Chapeau à Patrice Bergeron et à Max Pacioretty

Evgeni Malkin, le très talentueux joueur de centre des Penguins, a «pratiqué son anglais» durant toute la soirée tellement il a été décoré lors du gala de fin de saison de la LNH à l’hôtel Winn de Las Vegas.

Champion marqueur (Art Ross) et joueur le plus utile à son équipe (Hart), Gino a aussi accepté le trophée Ted Lindsay en tant que joueur le plus performant de la ligue (most outstanding player). L’ancien ailier gauche des Red Wings, qui fêtera bientôt ses 87 ans, a d’ailleurs grimpé sur l’estrade pour présenter le trophée qui porte son nom.

Patrice Bergeron

Patrice Bergeron était un choix logique pour le trophée Frank Selke. Il excelle dans les deux sens de la patinoire et il est un rouage essentiel chez les Bruins de Boston.

Si vous ne le saviez pas encore, Lindsay a été un des plus fameux joueurs de son époque malgré sa petite taille (cinq pieds huit pouces, 163 livres). Il ne reculait devant personne, même qu’il aimait la «chicane». Il a longtemps été l’ennemi juré de Maurice Richard. Il a marqué 379 buts et il a amassé plus de 800 points dans la ligue à six équipes. Il a aussi été élu huit fois dans la première équipe d’étoiles.

À mon humble avis, c’est un spectacle plutôt moche que celui des «NHL Awards», spécialement en ce qui concerne l’animation. On s’est souvent payé la tête de Brendan Shanahan, nouveau préfet de discipline de la ligue, mais ce n’était pas vraiment drôle.

Cela dit, j’étais content pour trois joueurs: Patrice Bergeron, Max Pacioretty et Daniel Alfredsson.

On a enfin reconnu les mérites de Bergeron en lui présentant le trophée Selke pour l’excellence de son jeu dans les deux sens de la patinoire. Il n’a amassé que 64 points durant la dernière campagne, mais il demeure un rouage essentiel chez les Bruins. Il peut presque tout faire sur la patinoire et il se distingue lors des mises en jeu. Son différentiel de «plus 36» en dit beaucoup sur son implication en général.

Bergeron a remercié la grande famille des Bruins et il a eu de bons mots pour Réal Paiement, son ex-entraîneur dans les rangs juniors à Acadie-Bathurst.

Max Pacioretty, qui est revenu en force après l’incident Chara, était visiblement fier de gagner le trophée Bill Masterton à un si jeune âge. Il appartient au «noyau» auquel Marc Bergevin fait allusion quand il parle de la relance du Canadien.

Quant à Alfredsson, il a été un joueur exceptionnel à Ottawa durant les 15 ou 16 dernières années. Il s’est aussi impliqué dans la communauté de différentes façons et on a souligné ses mérites en lui accordant le trophée King Clancy.

Enfin, bravo à Doug Armstrong et à Ken Hitchcock, des Blues de Saint-Louis. Le premier a été nommé meilleur directeur général de la ligue et Hitchcock est reparti avec le trophée Jack Adams. En l’espace de quelques mois, ils ont transformé les Blues en équipe gagnante.

Pour ce qui est de Claude Giroux, des Flyers, il sera le «cover boy» de la ligue durant la prochaine saison.