Monsieur Hockey et la java du jeudi

Vous allez rire de moi, mais j’ai encore la chair de poule quand RDS nous remontre les faits saillants de la carrière de Maurice Richard, ses plus beaux buts et l’ovation dont il a été l’objet lors de la fermeture officielle du Forum au mois de mars 1996.

Maurice Richard

Maurice Richard: un héros plus grand que nature. On n'oubliera jamais notre numéro 9 en or.

Les plus jeunes ne peuvent peut-être pas comprendre, mais le Rocket a été beaucoup plus qu’un simple joueur de hockey. Son incroyable désir de vaincre, sa fougue et sa tenacité en ont fait le héros de tout un peuple. C’est également lui qui a sauvé la Ligue nationale durant les années 1940 en faisant courir les foules dans tous les amphithéâtres du circuit.

L’ovation de huit minutes qu’on lui a accordée 36 ans après sa retraite reflétait tout l’amour et tout le respect que lui vouaient les Québécois.

Durant les années 1980, j’ai eu le bonheur de faire quelques voyages avec les Anciens Canadiens. Le Rocket agissait alors comme arbitre en compagnie de Red Storey. D’un bout à l’autre du pays, c’est lui que les gens voulaient voir et applaudir. Ce qu’il a pu en signer des autographes avant et après les matchs!

À la fin des années 1950, Jean-Guy Talbot était le boute-en-train du Canadien avec Marcel Bonin. Il avait le don de taquiner le Rocket et de le faire rire. Jean-Guy a parfaitement raison quand il dit: «Monsieur Hockey, ce n’est pas Gordie Howe ou Wayne Gretzky. C’est Maurice Richard». Mais allez donc expliquer ça à nos amis du Canada anglais!

Dickie Moore, qui a joué plusieurs saisons en compagnie du numéro 9, ajoute: «Maurice était dans une classe à part. Il a été le Babe Ruth du hockey».

Il faut aussi se rappeler que Maurice a servi d’inspiration à son frère Henri, un des meilleurs joueurs de tous les temps «livre pour livre», 11 fois champion de la coupe Stanley.

LA JAVA DU JEUDI

  • Très grosse victoire des DEVILS, mercredi soir, au Madison Square Garden. Les joueurs de PETER DeBOER ont mieux travaillé en zone adverse et MARTIN BRODEUR a été solide devant son filet pour mériter la première étoile. Il s’est même permis un arrêt miracle avec la jambière droite. Mentionnons aussi le très beau but d’ILYA KOVALCHUK avec la collaboration de Patrik Elias.
  • SÉBASTIEN BORDELEAU, ancien joueur de centre du Canadien et des Predators de Nashville, était de passage à l’Antichambre après le match Devils-Rangers. Sébastien rentre au pays avec sa famille après une belle carrière de 10 ans en SUISSE. Suivra-t-il les traces de son père Paulin à titre d’entraîneur?
  • DON CHERRY choisit les Kings de Los Angeles pour gagner la coupe Stanley. Selon lui, ils affichent la même détermination que les BRUINS l’an passé.
  • JOHN TORTORELLA réduit le temps de glace de MARIAN GABORIK parce qu’il refuse de s’impliquer physiquement.
  • LARRY ROBINSON aurait nié la rumeur voulant qu’il soit intéressé à travailler derrière le banc du CANADIEN.
  • Je verrais très bien PIERRE VERCHEVAL à la présidence des Alouettes. ÉRIC LAPOINTE serait aussi un bon choix.
  • Les RED SOX de Boston ont honoré le lanceur TIM WAKEFIELD avant le match de mardi contre Seattle. C’est DAVID ORTIZ quia fait l’éloge de son ancien coéquipier. Un artiste de la balle papillon, Wakefield a lancé pour les Red Sox pendant 17 ans. Il a remporté 186 victoires et enregistré plus de 2000 retraits sur des prises en plus de contribuer à deux conquêtes de la Série mondiale (2004 et 2007). Avec «Wake», on ne savait jamais à quoi s’attendre. Il était généralement très bon ou très mauvais.
  • Les KINGS de Los Angeles sont récompensés pour avoir investi plus de 100 millions dans des joueurs comme DREW DOUGHTY, Mike Richards, Jeff Carter et Simon Gagné. On dit souvent que l’argent n’achète pas tout, mais ça peut être très utile.
  • Plusieurs vedettes d’Hollywood assisteront au troisième match de la série Kings-Coyotes, jeudi soir. On s’attend aussi à ce que MARCEL DIONNE, Wayne Gretzky et Rogatien Vachon soient de la fête.

    Sylvain Lefebvre

    Sylvain Lefebvre a fait son choix. Il reste au Colorado comme adjoint de Joe Sacco.

  • SYLVAIN LEFEBVRE était favori pour devenir le premier entraîneur du PHOENIX de Sherbrooke, mais ça n’arrivera pas. Après mûre réflexion, l’ex-défenseur du Canadien et de l’Avalanche a décidé de demeurer au Colorado comme adjoint de l’entraîneur JOE SACCO. Son rêve est de diriger un jour une équipe de la LNH.
  • MARK O’MEARA, un monsieur avec un grand M, se veut lui aussi une belle acquisition pour les organisateurs du CHAMPIONNAT DE MONTRÉAL. Le golfeur de 55 ans a été longtemps le confident et le conseiller du jeune TIGER WOODS. Il a gagné 16 tournois de la PGA, y compris le Masters et l’Open de Grande-Bretagne en 1998.
  • SCOTTY BOWMAN n’est pas étonné par le jeu ULTRA-DÉFENSIF qui fait rage durant les séries de la coupe Stanley. Depuis l’époque où ROGER NEILSON dirigeait les Maple Leafs, les entraîneurs ont toujours cherché de nouvelles façons d’enrayer les efforts des joueurs plus talentueux. On travaille maintenant en UNITÉ DE CINQ pour bloquer les lignes de tirs. Ça donne ce que ça donne…
  • ANDRÉ PRATTE, ancien joueur-gérant des Alouettes de Sherbrooke et des Braves de Plessisville, sera le parrain d’honneur du tournoi de golf annuel des Anciens de la LIGUE SENIOR PROVINCIALE, le 9 août, à Drummondville. On profitera aussi de cette journée pour honorer les GILLES CARTIER, Jacques Michel, Roger Ménard, Adrien Daviault et Gaétan Boudreau. CLAUDE CÔTÉ est de retour comme organisateur du tournoi. Les principaux commanditaires sont MARCEL DIONNE, ancien joueur étoile des Kings de Los Angeles, et ANDRÉ BESSETTE, président de la firme Besco.

    André Pratte

    André Pratte sera à l'honneur lors du tournoi annuel des Anciens de la Ligue Senior provinciale à Drummondville.

  • Le nouveau retraité CARL MALLETTE joint le personnel d’entraîneur des Tigres de VICTORIAVILLE. Sa tâche sera de conseiller les jeunes attaquants des Tigres.

LE MOT D’HUMOUR

Ne dites pas à une jolie femme qu’elle est belle. Elle le sait. Dites-lui plutôt qu’elle est intelligente. C’est ça qu’elle veut entendre!