Fallait-il se surpendre que Vincent Lecavalier soit copieusement hué par les partisans du Canadien, samedi soir, au Centre Bell? Pas du tout. Allait-on applaudir à tout rompre un joueur qui a refusé deux fois de porter l’uniforme du Canadien? DEUX FOIS.

Le brillant joueur de centre de l’Ile-Bizard a pris une «décision d’affaires» quand il a choisi de poursuivre sa carrière à Philadelphie. En compagnie de ses conseillers, il a analysé le pour et le contre et il a jugé que la meilleure option était celle des Flyers, tant pour sa carrière que pour son compte de banque. C’est son choix et il a 22 millions de bonnes raisons pour vivre avec.

Après 15 ans à Tampa, Vincent Lecavalier a choisi de poursuivre sa carrière à Philadelphie, au grand dam des partisans du Canadien.

En revanche, on peut très bien comprendre la frustration des amateurs de hockey de la Belle Province. Ils rêvent d’un joueur de centre de la trempe de Lecavalier depuis des lunes. Au lieu de cela, ils doivent s’accommoder (c’est un verbe à la mode) du petit Daniel Brière, trois ans plus vieux que Vincent. Ainsi va la vie dans le merveilleux monde du sport.

La question est de savoir si Lecavalier, dont la carrière est en pente descendante, aurait réussi à satisfaire le partisans du Canadien. On ne le saura jamais. Vous pouvez toujours vous consoler en pensant que le jeune Alex Galchenyuk deviendra éventuellement le gros joueur de centre tant attendu.

MARDI EXPRESS

• Le sort de PETER LAVIOLETTE était scellé avant le début de la saison. Les Flyers attendaient juste le bon moment pour lui montrer la porte. Ça ne va pas trop bien chez les Flyers depuis le départ de CHRIS PRONGER. On nous présente CRAIG BERUBE comme un guerrier, mais il n’est jamais facile de succéder à l’ancien patron.
• On aura une meilleure idée de l’équipe de MICHEL THERRIEN après le voyage à Calgary, Edmonton, Vancouver et Winnipeg.
• Excellent match de baseball entre les RED SOX et les Rays de Tampa, lundi soir. JOSE LOBATON a mis fin au suspense avec un retentissant circuit contre le releveur Uehara en fin de 9e manche. On se demande encore pourquoi JOHN FARRELL n’a pas accordé un but sur balles intentionnel à EVAN LONGORIA en 4e manche. Le joueur étoile des Rays a suivi avec un circuit de trois points pour créer l’égalité.
• Triste début de campagne pour les REMPARTS de Québec. PHILIPPE BOUCHER a-t-il hérité d’une équipe en mauvais état?
• J’ai rêvé que je jouais au hockey avec PKP. Ça s’appelle un cauchemar!
• RON DESCHÊNES prépare son prochain tournoi de hockey OLD TIMERS. Il aura lieu au Complexe Canlan de BROSSARD du 1er au 3 novembre. Pour plus d’informations: 514.250.0487.

LE MOT D’HUMOUR

Il y a 20 ans, les États-Unis avaient Steve Jobs, Bob Hope et Johnny Cash. Aujourd’hui, «they have no Jobs, no Hope and no Cash!»