Dodgers, Angels et Blue Jays auront beaucoup de pression en 2013

On dit souvent que l’argent n’achète pas les championnats. Allez donc expliquer ça aux Yankees, aux Phillies et aux Red Sox de Boston. Ou mieux encore aux Dodgers, aux Angels et aux Blue Jays de Toronto.

Les Dodgers, qui n’ont quasiment rien gagné depuis le fameux circuit de Kirk Gibson et les exploits au monticule d’Orel Hershiser en 1988, ont dépensé une fortune pour s’améliorer depuis qu’un groupe d’actionnaires dirigé par Magic Johnson a acheté l’équipe. Leur liste de paye l’été prochain frisera les 230 millions. C’est beaucoup de «salade» pour un club de baseball. «Nous sommes ici pour gagner», a dit Magic aux partisans.

Avec le duo Greinke-Kershaw au monticule et des joueurs comme Adrian Gonzalez, Hanley Ramirez, Matt Kemp, André Ethier et Carl Crawford, les Dodgers ne visent rien de moins que la Série mondiale. Il y a cependant loin de la coupe aux lèvres et leurs éternels rivaux de San Francisco ne renonceront pas à leur titre aussi facilement.

Pas très loin, à Anaheim, on a les mêmes ambitions. Avec un bon personnel de lanceurs et le trio formé de Josh Hamilton, Albert Pujols et Mike Trout, les Angels se croient capables de tout balayer sur leur passage.

r.a.

Les Blue Jays de Toronto ont payé le gros prix pour arracher le lanceur R.A. Dickey aux Mets de New York. Âgé de 38 ans, Dickey est un spécialiste de la balle papillon.

À Toronto, les espoirs sont également très grands. Après avoir acquis Josh Johnson, Mark Buehrle et Jose Reyes des Marlins de Miami, les Blue Jays viennent de payer le gros prix pour mettre la main sur R.A. Dickey, dernier récipiendaire du trophée Cy Young dans la Ligue nationale.

Âgé de 38 ans, Dickey est un spécialiste de la balle papillon. Avant la dernière campagne, il présentait cependant une fiche en carrière de 41 victoires et 50 défaites. Ça donne à réfléchir. Il faut aussi préciser que les Blue Jays ont sacrifié leurs deux meilleurs joueurs d’avenir, le receveur Travis d’Arnaud et le lanceur droitier Noah Syndergaard, en retour de Dickey.

Le Montréalais Alex Anthopoulos, avec l’appui financier de Rogers Communications, a décidé de courir des risques afin de bâtir une équipe capable de rivaliser avec les Yankees, Baltimore, Boston et les Rays de Tampa Bay. Ça passe ou ça casse.

Une chose est certaine: les Dodgers, les Angels et les Blue Jays auront beaucoup de pression sur les épaules en 2013.

L’Express de 23h.45

  • On a confié notre sport national à des AMARICAINS. Ça donne ce que ça donne!
  • Il y a 20 ans cette semaine, la ville de VAL-D’OR obtenait une concession dans la LHJMQ. Les pionniers des Foreurs s’appelaient JEAN-CLAUDE BABIN, Robert Meunier, Yvon Rioux, Jean Duplessis et Guy Saint-Julien. Merci à Guy Champoux et à Michel Tassé de nous le rappeler. Par la suite, le circuit Courteau s’est implanté dans les MARITIMES et dans des villes comme Rimouski, Baie-Comeau et Rouyn-Noranda. C’était le début d’un temps nouveau.

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    Jean-Claude Babin, un des fondateurs des Foreurs de Val-d’or.

  • ANDRÉ SAINT-JACQUES, ex-adjoint de Pierre Creamer au hockey junior, se passionne depuis longtemps pour le football de la NFL. Il s’est rendu récemment à New York et à Boston avec son ami MICHEL SÉVIGNY, du club Le Champêtre, pour y voir jouer les Giants et les Patriots. Ils ont adoré le spectacle et tout ce qui l’entoure. Ils ont aussi profité de leur passage à Boston avec «Les Sportifs en Voyage» pour visiter FENWAY PARK et le mythique Green Monster.
  • MARK SANCHEZ, Rex Ryan et les Jets de New York ont connu la fin de saison qu’ils méritaient. Ils faisaient vraiment pitié dans la défaite contre Tennessee, lundi soir.
  • CLÉMENT LADOUCEUR a acheté le club de golf DU MOULIN. Il possède maintenant trois parcours dans la région de TROIS-RIVIÈRES: le Métabéroutin, le Sainte-Flore et le Du Moulin.
  • Bravo à MICHEL GERMAIN pour ses 1400 parties au micro de l’Océanic de RIMOUSKI.
  • Par la magie du vidéo (YouTube), j’ai pu revoir les exploits défensifs de BROOKS ROBINSON lors de la Série mondiale de 1970. Le joueur de troisième but de Orioles avait été tellement extraordinaire dans cette série qu’on l’avait baptisé L’ASPIRATEUR HUMAIN. En plus de se distinguer au «coin chaud», Robinson avait frappé pour ,429 avec deux circuits et six points produits. Les Orioles avaient finalement disposé de la GROSSE MACHINE ROUGE de Sparky Anderson en cinq matchs. On avait rarement vu un joueur dominer une Série mondiale de cette façon. L’année suivante, c’était au tour du voltigeur de droite ROBERTO CLEMENTE, des Pirates de Pittsburgh, de nous en mettre plein la vue face aux Orioles.

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    Brooks Robinson, l’ancien joueur de troisième but des Orioles de Baltimore, a été tellement extraordinaire dans la Série mondiale de 1970 qu’il a été baptisé L’Aspirateur Humain.

  • De passage à LACHUTE pour participer à un tournoi de golf organisé par le regretté CLAUDE MOUTON, du Canadien, Brooks Robinson nous avait plus tard raconté ses exploits sur le losange avec une belle humilité. En 1970, les autres héros des Orioles s’appelaient FRANK ROBINSON, Boog Powell, Paul Blair, Mark Belanger, Dave McNally, Mike Cuellar et Jim Palmer. Et dire que ça fait déjà 42 ans…
  • Permettez-moi de souhaiter un beau voyage sous les palmiers à JEAN-GUY LAMARRE, de La Prairie. Durant la dernière année, l’ancien notaire et golfeur a été durement éprouvé par la mort de sa femme et de sa brue.
  • Bien malgré moi, j’ai retrouvé un outil indispensable:  ma PELLE À NEIGE. Et vous? Comme le chantait si bien DOMINIQUE MICHEL: «J’haïs l’hiver, maudit hiver!»
  • GABY MANCINI, ancien président de la Fédération québécoise de boxe, se souvient d’avoir eu ARTURO GATTI sous son aile à l’époque des rencontres Québec-Italie.
  • Le gros VINCE WOLFORK, des Patriots, est capable de lancer le ballon à 60 verges. Il l’a prouvé à BOB COSTAS devant les caméras de NBC.

Le mot d’humour

Natalie Wood: «Le seul moment où une femme réussit à changer un homme, c’est quand il est bébé».