Les anniversaires du mardi 17 février

En passant

  • MICHAEL JORDAN, ex-vedette des Bulls de Chicago, 52 ans.
  • LUC ROBITAILLE, membre du club des 600 buts, 49 ans.
  • JIM BROWN, acteur et ancien roi des porteurs de ballon de la NFL, 79 ans.
  • LINDY RUFF, entraîneur-chef des Stars de Dallas, 55 ans.
  • MARIANNE SAINT-GELAIS, championne de patinage de vitesse sur courte piste, 25 ans.

    Jim Brown a marqué 106 touchés en neuf saisons avec les Browns de Cleveland. Il était une terreur pour les

    Jim Brown a marqué 106 touchés en neuf saisons avec les Browns de Cleveland. Il était une terreur pour les équipes adverses. Moyenne de 5,2 verges par course.

  • JIM RUTHERFORD, directeur général des Penguins, 66 ans.
  • ROGER CRAIG, ex-lanceur des Dodgers et des Mets, 84 ans.
  • MICHAL FROLIK, des Jets de Winnipeg, 27 ans.
  • CLAUDE (Ti-Bi) CARDIN, une légende au pays du Survenant, 74 ans.
  • LUC DENIS, de Sports-Québec.
  • SYLVAIN LOCAS, ex-vedette des Saguenéens, 57 ans.
  • LUCIE BOIVIN, de la Fondation du Canadien pour l’Enfance.
  • RAYNALD CASTONGUAY, homme d’affaires et hockeyeur de Sherbrooke.
  • SERGE CLOUTIER, commentateur sportif de Saguenay.
  • JOHNNY MONTI, musicien, 80 ans.
  • VINNY PROSPAL, ancien joueur du Lightning, 40 ans.
  • MAURICE BARRETTE, ex-gardien de but des Remparts, 59 ans.
  • FRANÇOIS LEFEBVRE, du club de tennis Rock-Forest, 53 ans.
  • JEAN-PAUL SYLVAIN, vétéran journaliste, 78 ans.
  • BUDDY RYAN, ancien coach des Eagles, 81 ans.
  • VINCENT LAVOIE, ski alpin, 38 ans.
  • HERVÉ VALLIÈRES, conseiller municipal à Windsor, 73 ans.
  • DENIS HOGUE, trot et amble, 52 ans.
  • DENIS FRANCOEUR, ex-entraîneur des Cataractes, 52 ans.
  • MONIQUE MOUTON, veuve de Claude Mouton.
  • DARREN PANG, ex-gardien de but des Blackhawks, 51 ans.
  • DICK BOSMAN, ex-lanceur des Indians, 71 ans.
  • PAUL SIMIER, journaliste-globetrotter.
  • PAUL MEGER, ancien joueur du Canadien, 86 ans.
  • MICHEL DUFOUR, de Sorel, 58 ans.
  • LISE JOMPHE, partisane du Canadien.

Rapido du lundi

En passant

  • Les YANKEES vont retirer officiellement le numéro 46 du lanceur ANDY PETTITE quelque part au mois d’août. L’athlète de Baton Rouge (Louisiane) a été un des meilleurs artilleurs de sa génération et il a aidé les Yankees à gagner cinq Séries mondiales. Il a été particulièrement efficace durant les séries de championnat (fiche de 19-11).

    Le gaucher Andy Pettite, de Baton Rouge, a remporté 256 victoires dans le baseball majeur et 19 de plus dans les séries de championnat. Il a gagné cinq fois la Série mondiale avec les Yankees.

    Le gaucher Andy Pettite, de Baton Rouge, a remporté 256 victoires dans le baseball majeur et 19 de plus dans les séries de championnat. Il a gagné cinq fois la Série mondiale avec les Yankees.

  • Les autres joueurs des Yankees à avoir mérité pareil honneur sont BABE RUTH (3), Lou Gehrig (4), Joe DiMaggio (5), Mickey Mantle (7), Yogi Berra et Bill Dickey (8), ROGER MARIS (9), Phil Rizzuto (10), Thurman Munson (15), Whitey Ford (16), Don Mattingly (23), ELSTON HOWARD (32), Mariano Rivera (42), Reggie Jackson (44) et Ron Guidry (49).
  • Les Yankees ont aussi retiré le chandail des gérants JOE TORRE (6) et CASEY STENGEL (37).
  • GHISLAIN DELAGE, ex-entraîneur des Castors de Sherbrooke, n’a pu assister aux    funérailles de CLAUDE RUEL parce qu’il était en vacances en Floride. Il a bien connu Piton quand il jouait au hockey pour le National Junior à ROSEMONT. «Après la partie, nous allions jouer au billard en face du Centre Paul-Sauvé», se souvient Delage.
  • BUSTER POSEY, joueur étoile et capitaine des Giants de San Francisco, était parmi les têtes d’affiche du Pro Am AT&T à Pebble Beach.
  • Le drapeau du CANADA fête ses 50 ans. Il a été dévoilé par l’ancien premier ministre LESTER B. PEARSON en 1965. M. Pearson était un grand amateur de baseball et il allait voir jouer les EXPOS chaque fois qu’il le pouvait.
  • WALTER GRETZKY, père de Wayne, a accompagné l’équipe de Brantford au tournoi Pee-Wee de QUÉBEC. Ce tournoi fait partie des plus beaux souvenirs de l’ancien joueur étoile des Oilers.
  • Les jeunes de 6 à 12 ans apprendraient davantage le MANIEMENT DE LA RONDELLE s’ils jouaient sur des demi-patinoires. Ça prend pas un cours classique pour comprendre cela. Ils auraient aussi plus de plaisir.

    Louis et Véro remportent un succès fou avec leur nouveau spectacle.

    Louis et Véro, le coupe de l’heure au Québec, remportent un succès fou avec leur nouveau spectacle.

  • De passage à Sherbrooke avec leur nouveau spectacle, LOUIS et VÉRO se sont arrêtés chez Louis Luncheonette pour le spécial du midi. Originaire de Drummondville, Louis est un grand amateur de sport et en particulier de hockey.
  • JACK NICKLAUS au sujet du regretté BILLY CASPER: «Ceux qui ont joué contre lui savent à quel point il était bon. Billy était un golfeur fantastique et il n’a pas toujours reçu le mérite qui lui revenait».
  • L’ancien arbitre MARCEL VAILLANCOURT a connu Claude Ruel à l’époque où il se rendait à Thetford-Mines pour surveiller trois espoirs du Canadien: MARC TARDIF, Réjean Houle et Rogatien Vachon.
  • RÉGIS LABEAUME, Denis Coderre, Bernard Sévigny et le ministre PIERRE PARADIS ont assisté aux funérailles d’YVAN LAROCHE à Lac-Mégantic. Emporté par le cancer, M. Laroche était l’épouse de la mairesse COLETTE ROY-LAROCHE.
  • GUY LAFLEUR au sujet de Claude Ruel: «Piton parlait avec son coeur».
  • La perte de TYLER SEGUIN va faire mal aux Stars de Dallas dans le dernier droit.
  • Mon ami FÉLIX DAIGNEAULT, ancien joueur étoile au baseball intermédiaire avec les Cardinaux de Windsor, a fait un très beau voyage à CAYO LARGO. C’était la première fois qu’il mettait les pieds à Cuba.
  • L’Ontarien PAUL McLEAN est le nouveau président de GOLF CANADA. Il succèdes à Doug Alexander… MIKE CARROLL, de Vancouver, a été nommé gouverneur honoraire à vie… Les prix Reconnaissance 2015 vont à BOB WEEKS, Dave Mills et Gord Stollery… DIANE BARABÉ, de Granby, a pour sa part mérité le titre de bénévole de l’année.
  • Au XIXe siècle, Chateaubriand écrivait: «Tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de MAHOMET».
  • Le club de golf BELOEIL aurait perdu près de 140 membres…
  • Le tournoi bantam de SAINT-EUSTACHE fête ses 40 ans sous la gouverne de VALÈRE DUBÉ.
  • Le magasin LIQUIDAGOLF de Sherbrooke déménagera ses pénates dans les locaux de Golf-Horizons à OMERVILLE.
  • Le grand ZDENO CHARA, des Bruins, a suivi un cours pour devenir agent immobilier. Il pourra s’attaquer aux gratte-ciel!
  • Fait pas chaud pour les camelots et pour les patineurs sur le CANAL RIDEAU!

Le mot d’humour

Vous voulez savoir si vos enfants sont à la maison? Il vous suffit de débrancher l’Internet sans fil!

Les Glorieux prennent un coup de vieux

SHERBROOKE— Environ cinq ans après la mort d’Yvon Ellyson, ami personnel et super partisan des Red Sox, j’étais de retour dans la vieille église du boulevard Alexandre pour assister aux funérailles de Claude Ruel.

En apercevant Mario Tremblay, un des «p’tits gars» à Piton, je n’ai pu m’empêcher de lui lancer: «On pourrait pas aller aux noces une fois de temps en temps?»

Mario vient de perdre son épouse (Colette). Dans les mois précédents, on a enterré Jean Béliveau, Gilles Tremblay et Carol Vadnais. Durant cet hiver de plus en plus froid, les soldats tombent comme des mouches dans le camp des Glorieux. C’était sans doute inévitable, mais personne na vu venir une telle hécatombe.

Guy Lapointe se dit secoué par les événements des derniers mois.

Guy Lapointe se dit secoué par les événements des derniers mois.

Réjean Houle, président des Anciens Canadiens, est si souvent vêtu de son complet noir qu’on le croirait à l’emploi de la maison Urgel Bourgie!

Guy Lapointe, dont le chandail flotte maintenant au plafond du Centre Bell, se dit profondément secoué par les événements des derniers mois. «Tout a commencé avec la mort de Carol (Vadnais), m’a-t-il confié pendant la messe. Lorsque je l’ai vu dans son cercueil, mes genoux ont plié. J’ai rêvé à lui pendant cinq nuits. Tous ces décès ont de quoi nous briser le coeur et nous faire réfléchir. J’aurai 67 ans le mois prochain et ça commence à me taper sur les nerfs, ces histoires-là».

Serge Savard, Guy Lafleur, Yvan Cournoyer ou Christian Bordeleau aurait dit à peu près la même chose. Le temps file à une vitesse folle et on sait très bien, comme le disait Reggiani, que personne ne repasse par sa jeunesse. Mes idoles ont maintenant 65, 70 et 75 ans. Honnêtement, ça me pue au nez!

Avant de quitter les lieux

  • Compte tenu de toutes les frites, tous les hot-dogs et hamburgers qu’il a mangés dans les arénas, CLAUDE RUEL est chanceux d’avoir vécu jusqu’à 76 ans. Il y a une vingtaine d’années, le Docteur Mulder lui a recommandé un déblocage des artères, mais il a dit NON. «Lorsque le temps sera venu, le Seigneur viendra me chercher», croyait-il. Piton était un homme profondément religieux.
  • PIERRE (Boom-Boom) MEILLEUR, ancien adjoint d’Eddy Palchak, vit maintenant à Montréal-Nord. Il a fait le voyage à Sherbrooke avec JEAN-LUC LUSSIER, Serge Savard et Jean-Louis Marinier.
  • CLAUDE RUEL était un grand amateur de musique country. Durant la messe, PATRICK PHILIBERT lui a chanté «Mille après mille», le grand succès de WILLIE LAMOTHE.
  • CHARLES MONTELPARE, l’as collectionneur de Deauville, portait fièrement son chandail du Canadien avec le numéro 4 et le nom de JEAN BÉLIVEAU.
  • RONALD COREY ne retrouvera pas ses bâtons de golf avant le mois d’avril. Au diable la Floride, il veut passer le plus de temps possible avec sa famille.
  • JULIE, la nièce de Claude Ruel: «Il était un grand-papa gâteau avec un grand coeur. Il incarnait le dépassement de soi».
  • LUC GAUTHIER, ex-défenseur des Canadiens de Sherbrooke, en est à sa septième année comme recruteur des PENGUINS.
  • FRANÇOIS (Lou) OUIMET, grand ami de Claude Ruel, joue au hockey deux fois par semaine dans la Ligue des BONS VIVANTS de Montréal-Est. Parmi ses compagnons de jeu, il y a FERNAND DUPUIS, Roger Laterreur et François Laverdure.
  • CLAUDE DUSSAULT, l’ancienne voix des courses à l’hippodrome de Sherbrooke, était content de renouer avec les Savard, Houle, Corey et cie.

 

 

Piton réunit ses p’tits gars une dernière fois

SHERBROOKE– En cette froide journée de la Saint-Valentin, nous étions plus de 200 personnes dans l’église Immaculée-Conception pour rendre un dernier hommage à Claude (Piton) Ruel, un petit homme qui avait le coeur gros comme le Forum de Montréal.

Avec les témoignages qui se succédaient tour à tour, les propos du curé Giguère et la messe proprement dite, on aurait cru que Piton voulait passer une heure de plus avec les «p’tits gars» qu’il a tant aimés avant de s’accorder le repos éternel.

Plus de 200 personnes, dont plusieurs anciens joueurs du Canadien, ont rendu un dernier hommage à Claude Ruel dans une église de Sherbrooke.

Plus de 200 personnes, dont plusieurs anciens joueurs du Canadien, ont rendu un dernier hommage à Claude Ruel dans une église de Sherbrooke.

C’est le grand Serge Savard, toujours aussi fier et imposant, qui a pris la parole au nom de ses anciens coéquipiers. «Au printemps 1968, Claude a fait la promesse d’adopter un enfant si on gagnait la coupe Stanley, a-t-il rappelé. Si on avait perdu, probablement que son fils Jean ne serait pas ici aujourd’hui. Claude a été mon patron, puis j’ai été son patron, mais nous avons surtout été de très bons amis. Je lui dis merci d’avoir été là pour nous tous. Son souvenir restera impérissable».

Les Glorieux des années 1970 étaient bien représentés dans mini-cathédrale du boulevard Alexandre: Flower, Pointu, le Roadrunner, Mario, Yvon, le Mousse, Peanut et Chris Nilan. Il y en a quatre ou cinq qui ont fait le voyage en hélicoptère avec Lafleur. Les autres ont préféré l’automobile. Il y avait aussi Ronald Corey, Patrice Brisebois et bien d’autres personnes qui ont gravité dans l’univers de Ruel.

Voici d’autres témoignages:

Le curé GERVAIS GIGUÈRE: «Claude était un ami d’enfance. Je pense qu’on peut dresser un certain parallèle entre lui et JEAN BÉLIVEAU (son idole). Les trophées et les statistiques ont leur importance, mais pas autant que les qualités humaines. Claude était un homme simple, humble et généreux avec un peu d’orgueil bien placé. Il avait une grande FOI. Il disait son chapelet chaque jour, il allait à la messe le dimanche et rendait visite aux communautés religieuses. Il était profondément un homme BON».

JEAN RUEL, fils du disparu: «Merci, les gars, d’avoir gagné la coupe en 1968! Grâce à vous, je suis devenu un de ses p’tits gars. Même s’il était souvent parti de la maison à cause de son travail, Claude a été un bon père. Il m’a enseigné à AIMER les autres, parfois même un peu trop. Il pensait toujours aux autres avant de penser à lui-même. Il avait aussi beaucoup de respect pour les PARTISANS du Canadien. Il nous répétait que c’était grâce à eux si nous faisions une si belle vie. Quand il s’asseoyait devant la télé pour regarder une partie de hockey, de baseball ou de football ou même un film de JOHN WAYNE, il leur disait toujours quoi faire!»

PIERRE MONDOU: «Comme recruteur, j’ai voyagé avec lui pendant 17 ou 18 ans. Il était notre mentor. Il n’était pas docteur en hockey, mais il avait du feeling et un très bon jugement. Durant les années 1970, il formait le duo parfait avec SCOTTY BOWMAN. C’est lui qui s’occupait de l’enseignement parce que Scotty ne nous parlait presque pas. Il a été extraordinaire avec les jeunes joueurs du Canadien».

STÉPHANE PILOTTE, recruteur des Ducks d’Anaheim: «J’étais avec Claude durant la dernière journée de sa vie. Nous avons souvent voyagé ensemble et il y a un tas d’histoires que je ne peux pas vous raconter, par respect pour lui. Il souhaitait rester dans L’OMBRE, mais il avait encore la passion du hockey. Il doit avoir vu plus de 150 parties cet hiver. Il analysait le travail de tous les joueurs sans exception, souvent jusqu’à minuit le soir, et il avait toujours le bon conseil. Il voulait aider les jeunes à réussir».

Chris Nilan n'oubliera jamais les conseils et les encouragements de Claude Ruel. Il a été profondément touché par sa mort.

Chris Nilan n’oubliera jamais les conseils et les encouragements de Claude Ruel. Il a été profondément touché par sa mort.

CHRIS NILAN, le Yankee Boy à Piton: «Je n’oublierai jamais ce que Claude a fait pour moi. Il ne me regardait pas juste comme un batailleur. Il croyait tellement en moi qu’il m’a aidé à connaître une saison de 21 buts».

RICHARD DUVAL, son neveu: «Il était tellement passionné et il aimait tellement le Canadien. Claude était un homme généreux et un rassembleur. Il m’a souvent parlé de ses exploits au baseball durant sa jeunesse. Il en a frappé des circuits par-dessus le cinéma Rex!»

JULIEN DUPONT, ancien joueur des Cataractes de Shawinigan: «J’étais souvent avec lui. J’ai dû insister pour qu’il assiste aux funérailles de Jean Béliveau. Il était un «loner», un homme profondément religieux».

SERGE GRÉGOIRE, de Sherbrooke: «J’ai été son coéquipier dans la catégorie bantam au début des années 1950. On jouait pour l’équipe du Marché Jacques. Claude était tout un joueur de hockey. Il possédait un excellent coup de patin et un puissant lancer. Je suis certain qu’il aurait joué dans la Ligue nationale s’il n’avait pas perdu un oeil accidentellement à Belleville, Ontario. Au baseball, il avait assez de talent pour être invité au camp des recrues des Indians de Cleveland».

FRANÇOIS (Lou) OUIMET, de la Ligue des Bons Vivants à Montréal-Est: «Nous étions souvent avec Claude à l’Hippo-Club de Boucherville. Il adorait les courses sous harnais et discuter de hockey avec ses amis. Il n’a jamais digéré d’avoir été mis de côté par la direction du Canadien à la fin des années 1990. Ça lui a brisé le coeur».

P.S. Victoire de 2-1 contre les Maple Leafs en tirs de barrage. Rien pour écrire à sa mère! Bon dimanche.