Le poison de l’écriture

RICHMOND— Assis dans la dernière rangée du très beau stade de l’Université de Sherbrooke, j’ai tout mon temps pour admirer Orford et les montagnes avoisinantes pendant que les athlètes de toutes les régions du Canada, y compris le Yukon et le Nunavit, défilent devant Stephen Harper, François Gendron et les autres dignitaires présents.

Comme c’est beau, la jeunesse! On voudrait que ça dure toujours. Il faut savoir en profiter parce qu’il est impossible de stopper l’horloge du temps, encore moins la faire reculer. Comme le faisait remarquer un ami: «La vie, c’est comme un rouleau de papier de toilette. Plus tu approches de la fin et plus ça se déroule rapidement!» Pas très élégant comme figure de style, mais véridique.

Trois jours plus tard, me voici dans un resto-café du vieux village de Richmond, quelque part entre Sherbrooke et Drummondville. Je suis entré ici pour mettre de l’ordre dans mes notes de voyage. Il y en a plein mon sac à dos, comme si je travaillais encore pour un quotidien ou une agence de presse.

Ma plus récente photo, en compagnie de Marc Fortier, directeur général des Saguenéens de Chicoutimi.

Ma plus récente photo, en compagnie de Marc Fortier, directeur général des Saguenéens de Chicoutimi.

Pour dire la vérité, je me sens vaguement ridicule, voire un peu fou sur les bords. Je pourrais profiter d’une retraite bien méritée, simplement jouir de la vie, mais j’en suis incapable. Ce n’est pas mon bag, du moins pas encore.

Un jour, il y a de cela bien des lunes, le poison de l’écriture s’est glissé dans mes veines et j’ai bien peur qu’il n’y ait pas de remède contre cela. J’aurai donc droit, je l’espère, à une mort lente et délicieuse!

Ce journal virtuel, créé sous les encouragements de mon bon ami Jean-Guy Blanchette, de Laval, fêtera bientôt ses 18 mois. Mine de rien, sans trop m’en rendre compte, j’ai pondu des centaines d’articles dans le seul but de vous informer et de vous divertir (tout en m’amusant).

Ce site web me force à rester aux aguets, à surveiller tout ce qui se passe dans le monde du sport, de même que dans les coulisses. Une belle façon de rester jeune et de me sentir un brin utile.

La retraite à plein temps peut toujours attendre. Merci encore de me suivre sur le web. Si ça vous plaît, dites-le à tous vos amis. Sinon, la tombe!

Une réflexion sur « Le poison de l’écriture »

  1. Félicitation pour votre carrière andré , je vous lis régulièrement depuis le journal de Montréal.
    Continuer d’autant plus que votre travail n’est pas physique vous pouvez continuer à un âge avancé. Bonne journée.

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