le reste du monde.

P.S. Bien sûr, il y a aussi les rivalités individuelles. J’y reviendrai dans une future chronique.