Des fleurs pour le roi

Ce matin, voici quelques-uns des commentaires recueillis suite à la mort d’Arnold Palmer:

Tiger Woods: «Arnold a été tellement important pour le golf et pour moi personnellement. Je savais que je pouvais l’appeler en tout temps pour obtenir son avis. J’avais toujours hâte d’aller le voir à Bay Hill ou à Augusta. Ce fut un honneur et un privilège de le connaître. Je lui dis merci pour son amitié. Sans lui, le golf ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. On n’oubliera jamais son flair, son enthousiasme et sa manière de jouer».

Tiger Woods a gagné huit fois le tournoi d'Arnold Palmer à Bay Hill.

Tiger Woods a gagné huit fois le tournoi d’Arnold Palmer à Bay Hill.

Gary Player: «Arnold a marqué la vie de tellement de gens et c’est lui qui a rendu le golf si populaire. Pour moi, il a été un ami pendant plus de 60 ans. Nous avons eu nos accrochage, mais notre amitié n’a jamais été remise en question. Il me manquera beaucoup. Il pouvait être exigeant, mais il avait tellement de charisme, de charme et de patience. Je lève mon verre à sa mémoire en espérant le revoir un jour sur un autre parcours».

Lee Trevino: «Il ne disparaîtra jamais de nos esprits. Nous fermerons les yeux et nous reverrons son élan charismatique. Arnie traitait tout le monde de la même manière, du plus petit au plus grand. Il était l’idole de tous. Il était en quelque sorte notre Mère Teresa. Qui n’aimait pas Arnold Palmer?»

Phil Mickelson: «Il a été un modèle sur le parcours comme à l’extérieur du parcours. J’ai joué ma toute première ronde à Augusta en sa compagnie. J’ai vu tout de suite comment il se comportait avec les gens et avec les journalistes. Il a fait de moi un meilleur joueur et une meilleure personne».

Greg Norman: «Il a changé le visage du golf par son charisme et sa personnalité. Chaque joueur a une dette envers lui. Il avait le don de nous ouvrir les yeux sur la beauté du golf. Il a joué avec les présidents, les célébrités et les chefs d’entreprise. C’est lui qui a commercialisé le golf».

John Daly: «La légende de toutes les légendes».

David Duval: «Je remercie le ciel de l’avoir connu».

Rickie Fowler: «Les légendes ne meurent jamais. Je n’oublierai jamais son accolade à Augusta et le temps passé avec lui à Bay Hill».

(Sources: Golf Channel)

LASORDA DEVANT SCULLY

Durant les derniers jours, on a lancé aussi des bouquets de fleurs bien mérités à l’inimitable Vin Scully pour ses 67 années au micro des Dodgers, mais saviez-vous qu’il y a un homme qui fait partie de l’organisation depuis plus longtemps que lui?

En effet, Tom Lasorda, ex-lanceur étoile des Royaux de Montréal et ancien gérant des Dodgers, en est à sa 68e année dans une des plus grandes familles du baseball et il répète encore à qui veut l’entendre qu’il a du sang bleu dans les veines.

Tom Lasorda est dans l'organisation des Dodgers depuis 68 ans. Il pose ici avec Sandy Koufax et le commentateur Vin Scully.

Tom Lasorda est dans l’organisation des Dodgers depuis 68 ans. L’ancien gérant pose ici avec le grand Sandy Koufax et le commentateur Vin Scully à Vero Beach.

Lasorda, qui vient de fêter ses 89 ans, a souvent été accusé de «beurrer plus épais» que le client en demande, mais personne ne peut nier son allégeance aux Dodgers. On en a eu la plus belle preuve en 1976 lorsque John McHale lui a offert un contrat de trois ans pour succéder à Gene Mauch comme gérant des Expos. Lasorda avait le goût de revenir à Montréal, mais il a changé d’idée quand Walter O’Malley lui a proposé de succéder au légendaire Walter Alston. C’est une décision qu’il n’a jamais eu à regretter.

Partisan du CH

Lasorda a remporté plus de victoires (98) que tout autre lanceur de l’histoire des Royaux. Il n’était pas gros, mais il avait du coeur au ventre. Malheureusement pour lui, il n’avait pas assez de talent pour faire sa marque dans les grandes ligues. Il a lancé quelques parties à Brooklyn et à Kansas City, mais n’a remporté aucune victoire. Comme tant d’autres, il était une star dans le AAA et un «nobody» dans les majeures.

Originaire de la Pennsylvanie, Lasorda n’a jamais oublié ses années à Montréal. Au petit stade de la rue de Lorimier, il s’est lié d’amitié avec plusieurs joueurs des Glorieux, dont Maurice Richard, Butch Bouchard, Jean Béliveau, Bernard Geoffrion, Jacques Plante et Doug Harvey. Il s’est rendu souvent au Forum pour les voir jouer et il se souvient de l’émeute de 1955, un événement qui a servi de prélude à la Révolution tranquille.

«Montréal est un des plus belles villes au monde, disait-il récemment. Les églises sont très belles et les gens sont merveilleux. Il y a aussi de très bons restaurants italiens. Ça m’a brisé le coeur quand j’ai appris que les Expos devaient déménager à Washington».

Une fois à la retraite, Lasorda a d’abord été recruteur pour les Dodgers, puis il a dirigé leurs clubs-écoles avec beaucoup de succès, notamment à Spokane et à Albuquerque. Il a ensuite été promu instructeur avec le grand club (1973) avant de remplacer Alston à l’automne 1976.

Avec l’aide de plusieurs joueurs qu’il avait dirigés dans les mineures (Garvey, Russell, Baker, Cey, Yeager…), Lasorda a participé à quatre Séries mondiales. Il a perdu deux fois contre les Yankees (1977-78) avant de l’emporter contre ces Damned Yankees  (1981) et contre les Athletics d’Oakland (1988).

En tout et partout, Lasorda a dirigé les Dodgers pendant 21 ans et il a été élu au Panthéon du baseball par le comité des Vétérans en 1997. Depuis plusieurs années, il agit à titre de conseiller spécial et conférencier. Il ne rate jamais une occasion d’aller encourager son équipe à Chavez Ravine.


L’EXPRESS DE MINUIT

  • Jaroslav Halak peut-il battre Carey Price dans un 2 de 3? Ce n’est pas si simple que ça. En principe, c’est la meilleure équipe qui triomphera.
  • Brad Marchand n’a plus à s’inquiéter pour son avenir financier. Les Bruins viennent de lui consentir un contrat de huit ans d’une valeur de 49M$. Il devrait en donner une partie à Patrice Bergeron!
  • Le Canadien a perdu 3-2 contre les Devils en match préparatoire. Le Finlandais Artturi Lehkonen, 21 ans, a obtenu 9 tirs au but pour le CH. Un nom à retenir?

    Brad Marchand n'a plus à s'inquiéter de son avenir financier.

    Brad Marchand n’a plus à s’inquiéter de son avenir financier.

  • Les Yankees ont marqué cinq points en 9e manche pour infliger un revers de 7-5 aux Blue Jays. Le releveur Jason Grilli a failli à la tâche en accordant des circuits à Teixeira et Hicks. Les Jays ont tenté un ralliement en fin de 9e, mais Tommy Layne a réussi à fermer les livres. Les bancs se sont vidés deux fois suite à des tirs à l’intérieur et le gérant Joe Girardi a été expulsé du match.
  • À Miami, les Marlins ont honoré la mémoire de José Fernandez en battant Bartolo Colon et les Mets 7-3. Dee Gordon a dirigé l’attaque avec quatre coups sûrs, dont son premier circuit de la campagne. Tous les joueurs des Marlins portaient le nom de Fernandez sur leur chandail. On sait que le jeune lanceur étoile a perdu la vie dans un tragique accident de bateau près de Miami Beach dans la nuit de samedi à dimanche.
  • Les Cubs ont malmené les Pirates 12-2 pour atteindre le cap des 100 victoires. Javier Baez a réussi un grand chelem et produit 6 points. Kris Bryant a atteint le plateau des 100 «pp» avec son 39e circuit et Kyle Hendricks a baissé sa moyenne de points mérités à 1,99.
  • Les Reds ont massacré les Cards 15-2 au stade Busch. Adam Duvall a cogné deux circuits et produit cinq points. Le Canadien Joey Votto a ajouté son 27e.

    Terry Francona a mené les Indians à leur premier championnat de division depuis 2007.

    Terry Francona a mené les Indians à leur premier championnat de division depuis 2007.

  • Les Indians de Terry Francona sont champions de leur section pour la première fois depuis 2007 suite à un gain de 7-4 à Détroit.
  • Yasmany Tomas (30e circuit) a produit cinq points dans la victoire de 14-4 des D’Backs contre Washington. Deux circuits pour Jean Segura.
  • Pascal Rhéaume quitte l’organisation du Wild du Minnesota (il travaillait en Iowa) pour devenir l’adjoint de Stéphane Julien chez le Phoenix de Sherbrooke.
  • Boby Fugère, du Blizzard de Trois-Rivières, sera opéré au genou et à la jambe, jeudi, à Québec. Il s’est blessé sérieusement dans un combat contre Dave Hamel, du 3L de Rivière-du-Loup.
  • Claude Lavoie, ancien responsable du vestiaire du club visiteur au parc Jarry et au Stade olympique, conserve un merveilleux souvenir de Vin Scully, des Dodgers. «Un homme avec beaucoup de classe», dit-il.

    HYDRO-QUÉBEC a remis 88 000$ à 30 étudiants athlètes dans le cadre de son association avec la FAEQ. Carolyne Hudson, d'Hydro-Québec, pose ici avec les boursiers Donna Ntambue, Alyson Charles, Félix-Antoine Bouffard, Alex Moore et David Provost.

    HYDRO-QUÉBEC a remis 88 000$ à 30 étudiants athlètes dans le cadre de son association avec la FAEQ. Carolyne Hudson, d’Hydro-Québec, pose ici avec les boursiers Donna Ntambue, Alyson Charles, Félix-Antoine Bouffard, Alex Moore et David Provost.

  • Mike Babcock au sujet de son capitaine Sidney Crosby: «Il sait à quel point il est bon et il est devenu plus patient avec la rondelle».
  • Viktor Alexi, de Sherbrooke, et Jessica Couture, de Québec, ont enlevé les honneurs de l’épreuve X-Man à Lac-Beauport. Des mentions honorables à Marc-André Bédard, Sébastien Brien, Émilie Savard et Marie-Élaine Fleury. Il y avait plus de 3600 participants.
  • Aurélie Rivard et Benoît Huot ont bien fait les choses sur le plateau de Tout le monde en parle.
  • Le jeune Tim Alarie, de Saint-Jérôme, a gagné le dernier tournoi Canada Pro Tour à Beloeil. Son père Sylvain lui servait de caddie.
  • En apprenant la mort de son idole, André Maltais a dit: «C’est l’étoile de nos vies qui passe sous nos yeux. Je conserve précieusement une photo où Palmer affiche son plus beau sourire après avoir joué une ronde de 61. La veille, il avait joué 79. Le sous-titre disait: «Arnie’s happy again». Ça m’a toujours servi d’inspiration».
  • Hillary 1, Donald 0.

Le mot d’humour

Le gars dit à sa blonde: «Ça serait une bonne idée qu’on change de position, ce soir».

Et la fille de répondre: «Excellente idée, mon chéri. Tu fais la vaisselle et je prends le sofa!»