Les anniversaires du lundi 27 octobre

En passant

  • LUC BRIEN, vétéran de la PGA du Québec, 74 ans.
  • MIKE RICCI, ancien joueur des Nordiques, 43 ans.
  • ROGER FORTIN, ancien boxeur amateur, 63 ans.
  • PAT SHEEHAN, ex-vedette de la LPGA, 58 ans.
  • OSCAR GAUDET, une légende du hockey à Moncton, 73 ans.
  • U.L. WASHINGTON, ex-voltigeur des Athletics, 61 ans.
  • JILL HETHERINGTON, tennis, 51 ans.
  • RICHARD NANTAIS, ancien joueur des Remparts, 60 ans.
  • YVON PICOTTE, ex-député de Maskinongé, 73 ans.
  • YVON (Pépère) ÉMOND, ex-gérant des Maple Leafs de Verdun, 74 ans.
  • RICK GIBSON, golfeur de la PGA, 53 ans.
  • RITA DUVAL, épouse de Claude Raymond.
  • RICHARD PATENAUDE, de Sorel, 80 ans.
  • GEORGE DURST, fondateur des Cages aux sports, 79 ans.
  • RENÉ VINET, ancien boxeur de Dorion, 89 ans.
  • JACQUES LAFLEUR, sportif de Longueuil.
  • BIP ROBERTS, ancien des Reds et des Padres, 51 ans.
  • JEAN-PIERRE DESCHÊNES, quilleur de Vimont, 75 ans.
  • MANON CHARETTE, réviseure.
  • JERRY FRIESEN, ancien des Alouettes, 59 ans.
  • BILL SWIFT, ex-lanceur des Giants, 53 ans.

YOGI: seul et unique!

Quand arrive la fin octobre, les feuilles mortes et la Série mondiale, je pense invariablement à Yogi Berra, ancien joueur étoile des Yankees. C’est à lui qu’on doit la fameuse expression «Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini».

La carrière de Berra a pris fin il y a plus de 50 ans, mais on parle encore de ce «drôle de moineau» qui a gagné 10 fois la Série mondiale en 14 tentatives et qui avait un don particulier pour frapper les tirs hors de la zone des prises. Ses 10 trophées de la Série mondiale valent tout autant sinon plus que les 11 bagues de la coupe Stanley d’Henri Richard.

L’ex-receveur et voltigeur des Yankees, âgé de 89 ans, est un petit homme trapu et peu élégant qui a frappé l’imaginaire du peuple américain. Les gens d’un âge certain se souviennent qu’il savait réellement quoi faire avec un bâton et une balle. Il était aussi dans une classe à part lorsque venait le temps de répondre aux questions des journalistes. Il avait toujours quelque chose de drôle à raconter.

Yogi Berra a gagné 10 Séries mondiale dans l'uniforme des Yankees. Il a aussi marqué l'imaginaire du peuple américain.

Yogi Berra a gagné 10 Séries mondiale dans l’uniforme des Yankees. Il a aussi marqué l’imaginaire du peuple américain.

Voici quelques-unes de ses perles:

  1. «Tous les lanceurs sont des menteurs ou des braillards».
  2. «Mickey Mantle était très bon golfeur, mais nous n’avions pas la permission de jouer au golf durant l’été. Seulement pendant le camp d’entraînement».
  3. «Plus personne ne va à ce restaurant. Il y a beaucoup trop de monde».
  4. «Même Napoléon a eu son Watergate».
  5. «Je ne blâme pas les joueurs pour les salaires d’aujourd’hui. Je blâme les propriétaires. Ce sont eux qui ont voulu leur donner autant d’argent. Tant pis pour eux».
  6. «Comment veux-tu réfléchir et frapper la balle en même temps? C’est impossible».
  7. «Je savais que ce record ne tomberait pas avant d’avoir été battu».
  8. «Les Petites Ligues de baseball sont une très bonne chose. Ça empêche les parents de traîner dans les rues».
  9. «Allez toujours aux funérailles des autres personnes. Sinon, elles n’iront pas aux vôtres».
  10. «Coupez donc la pizza en quatre. Je n’ai pas assez faim pour en manger six morceaux».
  11. «Ce gars-là frappe des deux côtés du marbre, ce qui en fait un joueur amphibien».
  12. «Le baseball est 90% mental. L’autre moitié est d’ordre physique».
  13. «L’avenir n’est plus ce qu’il était».
  14. «Je ne me blâme jamais si je tombe dans une léthargie. Je dis que c’est la faute du bâton. Et si ça continue, je change de bâton. Après tout, si je sais que ce n’est pas ma faute, pourquoi est-ce que je serais fâché contre moi?»
  15. «J’aimerais bien avoir une réponse à votre question parce que j’en ai marre de répondre à cette question-là».
  16. «Je suis très fier d’appartenir aux Yankees. Merci d’avoir rendu nécessaire cette fête en mon honneur».
  17. «Si le monde était parfait, il n’existerait pas».

    Yogi Berra a porté fièrement les couleurs des Yankees de 1947 à 1963.

    Yogi Berra a porté fièrement les couleurs des Yankees de 1947 à 1963. Il a cogné 358 circuits et fait compter 1430 points. Il a aussi frappé 12 longues balles en Série mondiale. C’est seulement six de moins que Mickey Mantle.

  18. «Si tu ne sais pas où tu t’en vas, tu risques d’aboutir au mauvais endroit».
  19. «J’ai participé à l’invasion de la Normandie… dans le sud de la France».
  20. «Habituellement, je fais une sieste de deux heures entre 13h. et 16h.»
  21. «La moitié des mensonges à mon sujet ne sont pas vrais».
  22. «On raconte que je suis laid. So what? Je n’ai jamais vu personne frapper la balle avec son visage».
  23. «Je suis très chanceux. Habituellement, il faut être mort pour avoir un musée en son nom. J’ai le mien et je suis toujours vivant».
  24. «Si les gens ne veulent pas venir au stade, personne ne les en empêchera».
  25. «Je n’achèterai pas une encyclopédie à mes enfants. Ils vont marcher comme tout le monde pour aller à l’école».

RALLIEMENT DES GIANTS

Les Giants de San Francisco ont cogné 16 coups sûrs, samedi soir, pour écraser les Royals 11-4 et niveler les chances dans la série.

Pablo Sandoval a cogné le plus gros coup sûr, un simple de deux points en fin de 6e manche. Buster Posey, Hunter Pence, Joe Panik, Gregor Blanco et le releveur Jusmeiro Petit ont également joué un rôle important dans la victoire des Giants.

Dimanche soir, l’excellent gaucher Madison Bumgarner (3-1, 1,40) tentera de donner les devants à son équipe avant de retourner à Kansas City. Son adversaire sera James Shields (5,07).

DANS LA LNH

  • Le CANADIEN continue de confondre les experts avec une fiche quasi parfaite (7-1) depuis le début du calendrier. C’est encore CAREY PRICE qui a mérité la première étoile face aux Rangers. Meilleur début de saison depuis 1961. Ayoye!
  • Victoire surprise des pauvres SABRES de Buffalo contre San Jose.
  • Le vieux JAROMIR JAGR a marqué en prolongation pour donner la victoire aux Devils à Ottawa.
  • FRANS NIELSON (qui ça?) a réussi le tour du chapeau dans un gain de 7-5 des Islanders contre Dallas.
  • SIDNEY CROSBY a inscrit son 5e but dans une victoire de 3-0 contre Nashville.

Robert Marvin Hull a marqué son sport

Meilleur ailier gauche de l’histoire du hockey, Bobby Hull était de passage à Montréal pour participer à l’International des collectionneurs au Centre Pierre-Charbonneau.

L’ancien joueur étoile des Blackhawks a décidé de vendre la majorité de ses objets de collection et de profiter pleinement des dernières années de sa vie. Il faut savoir que la Comète Blonde a maintenant 75 ans, ce qui est loin de nous rajeunir!

Bobby Hull avait le don de soulever la foule. Il a marqué plus de 1000 buts chez les pros.

Bobby Hull avait le don de soulever la foule. Il a marqué plus de 1000 buts chez les pros.

En le voyant sur le plateau de L’Antichambre jeudi dernier, je me suis souvenu de ces belles années où j’allais voir jouer les Blackhawks dans le vieux Chicago Stadium après avoir couvert le match des Expos au Wrigley Field, quelques heures auparavant. C’était vachement impressionnant pour un ti-cul de 21 ou 22 ans de pénétrer dans le vestiaire des Hawks pour recueillir les commentaires de Bobby Hull ou de Stan Mikita.

C’était aussi apeurant de quitter les lieux tard le soir car le quartier était peu recommandable. Mais ça, c’est une autre histoire.

Plus de 1000 buts

Entre 1959 et 1972, Bobby Hull a été un des joueurs les plus électrisants de toute l’histoire du hockey. Tellement que Toe Blake le plaçait dans la même catégorie que Howie Morenz et Maurice (Rocket) Richard, deux autres patineurs qui avaient le don de soulever la foule.

Au printemps 1962, il est devenu le troisième joueur à marquer 50 buts au cours d’une même saison (après Geoffrion et le Rocket) et il a répété l’exploit quatre fois. Quand il s’élançait sur le flanc gauche à pleine vitesse et qu’il laissait partir un boulet de canon avec sa palette courbée, le gardien adverse n’était pas gros dans ses culottes. Tellement que Gump Worsley ne voulait pas l’affronter à Chicago le dimanche soir. Il cédait volontiers sa place au jeune Rogatien Vachon.

En 1972, le Golden Jet a quitté Chicago à cause d’une dispute salariale et il a accepté l’offre très alléchante des Jets de Winnipeg (2,7M$ pour 10 ans, une fortune à l’époque). Sa mise sous contrat a donné beaucoup de crédibilité à la nouvelle Association mondiale et elle a permis aux autres joueurs d’améliorer sensiblement leurs conditions de travail. «Quand Bobby est parti, ça me faisait de la peine, mais je savais aussi que mon salaire allait doubler», a déjà dit Mikita.

À Winnipeg, Hull a connu quatre autres saisons de 5o buts et plus avec les Suédois Anders Hedberg et Ulf Nilsson, dont une de 77 filets en 1974-75. Il a terminé sa carrière chez les professionnels avec plus de 1000 buts, dont 610 à Chicago. C’est sans compter la centaine de buts qu’il a marqués dans les séries de championnat.

Son plus grand regret

Les dirigeants de la Ligue nationale, Clarence Campbell en tête, étaient tellement furieux lorsque Bobby Hull a décidé de faire le saut dans l’AMH qu’ils ont rayé son nom de la liste des joueurs disponibles pour la Série du siècle.

Bobby Hull à l'époque où il faisait trembler les murs du Chicago Stadium.

Bobby Hull à l’époque où il faisait trembler les murs du Chicago Stadium.

C’est le plus grand regret de sa carrière. Il n’avait que 33 ans et il aurait tellement voulu participer à cette série. Heureusement pour lui, il a eu la chance de se reprendre quatre ans plus tard et de gagner le premier tournoi de la Coupe Canada. Il formait un trio avec Gilbert Perreault et Marcel Dionne. Pas si mal!

Comme Serge Savard, Hull est d’avis que l’équipe de 1976 est la meilleure de tous les temps. Difficile de le contredire quand on pense que Larry Robinson était le cinquième défenseur de l’équipe, derrière Bobby Orr, Denis Potvin, Savard et Guy Lapointe.

Hull regrette aussi d’avoir gagné une seule coupe Stanley (en 1961). Son équipe a été battue trois fois en finale, dont deux fois par le Canadien (1965 et 1971). On se demande encore ce qui serait arrivé si les Blackhawks avaient été dirigés par un autre homme que Billy Reay.

Orr et le Canadien

Comme tous les jeunes de son époque, Hull rêvait de faire carrière dans la Ligue nationale. Une fois rendu à Chicago, il a toujours eu le souci de gagner et d’offrir un bon spectacle. Il était aussi un formidable ambassadeur pour son sport et pouvait signer des autographes aussi longtemps que Guy Lafleur. En dehors de la patinoire, il n’était pas un ange. Il est le premier à dire qu’il aimait beaucoup la bière et les jolies femmes. Je pense même qu’il n’est pas encore guéri!

Originaire de Pointe Anne, en Ontario, Hull adorait jouer à Montréal à cause de l’ambiance dans le vieux Forum et des «plus belles filles au monde». Dans un vieil hôtel du centre-ville, on faisait la file pour lui mettre la main au collet!

Personne ne respecte la dynastie du Canadien autant que lui. Il se considère privilégié d’avoir joué contre les frères Richard, Jean Béliveau, Doug Harvey, Boom-Boom, Dickie Moore, Jacques Plante et tous les autres.

Et si on lui demande qui a été le meilleur joueur de tous les temps, il n’hésite pas une seconde: «Pendant 10 courtes années, Bobby Orr en a fait plus que tous les autres. Il aurait fallu jouer avec deux rondelles: une pour lui et une pour les autres!», a-t-il répété à L’Antichambre.

Dans la LNH

  • JAMES NEAL, ancien joueur des Stars et des Penguins, a réussi un tour du chapeau dans la victoire de 3-2 de NASHVILLE contre les Blackhawks.
  • JONATHAN QUICK a réussi son 33e jeu blanc (contre Buffal0) pour devancer ROGATIEN VACHON chez les gardiens des Kings.
  • HENRIK ZETTERBERG, des Red Wings, a amassé neuf points à ses quatre dernières parties.
  • Les ISLANDERS semblent enfin sur la bonne voie avec JOHN TAVARES et KYLE OKPOSO comme chefs de file.
  • RYAN MILLER, des Canucks, a savouré la victoire lors de son retour à Saint-Louis.

Le mot d’humour

Brendan Gallagher s’est déguisé en Robin, David Desharnais en Joker, P.K. en Michael Jackson et Ren Bourque en… courant d’air!

Les anniversaires du dimanche 26 octobre

En passant

  • STEVE ROGERS, ex-lanceur des Expos, 65 ans.
  • MIIKKA KIPRUSOFF, ex-gardien de but des Flames, 38 ans.
  • BOB PLANTE, ancien joueur de baseball et golfeur émérite, 79 ans.
  • FABIENNE LAROUCHE, auteure, 55 ans.
  • JEAN-LUC PHANEUF, ancien joueur du Canadien Junior.
  • ROLAND HEMOND, ancien patron des Orioles et des White Sox, 85 ans.

    Steve Rogers a remporté 158 victoires dans l'uniforme des Expos entre 1973 et 1985.

    Steve Rogers a remporté 158 victoires dans l’uniforme des Expos entre 1973 et 1985.

  • WAYNE GARLAND, ex-lanceur des Orioles, 64 ans.
  • CLAUDE POIRIER, chroniqueur judiciaire et partisan des Bruins, 76 ans.
  • MIKE HARGROVE, ancien gérant des Orioles, 65 ans.
  • TED DUMAINE, grand bénévole des Laurentides.
  • MARCEL LEFEBVRE, trot et amble, 73 ans.
  • SERGE GOUGEON, ancien joueur du National Junior, 54 ans.
  • GILLES LAVOIE, de Sherbrooke.
  • TOBY HARRAH, ancien des Rangers du Texas, 66 ans.
  • MICHEL SPÉNARD, de Windsor.
  • MARC CAMIRAND, trot et amble, 65 ans.
  • JENNY SCHULTZ, de Laval.
  • BERTRAND FOURNIER, de Lanoraie, 85 ans.
  • CHARLIE MARTEL, de Longueuil, 78 ans.