Désastre au New Jersey

POMPANO BEACH, Floride— Les premières bières sous les palmiers sont toujours les meilleures. N’ayez crainte, il y en aura d’autres.

Vers 18h.15, je suis rentré au condo pour regarder le match tant attendu, mais il n’a jamais eu lieu. Ce que je craignais le plus est arrivé dès le début des hostilités. Les «Éperviers de la mer» ont sauté sur les Broncos comme des chiens enragés et ne les ont pas lâchés d’une semelle.

On a beau dire que la défense gagne les championnats, il y a quand même des limites. On s’attendait à tellement mieux de la part de Peyton Manning et de ses vaillants chevaliers. À 22-0, il n’y avait plus rien à espérer de ce match et lorsque Percy Harvin a traversé le terrain avec le ballon pour ajouter à l’avance insurmontable des Seahawks, c’était la fin de émissions.

Une autre preuve que les discours précédant le Super Bowl n’ont aucune signification. Rien que de la «bullshit». On a beau avoir les meilleures intentions du monde, encore faut-il sauter sur le terrain et faire la preuve qu’on a la meilleure équipe.

Quand le spectacle de la mi-temps est plus intéressant que le match lui-même, on peut parler d’un véritable désastre.

Peyton Manning n’a pas à craindre pour sa place dans l’histoire du football, mais c’est une méchante gifle qu’il a encaissée dimanche soir. Il en faisait pitié. Quand même étonnant qu’il ait complété 34 passes sur 49 dans une défaite aussi gênante. Il a maintenant une fiche de 11-12 dans les séries de championnat et il a perdu deux des trois Super Bowls auxquels il a participé.

Même s’il prend de l’âge, on s’attend à ce que Manning prolonge sa carrière d’une année ou deux. Laissons-lui quelques jours pour réfléchir à tout ça.

À Seattle, on fera la fête durant plusieurs jours. Les sportifs de cette ville n’ont pas souvent la chance de célébrer une si grande victoire. Le dernier championnnat d’importance appartenait aux Supersonics (NBA) depuis 1979.

Je vous quitte au moment où les Seahawks ont pris une avance de 36-0. Vivement les Jeux olympiques!

 

 

Publié dans NFL

Les anniversaires du lundi 3 février

En passant

  • FRAN TARKENTON, ex-vedette de la NFL, 74 ans.
  • FRED LYNN, ancien voltigeur de centre des Red Sox, 62 ans.
  • BLAKE GEOFFRION, ancien espoir du Canadien, 26 ans.
  • TIGER WILLIAMS, ancien matamore des Canucks et des Maple Leafs, 60 ans.
  • MATHIEU DANDENAULT, ancien joueur des Red Wings, 38 ans.
  • BOB GRIESE, ancien quart-arrière des Dolphins de Miami, 69 ans.
  • ANDREI KOSTITSYN, ex-joueur du Canadien et des Predators, 29 ans.
  • ELIJAH PITTS, ancien joueur des Packers, 76 ans.
  • LI MOORE, fille de Dickie Moore.
  • MIMI BESSETTE, épouse d’André Bessette.
  • RÉAL ROCHELEAU, de Rouyn-Noranda, 69 ans.
  • BAKE McBRIDE, ex-voltigeur des Cards, 65 ans.
  • JOHANNE GIRARD, d’Iberville, 41 ans.
  • SYLVIE LAGACÉ, de Montréal.
  • JACQUES LESIEUR, fameux skieur de la Mauricie, 89 ans.
  • MARIO LECLERC, échevin de Windsor, 56 ans.
  • CAROL MANN, ex-golfeuse de la LPGA, 73 ans.
  • GUY BOISCLAIR, de Trois-Rivières, 91 ans.

Pompano, Here I come

POMPANO BEACH— Après quelques pépins à Dorval et à Fort Lauderdale, me voici rendu dans un beau petit condo près du canal, à Pompano Beach.

Je cours à l’épicerie, puis je tente de trouver le bon endroit pour regarder le Super Bowl. Soyez sans crainte, je serez fidèle au poste durant les prochains jours. À tantôt.

Le discours du grand chef Billy Two Rivers

Quelques heures avant le Super Bowl, un représentant du gouvernement américain se présente chez le grand chef indien Billy Two Rivers et lui dit: «Tu observes l’homme blanc depuis 90 ans. Tu as été témoin de ses guerres et de ses avancées technologiques. Tu as vu ses progrès et les dommages qu’il a causés à la nature. À tout considérer, à ton avis, qu’est-ce que l’homme blanc a fait de mal?»

Le grand chef Billy Two Eagles.

Billy Two Rivers ne parle pas à travers son chapeau!

Après un long moment de silence, le grand chef indien le regarde droit dans les yeux et lui dit: «Lorsque l’homme blanc a découvert nos terres, nous n’avions pas de taxes, aucune dette, beaucoup de bisons et des milliers de castors. L’eau était limpide. À la maison, les femmes se tapaient tout le boulot. Les remèdes ne coûtaient rien. Nous passions nos journées à la chasse et à la pêche. Le soir venu, on faisait l’amour à nos femmes.

«Seul l’homme blanc est assez stupide pour penser qu’il pouvait améliorer un tel système».