Les anniversaires du samedi 15 décembre

En passant

  • MARIO MAROIS, ex-capitaine des Nordiques, 55 ans.
  • CHANTAL PETITCLERC, grande championne de course en fauteuil roulant, 43 ans.
  • GERRY PIETTE, l’ancien professionnel du club Dallaire à Rouyn-Noranda, 63 ans.
  • JIM LEYLAND, gérant des Tigers de Détroit, 68 ans.
  • NICK BUONICONTI, ancien joueur des Dolphins de Miami, 72 ans.
  • ART HOWE, ancien joueur des Astros et ancien gérant des ligues majeures, 66 ans.
  • NORMAND BARON, ancien joueur du Canadien, 55 ans.
  • JOSÉ LUIS VALDES, de Soccer-Québec.
  • LARRY FAIRHOLM, ancien joueur des Alouettes, 71 ans.
  • STAN BAHNSEN, ex-lanceur des Expos, 68 ans.
  • ANDRÉ LECLAIR, le Greg Norman de Chomedey Hyundai.
  • DOUG RAU, ex-lanceur des Dodgers, 64 ans.
  • RÉJEAN RONDEAU, de Gatineau (Aylmer), 71 ans.
  • MO VAUGHN, ex-puissant frappeur des Red Sox, 45 ans.
  • JOE WALTON, ex-entraîneur des Jets de New York, 77 ans.
  • MONTCALM BOUCHER, de la Ligue des Bons Vivants.
  • CLAUDE AUBIN, de l’Autodrome Saint-Eustache, 73 ans.
  • RIC SEILING, ex-défenseur des Sabres de Buffalo, 55 ans.
  • RÉAL JOBIN, du club de golf Deux-Montagnes, 82 ans.
  • LARRY THOUIN, du club Venise, 62 ans.
  • JOCELYN LABRIE, des JSH.
  • ÉMILE GAUDETTE, ancien joueur de hockey, 89 ans.

Les anniversaires du vendredi 14 décembre

En passant

  • ÉMILIE HEYMANS, championne olympique en plongeon, 31 ans.
  • KIM SAINT-PIERRE, gardienne de but des Stars de Montréal, 34 ans.
  • BILL BUCKNER, ancien joueur des Cubs et des Red Sox, 63 ans.
  • BILL RANFORD, ex-gardien de but des Oilers, 46 ans.
  • CRAIG BIGGIO, ancien joueur étoile des Astros de Houston, 47 ans.
  • STAN SMITH, ex-champion de tennis, 66 ans.
  • FRANK ST. MARSEILLE, ancien joueur des Blues, 73 ans.
  • HANNI WENZEL, championne de ski alpin, 56 ans.
  • KEN HILL, ex-lanceur des Expos, 47 ans.
  • CLAUDE BIBEAU, as golfeur de la Mauricie, 70 ans.
  • PATRICK SUNDSTROM, ancien joueur des Canucks, 51 ans.
  • ANDRÉ BRISEBOIS, sportif du quartier Rosemont, 84 ans.
  • CAROL-ANN TAILLEFER, de Valeur Mobilières Desjardins, 53 ans.
  • TONY NATHAN, ancien joueur de la NFL, 56 ans.
  • NICOLE DOUCET, de L’Assomption, 51 ans.
  • Me MICHEL V. BEAUDOIN, de Montréal, 53 ans.
  • GILLES POIRIER, de Valleyfield, 77 ans.
  • JOCELYNE LANDRY, des JSH.
  • VIJAY AMRITRAJ, ancien joueur de tennis, 59 ans.
  • JULES CHARTRAND, de Montréal.

Obama a tellement raison

Barack Obama n’a pas l’intention de s’immiscer dans les négociations entre la LNH et le syndicat des joueurs, mais ça ne l’empêche pas d’avoir son opinion sur ce triste conflit de travail qui perdure depuis 90 jours.

«Ils peuvent faire ce qu’ils veulent en ce qui concerne le partage des revenus, mais ils ne doivent pas oublier de se comporter dignement face aux amateurs qui les supportent, a-t-il déclaré en entrevue à une station de télévision (WCCO) de Minneapolis. Je n’ai pas à intervenir dans une dispute entre des joueurs très à l’aise et des propriétaires encore plus riches. Ils devraient être capables de régler ça eux-mêmes. Qu’ils se souviennent seulement des gens qui mettent tout cet argent dans leurs poches».

barack

Barack Obama frappe dans le mille quand il parle du respect de la clientèle. C’est vrai au hockey comme dans tous les autres domaines.

Ça ne saurait être plus clair. Ça s’appelle le respect de la clientèle, une chose qu’on semble malheureusement avoir oublié dans la LNH.

Normalement, deux personnes intelligentes auraient réglé ce conflit depuis belle lurette. On ne dit pas que Gary Bettman et Donald Fehr ne sont pas intelligents, mais ils se détestent tellement qu’ils ne sont pas capables de négocier de bonne foi. Tant et si bien qu’on en vient à les prendre pour «deux têtes de cochon».

Bettman voudrait écraser le représentant syndical et faire ramper les joueurs à quatre pattes. Quant à Fehr, ancien élève de Marvin Miller, il a une réputation à défendre et il ne veut surtout pas s’en laisser imposer. Ça donne ce que ça donne: des séances de négociation qui se terminent en queue de poisson.

Le 30 décembre, 43 pour cent des matchs auront été annulés. Bettman a sûrement une date en tête pour la reprise des activités et on imagine que c’est quelque part au mois de janvier.

Ce qu’il ne semble pas comprendre, c’est que la Ligue nationale de hockey est en train de se faire très mal. Il y a des villes où on aura beaucoup de misère à remener les partisans dans les gradins. On ne se moque pas de ses clients sans en subir des conséquences.

Bettman et Fehr devraient aussi savoir que le hockey vient loin derrière la NFL, le baseball majeur et la NBA dans le coeur des Américains. Je viens de passer trois semaines en Floride et je n’ai entendu personne se plaindre parce que la saison de hockey n’était pas encore commencée.

Dans une ligue où 18 des 30 équipes perdent de l’argent, on aurait avantage à régler ce conflit le plus rapidement possible et à signer une entente à très long terme afin de ne plus vivre ce genre de situation loufoque.

Bonne fin de semaine, tout le monde.

Le très grand défi de Jocelyn Thibault

À l’été 2010, Jocelyn Thibault participait à un tournoi de golf dans la région de Sherbrooke lorsque le maire Bernard Sévigny et le conseiller municipal Bruno Vachon l’ont approché pour lui demander s’il serait intéressé à faire revivre le hockey junior majeur dans la Ville reine des Cantons de l’Est.

Thibault, qui supervisait alors la construction du complexe Thibault GM pas très loin de l’Université de Sherbrooke, a accepté sans hésiter de se lancer dans cette folle aventure.

jocelyn

Jocelyn Thibault n’a pas hésité à relever le défi de faire revivre le hockey junior majeur à Sherbrooke. Il a tout un contrat entre les mains.

«Si je pense que je peux faire partie de la solution, je n’hésite pas à foncer, me disait-il avant le match Tigres-Phoenix, cette semaine. Il me fallait d’abord trouver une équipe et des investisseurs. J’avais aussi besoin de l’appui de Gilles Courteau, commissaire de la LHJMQ, ce qui n’a pas été difficile à obtenir. Gilles était en faveur du retour du junior majeur à Sherbrooke avec une bonne organisation.

«En ce qui concerne les investisseurs, je suis d’abord allé voir Denis Bourque, des restos Tim Horton’s, puis j’ai contacté Ronald Thibault, concessionnaire GM à Sherbrooke, et Stéphane Robidas, défenseur des Stars de Dallas. En l’espace de quelques mois, nous avions trouvé les appuis nécessaires. Nous avions les reins solides et le désir de nous impliquer à long terme».

Pas Lewiston

La solution la plus facile aurait été d’acheter la concession de Lewiston pour la déménager à Sherbrooke, mais ce n’était pas possible parce que le Saint-François de Sherbrooke (hockey senior) était alors le locataire principal au Palais des sports.

Il y a également eu des pourparlers avec Serge Savard concernant la possibilité d’acheter le Rocket de l’Ile-du-Prince-Édouard, mais ça n’a pas fonctionné.

«Au lieu d’acheter Lewiston (ou toute autre équipe), nous avons choisi de partir à zéro, ajoute Thibault. Notre idée était de vendre un nouveau produit et de créer une nouvelle ambiance au Palais des sports. Il n’était pas question de faire revivre les Castors une deuxième fois. La Ville de Sherbrooke a accepté d’investir beaucoup d’argent dans la rénovation de l’aréna et nous avons signé un bail de 15 ans».

C’est ainsi qu’est né le Phoenix, une équipe d’expansion qui devra manger son pain noir avant de devenir une puissance de la LHJMQ. Si je me fie à ce que j’ai vu mardi soir, il s’agira d’un travail de longue haleine. Ça pourrait même prendre trois ou quatre ans, ce qui risque de taper sur les nerfs des partisans.

On a cru pendant un certain temps que Sylvain Lefebvre se verrait confier le mandat de diriger la nouvelle équipe, mais le «timing» n’était pas bon. L’ex-défenseur vise une carrière dans la LNH et il a plutôt choisi de piloter le club-école du Canadien à Hamilton.

On a alors étudié d’autres candidatures avant de confier l’équipe à Judes Vallée, un homme qui a fait ses preuves derrière le banc des Cougars de Lennoxville.

«Judes est un entraîneur très rigoureux et il est reconnu pour bien préparer sa troupe, dit Thibault. Avec une si jeune équipe, il doit évidemment s’armer de patience. Pour avoir du succès dans cette ligue, il faut d’abord insister sur le coup de patin et sur le «hockey sense».

Il faudra aussi ajouter du muscle si on veut rivaliser avec les meilleures formations du circuit Courteau.

Jusqu’ici, la réponse du public est excellente. Même si l’équipe traîne de la patte, elle attire environ 3000 spectateurs par match dans son «mini Centre Bell». Les loges sont toutes occupées et les commandites sont au rendez-vous.

Comme dirait l’autre, c’est «tout nouveau, tout beau». Les Sherbrookois sont cependant exigeants et il faudra leur offrir une équipe plus représentative si on veut conserver leur fidélité. Thibault et ses lieutenants ont du pain sur la planche.