SERGE SAVARD: «L’histoire vient toujours rectifier les erreurs»

Serge Savard n’a pas eu besoin de se faire tordre un bras pour interrompre ses vacances à Hilton Head et rentrer à Montréal afin de participer au retrait officiel du chandail de Guy Lapointe.

«Quand je pense au Big 3 et aux années 1970, je pense à une époque extraordinaire, dit l’ancien capitaine des Glorieux. Guy possédait un talent offensif peu commun. C’était la même chose pour Larry (Robinson). Je n’avais pas la moitié de leur force pour lancer au filet. J’aimais donc mieux «tuer les punitions» que participer au jeu de puissance parce que je savais qu’ils étaient meilleurs que moi dans ce genre de situation».

Serge Savard: «C'était une époque extraordinaire».

Serge Savard: «C’était une époque extraordinaire».

En début de carrière, Savard ne se gênait pas pour transporter la rondelle en zone adverse. Ça lui a même valu le trophée Conn Smythe au printemps 1969. Il a ensuite subi deux fractures de la jambe et il est devenu un joueur plus défensif. Il n’avait pas son égal pour enrayer les efforts de l’ennemi et relancer l’attaque avec une passe précise.

Les trois ensemble

Savard, Robinson et Lapointe seront réunis sur la patinoire du Centre Bell, samedi soir. Les deux premiers auront deux minutes chacun pour faire l’éloge de leur ami Pointu avant que la banderolle ne soit hissée dans les hauteurs de l’amphithéâtre sous les applaudissements de la foule.

«J’ai déjà dit que que j’aurais aimé que nous soyions fêtés tous les trois le même soir, mais ça ne s’est pas passé de même. Nous n’avons aucun contrôle là-dessus, mais l’histoire vient toujours corriger les erreurs», ajoute le Sénateur.

Savard pourrait parler de Pointu pendant des heures. De ses exploits sur la patinoire comme de ses coups pendables et de sa passion pour les chevaux de course. «Il n’y a pas juste lui qui aimait jouer des tours. Je ne laissais pas ma place moi non plus. J’ai appris ça de John Ferguson. Pointu, lui, n’a jamais lâché. Hier, il voulait graisser le pare-brise de Réjean Houle!»

À la fin des années 1960, Lapointe a lui-même été victime d’un coup monté par Savard. «Guy venait juste d’être rappelé de Houston. Avant une séance d’entraînement, je lui ai suggéré de défier Gump Worsley avec des tirs hauts, lui faisant croire qu’il aimait ça. Vous auriez dû voir le Gumper jeter ses gants et courir après Pointu!»

Décès de Connie Dion

Connie Dion, le père du hockey et du golf à Asbestos, est mort dans une résidence pour personnes âgées vendredi matin. Il avait 96 ans.

Après avoir joué pour les Red Wings de Détroit pendant quatre ans (1944-48) et les Bisons de Buffalo, l’ex-gardien de but est devenu le premier gérant de la patinoire d’Asbestos où il a formé des joueurs comme Don Marcotte, Sean McKenna, Clément Boudreau, Jean-Claude Marcotte, Gilles et Jean Hamel, André Gagnon et Paul Dion. Il a aussi fondé le club de golf Asbestos où ses deux meilleurs élèves ont été Josée Pérusse et Pierre Lallier.

M. Dion laisse dans le deuil ses quatre fils (Skip, Mickey, Paul et Robert) et une fille. La dépouille mortelle sera exposée au salon Fréchette d’Asbestos dimanche après-midi, dimanche soir et lundi matin. Les funérailles auront lieu lundi (11h.) en l’église Saint-Isaac-Jogues.

Mes plus vives condoléances à toute la famille.

Score final

SAMUEL DE CHAMPLAIN 1   MAURICE RICHARD 0

Actionnaires potentiels

Le retour des EXPOS demeure un projet à long terme, mais Cyberpresse vient de nous dévoiler les noms de quatre actionnaires potentiels: STEPHEN BRONFMAN (Claridge), MITCH GARBER (Caesars Acquisition Company), LARRY ROSSY  (Dollarama) et BCE (Bell).

Ces messieurs seraient prêts à allonger 200M$ pour le retour du baseball majeur à Montréal, mais on est encore loin de la mise. On estime qu’il faudra trouver plus d’un MILLIARD de dollars pour acheter  une équipe et faire construire un stade au centre-ville de Montréal.

Stephen Bronfman, on le sait, est le fils de CHARLES BRONFMAN qui a été actionnaire majoritaire des Expos de 1969 à 1991.

Selon les autorités du baseball majeur, aucune équipe n’est présentement en vente même si les RAYS DE TAMPA éprouvent de sérieux problèmes au niveau des assistances. Ils jouent du coude avec les autorités locales pour la construction d’un nouveau stade au centre-ville de Tampa.

Les Expos ont quitté Montréal en 2004 après une longue et lente agonie.

Bournival malchanceux

Tel que prévu, le jeune MIKAËL BOURNIVAL a subi une blessure de la clavicule quand il a mal encaissé la mise en échec de Cody McCormick, mercredi soir, à Buffalo. Il sera absent du jeu pendant trois ou quatre semaines.

Histoire de pêche

En voyage de pêche dans la région de La Tuque, Claude et Jean-Charles gardent le silence pour ne pas effrayer les poissons.

Tout à coup, Claude dit à son ami: «Je pense que je vais divorcer. Ma femme ne me parle plus depuis deux mois».

Et Jean-Charles de lui répondre: «Penses-y comme il faut. Des femmes comme ça, on ne trouve pas ça à tous les coins de rue».

 

Les anniversaires du samedi 8 novembre

En passant

  • JOHNNY BOWER, une légende du hockey à Toronto, 89 ans.
  • FRANCESCO MOLINARI, golfeur de la PGA, 32 ans.
  • ED KRANEPOOL, ancien joueur des Mets, 70 ans.
  • JOHN DENNY, ex-vainqueur du trophée Cy Young, 62 ans.
  • CHRISTIAN GAUTHIER, présentateur lors des galas de boxe.
  • JERRY REMY, ancien 2e but des Red Sox, 62 ans.
  • HENRY RODRIGUEZ, ex-voltigeur des Expos, 47 ans.

    Johnny Bower s'est couvert de gloire à Toronto après une longue carrière avec les Barons de Cleveland.

    Johnny Bower s’est couvert de gloire à Toronto après une longue carrière chez les Barons de Cleveland.

  • SYLVAIN ALLAIRE, professeur de golf à Sherbrooke, 53 ans.
  • ALAIN DELON, acteur français, 79 ans.
  • LUC LAVIGNE, sportif de Laval.
  • RÉJEAN LANDRY, ancien des Vics de Granby, 78 ans.
  • LOUIS-PHILIPPE NEVEU, directeur de TVA Sports, 33 ans.
  • MIKE SOLES, ex-vedette des Redmen de McGill, 48 ans.
  • LISE WATIER, brillante femme d’affaires, 72 ans.
  • ANGEL CORDERO Jr., ancien jockey, 72 ans.
  • LARRY MOORE, chanteur des Laurentides, 91 ans.
  • MIKE PELUSO, ancien des Devils, 49 ans.
  • GARY LUCAS, ex-lanceur des Expos, 60 ans.
  • BRIGITTE SALOIS, golfeuse de Windsor.
  • JEFF BLAUSER, ancien des Braves, 49 ans.
  • JOSE OFFERMAN, ancien des Red Sox, 46 ans.
  • GHYSLAINE MASSICOTTE, de Laval.
  • ENRIC TASSI-SAINT-JEAN, hockey, 17 ans.
  • AMÉLIE BEAUDOIN, des JSH.

Yvon Lambert: «Pointu est le plus grand bébé que je connaisse»

S’il y a un homme qui se réjouit de la décision du Canadien de retirer officiellement le chandail de Guy Lapointe, c’est son ancien coéquipier Yvon Lambert.

«Je suis tellement content pour lui, dit l’ancien numéro 11. Il y a longtemps qu’on en parlait. Pointu a très bien réagi dans cette histoire. Il ne s’est jamais plaint de son sort et il a attendu son tour sans maugréer. Ça lui faisait peut-être mal au début, mais aujourd’hui il est doublement récompensé».

Yvon Lambert a été le coéquipier et le souffre-douleur de Guy Lapointe pendant neuf ans.

Yvon Lambert a été le coéquipier et le souffre-douleur de Guy Lapointe pendant neuf ans.

Lambert a eu le plaisir de jouer avec Lapointe pendant neuf ans. Il a aussi été son souffre-douleur pendant neuf ans. «Une fois, il m’a volé une botte en plein hiver et j’ai dû me fabriquer un genre de bandage avec du diachylon pour franchir les 150 pieds entre l’avion et l’aéroport. Une fois rendu à l’intérieur, ma botte trônait dans l’allée. Du grand Pointu! Je pourrais vous en raconter bien d’autres…

«Pointu est le plus grand bébé que je connaisse. Il a maintenant 66 ans et il a encore envie de jouer des tours à tout le monde».

Départ douloureux

«À son apogée, Guy Lapointe était un joueur extraordinaire, ajoute Lambert. Il était plus offensif que Serge ou Larry. En troisième période, si nous tirions de l’arrière par un but ou deux, il ne se gênait pas pour se lancer en attaque après nous avoir avertis de protéger ses arrières. La tactique a fonctionné très souvent. Il a même connu une saison de 28 buts, un record pour un défenseur du Canadien».

Au début des années 1980, Lapointe a dû s’exiler à contre-coeur pour compléter sa carrière. Il a joué deux ans à Saint-Louis avant de donner ses derniers coups de patin avec les méchants Bruins. C’est parfois le lot des plus grands joueurs.

«Je comprenais très bien sa situation parce que j’ai vécu exactement la même chose. Lorsque l’équipe t’indique la sortie, c’est l’ego qui en mange un coup et je pense que c’est encore plus difficile à accepter pour une super vedette», ajoute le colosse de Saint-Germain-de-Grantham.

«Quoi qu’il en soit, Pointu peut être fier de ce qu’il a accompli sur la patinoire. Il avait énormément de talent et il était un gars d’équipe. Il avait le don de nous faire relaxer avec ses pitreries. Quand c’était nécessaire, il ne se gênait pas pour se lever dans la chambre et nous dire nos quatre vérités».

Lambert sera parmi les nombreux membres des Anciens Canadiens, samedi soir, au Centre Bell. Comme on le connaît, il risque d’être le dernier à partir!

 

Les anniversaires du vendredi 7 novembre

En passant

  • JIM KAAT, ex-lanceur étoile des Twins du Minnesota, 76 ans.
  • MURRAY WILSON, ancien ailier droit du Canadien, 63 ans.
  • PASCAL LECLAIRE, ex-gardien de but des Sénateurs, 32 ans.
  • BERT ROBINSON, ancien joueur des 4 As Molson, 80 ans.
  • JOSÉE PÉRUSSE, professionnelle du club Royal Estrie, 54 ans.
  • MARC ROSSET, tennis, 44 ans.

    Rapide patineur, Murray Wilson a gagné quatre coupes Stanley dans l'uniforme du Canadien.

    Rapide patineur, Murray Wilson a gagné quatre coupes Stanley dans l’uniforme du Canadien.

  • BUCK MARTINEZ, ex-receveur des Blue Jays, 66 ans.
  • SYLVAIN LANGLOIS, du Journal de Montréal, 55 ans.
  • TOM WALKER, ex-lanceur des Expos, 66 ans.
  • TERRY GREGSON, ex-arbitre de la LNH, 61 ans.
  • MICHEL GRENIER, sportif du Centre-Sud, 77 ans.
  • JULIE CÔTÉ, de Windsor.
  • DENISE MERCIER, de Trois-Rivières.
  • JULIE CÔTÉ et STÉPHANE LÉPINE, de Windsor.