La leçon de Lou Brock

Lou Brock, l’ex-marchand de vitesse des Cards de Saint-Louis, a été honoré durant le congé de la partie d’étoiles. On lui a présenté le «Jackie Robinson Legacy Award» pour souligner son importante contribution au sport du baseball entre 1961 et 1979.

Les amateurs d’un certain âge se souviendront que Brock était la bougie d’allumage de son équipe et qu’il a longtemps été le roi des buts volés avant de se faire ravir le titre par Rickey Henderson.

Lou Brock

Lou Brock était un athlète dans une classe à part. Les amateurs de baseball n’oublieront jamais ses exploits dans l’uniforme des Cards de Saint-Louis. Il a terminé sa carrière avec plus de 3000 coups sûrs, 900 points produits et 938 buts volés. Il a aussi été le héros de trois Séries mondiales.

À une époque où les athlètes professionnels commandaient encore des salaires raisonnables, «Sweet Lou» avait le don d’intimider l’adversaire par sa vitesse sur les sentiers. Il était aussi un excellent frappeur, comme en témoignent ses 3000 coups sûrs et ses 900 points produits.

Mieux encore, il élevait son jeu d’un cran lorsque son équipe participait à la Série mondiale. Avec Bob Gibson au monticule et lui sur les sentiers, les Cards ont gagné la classique deux fois sur trois entre 1964 et 1968. Ils ont battu les Yankees et les Red Sox en sept parties, puis ils ont subi le même sort contre Mickey Lolich et les Tigers de Détroit en 1968.

DE L’AIDE DE JESSE OWENS

En acceptant le prix en mémoire de Jackie Robinson, l’ancien voltigeur de gauche a tenu à souligner la contribution de Cool Papa Bell et de Jesse Owens au début de sa carrière.

Cool Papa Bell a longtemps été une étoile de la Negro League. On le disait plus vite que le vent. Il a refilé à Brock quelques tuyaux sur la façon de déjouer ses rivaux. Quant à Jesse Owens, super héros des Jeux olympiques de 1936, il lui a enseigné comment démarrer plus rapidement.

Brock a tellement bien suivi les conseils de ces deux champions qu’il est devenu une menace constante pour l’adversaire. On avait beau le surveiller du coin de l’oeil, il était souvent rendu au deuxième but avant que le tir du lanceur n’atteigne le marbre.

Brock a terminé son petit discours par une boutade. Quand on lui a demandé contre quel lanceur il était le plus difficile de voler un but, il a répondu: «Sandy Koufax, Bob Gibson et Tom Seaver étaient dans une classe à part pour la simple raison qu’ils ne laissaient pas leurs rivaux atteindre le premier coussin!»

LE POT-POURRI DU MERCREDI

  • Le voltigeur MELKY CABRERA, un ancien des Yankees, est le sixième joueur des GIANTS à mériter le titre de joueur par excellence de la partie d’étoiles. WILLIE MAYS (deux fois), JUAN MARICHAL, Willie McCovey et Bobby Bonds sont les autres.
  • PABLO SANDOVAL, qui a vidé les buts avec un triple, et MATT CAIN, lanceur gagnant, ont aussi fait honneur aux Giants.
  • Tout le monde se demande comment un lanceur de la trempe de JUSTIN VERLANDER a pu être victime de cinq points dès la première manche.
  • Il ne fait aucun doute que le WILD DU MINNESOTA formera une meilleure équipe avec l’addition de l’attaquant ZACH PARISE et du défenseur RYAN SUTER. Les deux joueurs se connaissaient bien et ne voulaient pas rater cette occasion de poursuivre leur carrière ensemble. Avec autant d’argent sur la table (98 millions chacun), leur décision a été rendue plus facile. Parise donnera du «punch» à l’attaque tandis que Suter aura pour mission de rafermir une défense chancelante.
  • Un des plaisirs de l’été, c’est de fouler les allées du club RIVERMEAD à Gatineau. C’est ce que j’ai fait avec ANDRÉ LACASSE, mon fils Alexandre et NICK GOSSELIN, de Rogers. Malgré la canicule, nous avons passé un très bel après-midi sur un parcours absolument impeccable, 48 heures avant la présentation du tournoi Alexandre de Tunis. Celui qui peut bien jouer au Rivermead peut bien jouer partout dans le monde.
  • Francis Bouillon

    Francis Bouillon, du Canadien, participera au tournoi de golf de Stéphane Fiset, jeudi, à Victoriaville. Parmi les invités, il y aura aussi Matthew Lombardi, Alexandre Daigle, Claude Savoie et Carl Mallette.

  • BELLE VISITE À VICTORIAVILLE: FRANCIS BOUILLON, du Canadien, et MATTHEW LOMBARDI, des Maple Leafs, participeront au tournoi de golf de l’ex-gardien de but STÉPHANE FISET demain (jeudi) à Victoriaville. ALEXANDRE DAIGLE, Carl Mallette et Claude Savoie, trois anciennes vedettes des Tigres, ont aussi confirmé leur présence. La journée sera parrainée par ALEXANDRE et ANTOINE TARDIF et les profits seront remis à la Fondation 2AT.
  • ÉRIC VANDAL, originaire du Lac Saint-Jean, en est déjà à sa huitième année comme propriétaire du GOLF DU BOISÉ à Lachenaie. Qualité-prix, il s’agit d’un des meilleurs clubs de la province.
  • Ron Martineau

    Ron Martineau, ex-employé des Expos, a profité du tournoi de golf Bernard Trottier pour renouer avec son ancien patron Richard Morency. Maintenant chez Loto-Québec, Richard occupe la présidence de la Ligue de hockey Junior AAA depuis de nombreuses années.

  • VIVE LE QUÉBEC LIBRE! Il y a 45 ans, le Général DE GAULLE prononcait ces paroles célèbres depuis le balcon de l’Hôtel de Ville de Montréal. Comme quoi les choses ne changent pas facilement dans le monde de la politique!

LE MOT D’HUMOUR

Une fois mort, pourquoi se faire incinérer? Voyons donc. On naît d’une étincelle d’amour, puis on devient la flamme de nos parents. On se fait ensuite chauffer les fesses jusqu’à l’adolescence. Dans la vingtaine, on pète le feu, puis on bûche jusqu’à 65 ans. À 75 ans, on est brûlé. À 80, on se ramasse au foyer et à 90, on s’éteint. C’est pas suffisant. Faudrait se faire incinérer en plus?