Les énergumènes de TSN

Les gens de TSN se sont amusés à dresser la liste des «drôles de pistolets» qui ont défilé dans la Ligue nationale de hockey durant les 50 0u 60 dernières années. Il en a résulté un reportage assez amusant. Voici les choix de nos amis de Toronto assaisonnés de commentaires personnels:

10- SCOTT HARTNELL: son énorme coiffure et ses drôles de commentaires font rire les partisans des Flyers. Ailleurs dans la ligue, on le trouve beaucoup moins drôle.

9- TIGER WILLIAMS: à ses bonnes années avec les Maple Leafs et les Canucks de Vancouver, il s’y prenait de toutes les façons pour soulever l’ire de ses adversaires et il arrivait souvent à ses fins.

8- JOHN TORTORELLA: le coach des Rangers n’a pas la langue dans sa poche et il manque parfois de respect envers les journalistes, mais il demeure un gagnant.

7- JEREMY ROENICK: l’ancien joueur des Blackhawks et des Olympiques de Gatineau dit à peu près tout ce qui lui passe par la tête. Il était bon joueur, excellent marqueur, mais on se demande s’il n’aurait pas préféré être acteur de cinéma.

Charles O. Finley a forcé les joueurs des Golden Seals

Charles O. Finley a forcé les joueurs des Golden Seals à porter des patins blancs. Il aurait aussi voulu que le baseball majeur utilise des balles de couleur orange.

6- CHARLES O. FINLEY: l’ancien propriétaire des Athletics d’Oakland n’a pas fait long feu dans la LNH, mais il a fait parler de lui en incitant les joueurs des Golden Seals à porter la moustache et en les forçant à jouer avec des patins blancs. Son équipe ne gagnait pas souvent et ressemblait souvent à un cirque. Au baseball, il a vu son équipe gagner trois Séries mondiale de suite (1972 à 1974) avec des vedettes comme Reggie Jackson, Sal Bando, Bert Campaneris, Catfish Hunter et Vida Blue.

5- ILYA BRYZGALOV: ses commentaires sont tellement farfelus qu’on le croirait descendu d’une autre planète. «La seule chose qui me fait peur, c’est un ours en pleine forêt», dit le gardien des Flyers.

Eddie Shack: tout un personnage!

Eddie Shack: tout un personnage!

4- EDDIE SHACK: Brian McFarlane a composé une chanson pour l’ancien numéro 23 des Maple Leafs: «Clear the track, Here comes Shack!» Drôle de moineau, l’athlète de Sudbury quittait rarement son corridor sur la patinoire et il aimait «mettre le trouble». Il a joué plus de 1000 matchs et inscrit 239 buts dans la LNH. Il ne savait ni lire ni écrire, mais son épouse savait compter et elle en a fait un millionnaire.

3- GILLES GRATTON: Paul Henderson ne se souvient pas d’avoir rencontré un individu plus bizarre que l’ex-gardien de but des Rangers et des Toros de Toronto. «Grattony The Loony» a déjà refusé de jouer sous prétexte que la lune ne se trouvait pas au bon endroit par rapport aux astres. Il disait aussi qu’il avait été soldat durant l’Inquisition espagnole, qu’il avait tué des innoncents et qu’on l’avait puni en le réincarnant en gardien de but!

2- HAROLD BALLARD: ce triste personnage a failli détruire la concession des Maple Leafs avec ses mauvaises décisions. Dave Keon le détestait à mourir et il n’était pas le seul. Ballard adorait faire la manchette et prenait les moyens pour attirer l’attention. Une fois, il a congédié l’entraîneur Roger Neilson, puis l’a réembauché quelques heures plus tard. C’est qui le cave?

Gilles Gratton est peut-être le joueur le plus

Gilles Gratton est peut-être le joueur le plus «weirdo» de toute l’histoire du hockey. On le voit ici avec son fameux masque en forme de tigre.

1- DON CHERRY: l’ex-entraîneur des Bruins ne fera jamais l’unanimité autour de lui. Il a pour mission de soulever la controverse et il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Certains le considèrent sénile. On l’aime ou on le déteste à mort, mais il ne laisse personne indifférent. Sa tenue vestimentaire particulièrement amusante fait partie du spectacle. Dans l’intimité, «Dapper Don» est très gentil.

P.S. Évidemment, le Canadien possède lui aussi sa collection d’énergumènes. On pense tout de suite à Patrick Roy qui s’amusait à parler à ses poteaux, à Marcel Bonin qui marchait sur les mains dans le vestiaire pour faire rire ses coéquipiers, à Guy Lapointe et à Jean-Guy Talbot qui multipliaient les coups pendables ou à Jean Perron qui nous fait encore rigoler avec des déclarations dont il a seul la recette.

La java du jeudi

  • Je suis allé voir LINCOLN, le film. DANIEL DAY-LEWIS, Tommy Lee Jones et Sally Field sont excellents. Le scénario aussi. À voir absolument.
  • Dans une ligue qui regroupe plus de 700 patineurs, il y a évidemment des héros obscurs. En voici quelques-uns: JAKUK VORACEK (Flyers), Jiri Tlusty (Caroline), Cody Hodgson (Buffalo), Nazem Kadri (Toronto), Chris Kunitz et James Neal (Pittsburgh), Teddy Purcell et Cory Conacher (Tampa Bay), Francis Bouillon et Josh Gorges (Canadien).
  • BRIAN GIONTA a eu la distinction d’inscrire le 20 000e but du Canadien sur la patinoire de Long Island. C’est LARRY ROBINSON qui avait réussi le 10 000e en 1975. À cela, on peut ajouter que MAURICE RICHARD (544), Guy Lafleur (518), Jean Béliveau (507), Yvan Cournoyer (428) et Steve Shutt (408) revendiquent à eux seuls 2397 buts, soit 11,9 pour cent de la production totale du Bleu Blanc Rouge.
  • Le PHOENIX de Sherbrooke a accueilli son 100 000e spectateur mercredi soir. Il s’agit d’ALEXANDRE ROUSSEAU-COMTOIS. J’ai assisté au match et je vous en parle dans une prochaine chronique.
  • Le vétéran ROGER RICARD est le nouveau directeur général du club de golf CHÂTEAU BROMONT. Il connaît bien les lieux pour y avoir travaillé avec Yvan Lécuyer et le regretté Richard Labonté.
  • RORY McILROY joue les deux premières rondes du tournoi de Doral avec TIGER WOODS et Luke Donald.
  • MARIO BRISEBOIS aurait trouvé un professeur pour allonger ses coups de départ de 20 verges. Ses adversaires sont inquiets!
  • JACK NICKLAUS adore taquiner le poisson. «Une mauvaise journée à la pêche, ça n’existe pas», dit-il. On l’a souvent vu dans la rivière RESTIGOUCHE, au Nouveau-Brunswick, avec ses amis de Toronto.

Le mot d’humour

Lu sur une pierre tombale: «J’ai le regret de vous avertir de ma disparition».

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