Fournier voit Brisebois dans sa soupe

De retour d’un voyage de golf au Mexique où il a bien failli manquer de balles, Ron Fournier en est un autre qui a très hâte de voir ce que Geoff Molson va faire pour relancer son équipe dans la bonne direction.

Julien Brisebois

Julien Brisebois est-il l'homme de la situation?

Le populaire animateur de «Bonsoir les sportifs» est persuadé que la cause du Canadien est loin d’être perdue et qu’il y a moyen d’en faire une équipe très compétitive avec l’ajout de quatre ou cinq bons joueurs.

«Le noyau de l’équipe n’est pas vilain, dit-il. Il suffirait de trouver le gros joueur de centre tant recherché, un autre Erik Cole pour évoluer sur le deuxième trio, un défenseur vraiment robuste et un bon joueur de troisième ou de quatrième trio. On pourrait alors rivaliser avec les puissances de la ligue. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais le Canadien ne manque pas d’argent et il y a moyen de changer la situation rapidement si on prend les bonnes décisions».

Comme la majorité des amateurs, Fournier est d’avis que Pierre Gauthier a fait son temps, qu’il a commis trop d’erreurs et qu’il doit laisser sa place à un homme plus compétent. Il a déjà trouvé son successeur: Julien Brisebois, le bras droit de Steve Yzerman chez le Lightning de Tampa Bay.

«Julien Brisebois est le meilleur homme pour remplir cette fonction à Montréal, dit «Ron Ron Ron». Je dirais même qu’il est le seul présentement. Il a fait ses classes dans l’organisation du Canadien, il a négocié de très gros contrats et il connaît la convention collective par coeur. Si une équipe lui offre le poste de directeur général, je suis convaincu que Steve Yzerman ne l’empêchera pas de partir et d’améliorer son sort».

Brisebois est-il parti pour mieux revenir? On le saura d’ici peu de temps.