Escapade dans le Maine

OGUNQUIT, Maine— Un des plaisirs de l’automne, c’est de sauter dans l’auto et d’emprunter la vieille 26 en direction des plages du Maine. Pendant deux jours:

  • Le bruit des vagues qui s’écrasent doucement contre la plage.
  • Un squelette joue de la guitare pour annoncer l’Halloween.
  • Des milliers de touristes avec une petite laine, un manteau, et un sourire aux lèvres.
  • Perkins Cove et ses succulents fruits de mer.

    Un des châteaux de York Beach, dans le Maine.

    Un des châteaux de York Beach, dans le Maine.

  • Les majestueux châteaux de York et de Cape Neddick, reflet de la vie des gens riches et célèbres, de l’immense fossé entre les riches et les pauvres.
  • Les éternelles mouettes qui dansent dans toutes les directions.
  • Des chiens heureux de pouvoir courir sur la plage après le 30 septembre.
  • Marginal Way, son décor paradisiaque et ses dizaines de photographes.
  • Les boutiques bondées de clients à Ogunquit et à Kittery.
  • Deux ou trois cerf-volants. Un petit voilier blanc.
  • Des surfers assez braves pour plonger dans l’eau froide.
  • Des amoureux de tout style et de toutes formes.
  • Les nombreux magasins d’antiquités.
  • Avec sa petite pelle, un enfant creuse son futur château de sable.
  • Un vieux parcours de golf accidenté (mais j’ai oublié mes bâtons).
  • Des citrouilles, encore des citrouilles, toujours des citrouilles.
  • Les dunes qui flottent au vent.
  • Une bonne bouteille de rouge. Puis, une deuxième!
  • Les aubergistes qui se frottent les mains avant d’affronter les longs mois d’hiver.
  • Deux vieillards, main dans la main.
  • Café chaud, crème glacée, bonbons et chocolat.
  • Bien d’autres choses encore…

Comme dirait Stéphane Richer, il n’y a pas rien que le sport dans la vie! Pourtant, dans quelques heures, nous ferons le voyage à sens inverse pour reprendre le train-train quotidien.

Pourquoi diable ne sommes-nous pas tous assez riches pour vivre sur le bord de la mer 12 mois par année?