Nash à New York: aucune surprise

Il ne faut guère s’étonner que Rick Nash soit rendu à New York. Il y a longtemps qu’il voulait quitter le petit marché de Columbus et Glen Sather avait des cartes plein les mains pour répondre aux exigences des Blue Jackets.

«Je ne pouvais pas trouver une meilleure équipe pour exprimer mon talent», a dit l’ailier droit format géant en apprenant son départ pour le Big Apple.

Rick Nash

Rick Nash se présente à New York avec une feuille de route impressionnante. Avec Brad Richards et Marian Gaborik, il formera le trio de 22 millions.

L’athlète de Brampton, Ontario, présente une feuille de route impressionnante. À 28 ans, il a déjà connu deux saisons de 40 buts et cinq autres de 30 buts et plus. Il a aussi été choisi cinq fois dans l’équipe d’étoiles de la LNH et il a aidé le Canada à gagner la médaille d’or aux Jeux olympiques de Vancouver. Une seule ombre au tableau: son différentiel de «moins 71» avec une équipe de dernière position.

S’il y a du hockey cet automne, Nash amorcera la troisième portion d’un contrat de huit ans à raison de 7,8 millions par année. Avec Marian Gaborik qui gagne 7,5 millions et Brad Richards qui touche 6,6 millions, il formera un trio de 22 millions, soit 38 pour cent de la masse salariale des Rangers.

Toutefois, Sather n’y perd pas au change puisque les salaires des trois joueurs échangés aux Blue Jackets (Dubinsky, Anisimov et Erixon) totalisaient environ 7,6 millions. Le patron des Rangers a encore assez d’argent pour s’offrir un Shane Doan ou un Alexander Semin.

Ce qui est un peu frustrant dans le dossier de Nash, c’est qu’il choisit lui aussi de poursuivre sa carrière aux Etats-Unis. Comme si les marchés de Toronto et de Montréal n’intéressaient pas du tout les joueurs autonomes.

Zach Parise et Ryan Suter ont choisi d’aller jouer au Minnesota et Shea Weber aurait sans doute pris la route de Philadelphie si les Predators n’avaient pas égalé l’offre de 110 millions pour 14 ans. C’est la réalité des années 2010.

LA FRICASSÉE DU MARDI

  • Bravo à CLAUDE JULIEN pour sa prolongation de contrat. Sa fiche est impeccable depuis qu’il dirige les Bruins: 228 victoires, 132 défaites, 50 parties nulles et une coupe Stanley.

    Claude Julien

    Claude Julien n’a pas volé sa prolongation de contrat comme entraîneur des Bruins. Son travail est irréprochable depuis son arrivée à Boston.

  • Les joueurs des CATARACTES DE SHAWINIGAN sont accusés d’avoir manqué de classe et de savoir-vivre en abîmant la COUPE MEMORIAL. Cela déteint sur toute l’organisation et sur le circuit Courteau. En dernière heure, le défenseur DILLON CONNELLY nous apprend que la coupe a été brisée accidentellement et qu’il payera de sa poche pour les réparations.
  • DAVID BECKHAM est content que son ami SEBATIAN COE ait pensé à lui pour les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de Londres. Paraît-il que MUHAMMAD ALI sera également parmi les invités.
  • À 38 ans, ICHIRO SUZUKI représente une police d’assurance pour les YANKEES. Rien de plus.
  • La NCAA a frappé très fort dans le dossier de PENN STATE. En plus d’une amende exorbitante, on efface les 112 victoires remportées par les Nittany Lyons entre 1998 et 2011. Comme si ça ne suffisait pas, on a déboulonné la statue de JOE PATERNO, pape du football universitaire. Cette histoire n’a pas fini de faire jaser au pays de l’Oncle Sam.
  • ERNIE ELS est souvent à son mieux au British Open. En plus de gagner à deux reprises (2002 et 2012), il a terminé cinq fois parmi les six premiers. «Big Easy» possède un talent incroyable et on peut se demander combien de tournois il aurait gagnés durant sa carrière si son FER DROIT avait collaboré davantage. Je n’oublierai jamais la première fois que je l’ai vu jouer à AUGUSTA. Lorsque son bâton fait contact avec la balle, ça donne un bruit très particulier. Ce que j’aimerais frapper la balle avec autant de puissance, ne serait-ce que durant quelques semaines!
  • Avant de s’envoler pour Londres où elle agira comme analyste pour les épreuves de plongeon, ANNIE PELLETIER a acheté sa première maison à ANJOU.
  • GÉRALD ALLAIRE a réussi le 9e trou d’un coup de sa carrière de golfeur au ROYAL BROMONT. Un coup de fer 7 parfait sur une distance de 178 verges.
  • Les meilleurs golfeurs amateurs de la province participent cette semaine au championnat provincial sur les allées du club SUMMERLEA. Malgré son âge avancé, GRAHAM COOKE est parmi les favoris parce qu’il connaît le parcours comme le fond de sa poche.
  • ROLLAND GODIN a reçu le feu vert du médecin et il retournera sur les courts de tennis le 4 août.
  • SCOTT GOMEZ a réussi un trou d’un coup à son propre tournoi de golf en ALASKA. Son exploit lui a valu une Acura d’une valeur de 50 000$. Comme s’il avait besoin de ça…
  • On peut dire que BRADLEY WIGGINS a gagné le Tour de France une main dans le dos. Selon les experts, on a vu beaucoup mieux comme épreuve.
  • Les Islanders vont-ils déménager à BROOKLYN?
  • Le triple-bogey de TIGER WOODS, dimanche, était son premier depuis 2003 dans un tournoi majeur.
  • On a demandé à MARIANO RIVERA quelle était la différence entre «fermer les livres» dans un match régulier ou le faire en Série mondiale. Le fameux releveur des Yankees a répondu: «C’est la différence entre devenir une légende ou sombrer dans l’oubli».
  • Le journaliste ANDRÉ ROY, de Saint-Eustache, a foulé les allées du club DUFFERIN HEIGHTS avec sa belle Sylviane. Il a aussi profité de son passage dans la région de Stanstead pour renouer avec son ami ANDRÉ MALTAIS et sa conjointe CLAIRE TURCOTTE, directrice générale du club.
  • TOM WATSON, un des meilleurs golfeurs de tous les temps, était l’idole de jeunesse de BRENDT SNEDEKER.
  • CAROL VADNAIS a vu la Sainte Vierge sur le boulevard Saint-Laurent. Paraît-il qu’elle mesure cinq pieds et 10 pouces!

LE MOT D’HUMOUR

Jacques Lauzon, du club Islesmere: «Tout ce qui est bon est illégal, immoral ou engraissant!»