Tout ce qui traîne finit par se salir

Vous connaissez mon aversion pour le sport automobile, son vacarme et son jet set. Non merci, pas pour moi. Je comprends cependant que le Grand Prix du Canada est un événement de grande importance pour l’économie de Montréal et son image de marque à travers le monde.

C’est pourquoi je sympathise avec les organisateurs qui ont dû multiplier les efforts afin que les manifestations au centre-ville ne nuisent pas trop à leur festival annuel. Je sympathise aussi avec ces commerçants qui perdent beaucoup d’argent et qui vivent dans l’inquiétude depuis des semaines.

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Ce qui se passe à Montréal depuis quelques semaines est vachement inquiétant. (photo Le Globe)

Comment aimeriez-vous être propriétaire d’un magasin sur la rue Sainte-Catherine ces jours-ci?

Chacun son opinion au sujet de  cette «guerre d’usure» entre le gouvernement Charest et la classe étudiante, mais il est évident que ça dure depuis beaucoup trop longtemps et que la majorité silencieuse souffre d’écoeurantite aigüe.

La crise a été mal gérée dès le départ et le gouvernement s’en remet maintenant aux forces policières pour tenter de maintenir l’ordre. Les scènes qu’on nous montre à répétition au petit écran (trop souvent à mon goût) ont de quoi nous faire réfléchir sur l’avenir de notre société.

Montréal n’a plus rien à voir avec cette ville tranquille que j’ai connue durant les 40 dernières années. Une ville qui respirait généralement le calme et la joie de vivre. Une ville où on pouvait circuler librement dans les rues, le jour comme la nuit.

On peut aussi se demander si on n’est pas en train de creuser un large fossé entre la métropole et le reste de la province.

Les images qu’on projette aux quatre coins de la planète ont déjà fait fuir des milliers de touristes. Peu importe son allégeance politique, on peut aussi s’imaginer que le reste du Canada en a marre d’une province aussi agitée.

Tout se qui traîne finit par se salir. Semble-t-il qu’il y aura des élections provinciales au mois d’août, mais est-ce que ce sera suffisant pour ramener la paix sociale?

Bonne semaine quand même!

LA FRICASSÉE DU LUNDI

  •  GUILLAUME LEMAY-THIVIERGE a célébré ses 36 ans en faisant 36 sauts en parachute à Notre-Dame-de-Lourdes, près de Joliette. En voilà un qui ne reste pas longtemps à la même place.
  • DALE TALLON est arrivé à Rouyn-Noranda dimanche soir pour revoir ses amis d’enfance et participer au tournoi de golf de la Fondation du Centre hospitalier. Il en avait long à raconter à GILLES LAPERRIÈRE, Yvon Martin, Mel Casey et Pit Laflamme à la Cage aux Sports. Tous les échos dans une prochaine chronique.
  • Le septième sacre de RAFAEL NADAL à Paris était aussi son 11e titre majeur. Il s’approche dangereusement de ROGER FEDERER qui en a 16.
  • Très erratique avec ses coups de départ, MAUDE-AIMÉE LEBLANC a dû se contenter de la 36e place au championnat de la LPGA, 13 coups derrière la championne. Pas facile, le métier de recrue!
  • Les DEVILS n’ont toujours rien à perdre. Toute la pression repose sur les Kings, ce soir, à Los Angeles.
  • JACQUES LAFFITE, ex-champion de F-1, a accordé une très bonne entrevue à GUY SIMARD sur les ondes de 98,5FM, dimanche matin. Il a notamment déclaré qu’il regrettait encore de ne pas avoir chanté la Marseillaise après avoir remporté la victoire au Grand Prix de Suède. Laffite agit comme analyste pour TF1.
  • RED FISHER, qui vient de prendre sa retraite à l’âge de 85 ans, a assisté à 17 des 24 conquêtes de la coupe Stanley par le Canadien. L’organisation trouvera sûrement une façon de lui rendre hommage comme elle l’a fait pour JACQUES BEAUCHAMP, René Lecavalier et Danny Gallivan.
  • Tel que prévu, le PHOENIX de Sherbrooke a fait de DANIEL AUDETTE son premier choix à la séance de repêchage de la LHMJQ. Malgré sa petite taille, on dit le plus grand bien de ce jeune patineur.
  • Présenté au club Venise, le dernier tournoi 24 Heures Excel-Jean Coutu a permis d’amasser plus de 420 000$ pour la Fondation du CHUS. Parmi les inscrits, il y avait JAMES McMAHON, Christine Rehel, Roger Labonté, Michel Doyon, Charles Custeau, Daniel Labonté, Alain Laroche, Pat Logan et la belle LUCE DUFAULT.
  • RICHARD DUBUC vous invite à son premier mercredi Fénérick, mercredi, au club GRAND DUC de Sainte-Sophie. Pour en savoir plus, il suffit de cliquer sur Fenerick.com
  • La réponse au QUIZ de la semaine: BERNARD PARENT, des Flyers, a gagné le trophée Conn Smythe deux fois de suite, en 1974 et 1975.
  • Le 37e tournoi PIF DÉPATIE, la grande fête de la balle lente en Estrie, aura lieu au parc Quintal de SHERBROOKE du 25 juin au 1er juillet. L’ex-pompier JEAN-CHARLES DOYON est de retour à la direction générale.
  • BOB MARTIMBEAULT, ex-défenseur des Rockets de Drummondville et ancien président de la Ligue de baseball Élite du Québec, ne jure que par sa petite LÉONORE. C’est son rayon de soleil.
  • Bravo au bijoutier YVON POIRIER, de Richmond, pous son implication sociale durant les 40 dernières années. Yvon a été très actif au sein de la Chambre de Commerce et dans l’organisation du Mousquiri, le plus vieux tournoi de hockey mineur de la province après le tournoi pee-wee de Québec.
  • RONALD BÉLISLE a du mal à croire qu’il en est à sa 34e année chez Molson. Excellent golfeur, il a longtemps été un des longs frappeurs de la province à la balle molle.
  • LAVAL CHARTRÉ sera de retour comme président de la fête du LAC DES NATIONS à Sherbrooke. Parmi ses adjoints, il y aura JEAN-PIERRE BEAUDOIN, Alphonse Fabi et Pierre Cameron.
  • En dépit du mauvais temps, MATHIEU VIENS, Ludovic Saint-Laurent et Benoît Champigny ont uni leurs efforts pour faire un succès du tournoi annuel du TOURNESOL.

LE MOT D’HUMOUR

Guy Carbonneau: «Dans mon temps, les joueurs de 230 ou 240 livres étaient assis au bout du banc et ils ne jouaient pas souvent».