Red Fisher: la fin d’une époque

Juste avant de fêter ses 86 ans, Red Fsher a décidé que le temps était venu de prendre sa retraite comme chroniqueur sportif. C’est la fin d’une époque pour la presse anglophone de Montréal et pour le monde du hockey en général.

Red Fisher

Red Fisher met un terme à une arrière de 58 ans comme journaliste sportif. Il a fait ses débuts au Forum le soir de l'émeute Maurice Richard, en mars 1955.

«Je me retire la conscience en paix, a-t-il confié à son ami Dave Stubbs en quittant The Gazette. Je sais ce que j’ai accompli et je connais mes amis dans le métier. Je connais aussi ceux qui m’aiment moins. Je me souviendrai d’eux dans mon prochain livre».

Fisher a commencé à couvrir les activités du Canadien le soir de l’émeute Maurice Richard, soit le 17 mars 1955. Il n’a pas tardé à se faire de nombreux contacts à travers la Ligue nationale et à se battre avec Jacques Beauchamp pour obtenir les plus belles primeurs. C’était à une époque où il était possible de discuter «off the record» entre joueurs et journalistes.

Fisher était évidemment de la vieille école. Par exemple, il ne parlait jamais à une recrue avant qu’elle ait fait ses preuves.

Il était un ami personnel de Glen Sather, président et directeur général des Rangers de New York, et il avait des antennes partout à travers la ligue. C’est lui qui a annoncé en primeur la retraite de Guy Lafleur en novembre 1984.

«J’en dois beaucoup plus aux athlètes que j’ai côtoyés qu’ils peuvent m’être redevables», avoue-t-il en toute franchise.

Durant les dernières années, Red traînait encore ses savates au Centre Bell, mais il semblait moins enthousiaste. Il faut dire que le Canadien ne nous a pas offert grand chose à se mettre sous la dent durant les 15 dernières années.

En 2010, Fisher a été intronisé au Panthéon des sports du Québec. Lors d’un gala au centre-ville, il a impressionné tout le monde par son sens de l’humour et par son discours dans les deux langues.

À Montréal, on le voyait souvent en compagnie de Dickie Moore et d’Irving Liverman, des amis de longue date.

En apprenant la retraite de Fisher, Yvan Cournoyer a déclaré: «Nous avons maintenant des étudiants qui se baladent dans les rues complètement nus. Peut-être que Red voudra faire un retour pour couvrir ça!»

C’est toujours un privilège que de «choisir» le moment de son départ, même à 85 ans.

Heureuse retraite, M. Fisher. Votre record de longévité ne sera pas facilement battu!

  • LES ÉCHOS DU WEEK-END

  • PATRICK ROY n’a jamais été vraiment dans la course pour devenir l’entraîneur du Canadien. Sans doute aurait-il aimé qu’on lui accorde une plus grande attention durant le processus d’embauche, mais SON TOUR VIENDRA.

    Patrick Roy

    Patrick Roy n'était pas vraiment dans la course, mais son tour viendra s'il veut diriger une équipe de la Ligue nationale.

  • CIRCUIT DES CHAMPIONS: FRED COUPLES, le favori de ces dames, était le seul joueur de 50 ans et plus à participer au tournoi Memorial en Ohio. Il a mérité une égalité en 50e place… Il y a 35 ans cette semaine, plus précisément le 10 juin 1977, AL GEIBERGER devenait le premier golfeur de la PGA à jouer une ronde de 59 en compétition. Il a réussi l’exploit au tournoi de Memphis… Le record pour la meilleure ronde sur le Circuit des Champions est de 62. Il appartient à cinq joueurs: TOM WATSON, Jim Colbert, Doug Tewell, Brad Bryant et Loren Roberts… TOM WARGO, surtout connu de sa mère et de sa famille, vient d’atteindre le cap des 8 millions en bourses.
  • Il y a 19 ans aujourd’hui, le CANADIEN remportait sa 24e et dernière coupe Stanley. On dirait une éternité!
  • Le grand STEPHEN STRASBURG, des Nationals de Washington, n’a pas été intimidé par le Fenway Park. Il a passé 13 joueurs des Red Sox dans la mitaine en six manches de travail, vendredi soir.
  • À Seattle, six lanceurs des Mariners ont uni leurs efforts pour réussir un match «sans point ni coup sûr» contre les Dodgers.
  • Ça coute très cher à la ville de GLENDALE pour garder ses Coyotes… comme ça coûtera très cher à la ville de QUÉBEC si elle parvient à obtenir une concession.
  • JEAN MOREAU, un des grands bénévoles du Fonds Claude Raymond, travaille fort pour vendre son projet CelluForce à travers la planète.
  • Malgré le mauvais temps, le tournoi GILLES BOURASSA a été couronné de succès à Shawinigan-Sud. Jojo était de la fête avec son frère Gilles.
  • JOSÉE PÉRUSSE, du club Royal Estrie, organise un camp de golf pour les jeunes de 10 à 18 ans. En plus d’améliorer leur technique, les jeunes seront logés au Camp musical d’Asbestos. Les cliniques auront lieu du 25 au 29 juin. Pour s’inscrire, il suffit de composer le 1-888-834-4342.
  • YVAN RICARD, un fidèle lecteur, a un faible pour le club de golf GRAND-MÈRE. Fondé en 1910, ce parcours est l’un des plus pittoresques de la province. Ça vaut le détour, ne fut-ce que pour jouer les quatre ou cinq derniers trous.
  • GILLES POULIOT, retraité de la Brasserie O’Keefe, préside la Fondation de l’hôpital Memphrémagog. Le tournoi de golf annuel a permis d’amasser 65 000$ pour ladite fondation.
  • À 42 ans, JIM FURYK travaille plus fort que jamais pour rivaliser avec les champions de la PGA, spécialement durant la saison morte.
  • Le 20e souper de homard au profit de la Fondation du CSSS VAL SAINT-FRANÇOIS a attiré près de 1000 personnes au Centre Lemay de Windsor. Un autre grand succès pour GISELLE DUVAL et son équipe de bénévoles. Me DENIS PARÉ, vice-président du conseil des Caisses Pop, agissait comme patron d’honneur.
  • ALAIN GILMOUR, conseiller publicitaire chez Astral, se passionne pour la pêche en haute mer en Floride. Il peut vous raconter des histoires longues comme ça!
  • STÉPHANE DUBÉ, président du club de golf de la Vallée du Richelieu, est lui-même un excellent golfeur. Sa marge d’erreur se situe à 1.
  • Lundi, je serai à ROUYN-NORANDA dans le cadre du tournoi annuel de la Fondation du centre hospitalier. Tous les échos dans une prochaine chronique.

LE MOT D’HUMOUR

Jacques B. Côté, du club Le Mirage: «Je dois commencer à prendre de l’âge. Il y a plus de bois dans mon sac de golf qu’on peut en trouver chez Rona!»