Les anniversaires du lundi 22 juillet

En passant

  • ROLLAND GODIN, champion de tennis, 81 ans.
  • SPARKY LYLE, ex-releveur des Yankees, 69 ans.
  • SCOTT SANDERSON, ancien lanceur des Expos, 57 ans.
  • DENYSE JULIEN, championne de badminton, 53 ans.
  • LASSE VIREN, athlétisme, 64 ans.
  • GILLES DUCEPPE, politicien, 66 ans.
  • MICHAEL SPINKS, ancien boxeur, 57 ans.
  • DAVE STIEB, ex-lanceur des Blue Jays, 56 ans.
  • JEAN-GUY LAMARRE, notaire de LaPrairie, quatre fois 20 ans.
  • RON TURCOTTE, fameux jockey du Nouveau-Brunswick, 72 ans.
  • LUC OUELLETTE, trot et amble, 48 ans.
  • ARGER ÉMOND, photographe de Montréal-Est, 82 ans.
  • SERGEI ZUBOV, ancien joueur des Stars de Dallas, 43 ans.
  • ANDRÉ (Kid) MILLETTE, de Sorel, 77 ans.
  • MICHÈLE DIONNE, épouse de Jean Charest, 56 ans.
  • JOS MARTINO, de Saint-Léonard, 42 ans.
  • JOHN F. CARTAGENA, de Saint-Lambert, 47 ans.
  • SUZANNE McKENNA, ex-journaliste.
  • JEAN-MARC DONAHUE, de Sherbrooke, 71 ans.
  • PHILIPPE PLASSE, de Drummondville, 24 ans.
  • ROBERT DEMERS, des JSH, 60 ans.
  • KEYSHAWN JOHNSON, ancien des Jets de New York, 41 ans.
  • CÉLINE GINGRAS, de Sainte-Dorothée.
  • MARTIAL ABRAN, de Montréal, 79 ans.
  • DIANE GAUTHIER, journaliste à la retraite.
  • CLIFF JOHNSON, ancien des Blue Jays, 66 ans.

Les anniversaires du dimanche 21 juillet

En passant

  • C.C. SABATHIA, lanceur gaucher des Yankees, 33 ans.
  • AL HRABOSKY, ex-releveur des Cards, 64 ans.
  • RON WAPLES, une légende du trot et amble, 69 ans.
  • LYLE ODELEIN, ex-défenseur du Canadien, 45 ans.
  • PIERRE LALLIER, professeur de golf en Estrie, 53 ans.
  • GENE LITTLER, ex-champion de la PGA, 83 ans.
  • DAVE HENDERSON, ancien voltigeur des Red Sox, 55 ans.
  • STÉPHANE BROSSEAU, trot et amble, 44 ans.
  • JOCHEN HECHT, des Sabres de Buffalo, 36 ans.
  • DANIEL BEAUCAGE, de CKOI, 52 ans.
  • JACQUES MICHEL, ancien joueur des Tigres de Victoriaville, 68 ans.
  • PHIL RUSSELL, ex-défenseur des Blackhawks, 61 ans.
  • ROBERT GAMEZ, vétéran de la PGA, 45 ans.
  • GARY WASLEWSKI, ancien lanceur des Expos, 72 ans.
  • DENIS MENKE, ancien joueur des Astros, 73 ans.
  • FRANÇOIS PAP, athlétisme.
  • NORMAN CHERBAKA, bijoutier du boulevard Lajeunesse, 73 ans.
  • CAROLINE NÉRON, femme d’affaires, 40 ans.
  • ROBIN WILLIAMS, comédien, 62 ans.
  • PAULA AUMONT, de Joliette.
  • MIKE BORDICK, ancien joueur des Athletics, 48 ans.
  • JOHNNY PIERSON, ancien joueur des Bruins, 88 ans.
  • ROBERT BOURDON, sport amateur, 68 ans.

Tout le monde aux trousses de Lee Westwood

Depuis 2008, l’Anglais Lee Westwood a terminé sept fois parmi les trois premiers sans jamais gagner un tournoi majeur.

C’est une preuve indéniable de son immense talent, mais aussi un lourd fardeau sur ses larges épaules. On lui pose toujours la même question: «Pourquoi tu n’as pas encore gagné un tournoi du Grand Chelem?»

Le golfeur de 40 ans, plusieurs fois champion sur le circuit européen, aura une autre chance de mettre la main sur le titre tant recherché dimanche après-midi alors qu’il amorcera la ronde finale du British Open avec une avance de deux coups sur Tiger Woods et Hunter Mahan.

Lee Westwood frappe à la porte pour la huitième fois depuis 2008.

Lee Westwood frappe à la porte pour la huitième fois depuis 2008.

«Plus souvent je frappe à la porte et meilleures sont mes chances de réussir, a dit Westwood après avoir joué 70 en compagne de Woods. Il n’y a rien de négatif dans le fait que je n’ai pas encore touché au gros trophée».

Westwood a sauvé les meubles avec un long roulé pour un bogey au 16e trou. Il a ensuite réussi un birdie au 17e pendant que Woods commettait un bogey stupide. Le meneur a également aidé sa cause avec un aigle spectaculaire au 5e trou. «J’adore jouer avec Tiger, a-t-il dit. Je suis à l’aise en sa compagnie». On a d’ailleurs vu les deux joueurs fraterniser à quelques reprises.

Westwood jouera la dernière ronde en compagnie de l’Américain Hunter Mahan, auteur d’un 68 samedi, tandis que Woods, en panne sèche depuis cinq ans, sera jumelé à l’Australien Adam Scott, récent vainqueur du tournoi des Maîtres.

Woods n’a pas l’habitude de venir de l’arrière pour remporter la victoire, mais il va sûrement y aller de ses meilleurs efforts. Il a tellement hâte d’engranger un 15e titre majeur pour s’approcher du record de son idole (Jack Nicklaus).

La logique veut que le vainqueur de la Claret Jug se trouve parmi les quatre meneurs, mais on ne sait jamais ce qui se peut se produire sur un parcours aussi exigeant que celui de Muirfield. Il y a sept ou huit autres joueurs qui sont encore dans la course. L’an passé, Ernie Els a effacé un déficit de six coups pour se sauver avec le trophée.

Tiger Woods jouera la ronde finale en compagnie d'Adam Scott, récent vainqueur du Masters.

Tiger Woods jouera la ronde finale en compagnie d’Adam Scott, récent vainqueur du Masters.

Peu importe le vainqueur, la ronde finale nous réserve des moments excitants et un spectacle haut en couleurs.

Si Westwood parvient à l’emporter (ce qui est loin d’être fait), il couronnera une année de rêve pour les Britanniques après la victoire de Justin Rose à l’Omnium des États-Unis et celle d’Andy Murray à Wimbledon. On peut s’imaginer que la foule sera derrière lui.

 

Mon coeur est en Écosse

Royal Saint.George, Royal Troon, Carnoustie, Hoylake, Saint.Andrews et Royal Birkdale. Des noms qui résonnent dans ma tête et me rappellent mes plus merveilleux voyages de golf.

Il n’y a rien de plus magnifique que le club Augusta National en avril, mais l’Omnium britannique demeure à mes yeux le plus grand des quatre tournois majeurs.

À cause de sa très longue tradition, bien sûr, des parcours fascinants où on y joue et de la passion que les gens éprouvent pour le golf en Grande-Bretagne. À leurs yeux, THE OPEN demeure la plus grande épreuve, le tournoi numéro un.

Le Swilcan Bridge et le vieux pavillon du club Saint.Andrews.

Le Swilcan Bridge et le vieux pavillon du club Saint.Andrews.

Je ferme les yeux et je revois les plus beaux coups de fer de Tiger Woods, le désir de vaincre dans le regard de Padraig Harrington, les conférences de presse de Colin Montgomerie, le Swilcan Bridge et le vieux pavillon de Saint.Andrews, les mésaventures de Thomas Bjorn et de Sergio Garcia, les longues balades en train, la mer du Nord et ses plages à perte de vue, les «fish and chips», la vieille gare de Walmer, l’élan de Tom Watson, l’herbe longue et les diaboliques «pot bunkers», les pubs bondés d’amateurs de golf, la dernière ronde de Jack Nicklaus en compétition, le chant des cornemuses et bien d’autres choses encore.

Même si ce n’est pas de tout repos, il n’y a rien comme passer la semaine en Écosse ou en Angleterre pour suivre les péripéties du British Open. Un pur régal. C’est là que j’aimerais être en fin de semaine, nulle part ailleurs. Heureusement, j’ai les images HD pour me consoler.

En juillet 2005, je me rappelle m’être rendu à la gare de Saint.Andrews très tôt le matin. Il faisait terriblement beau et j’étais si heureux dans ce coin de pays que je ne voulais pas sauter dans le train pour retourner à Édimbourg. J’aurais souhaité que le temps s’arrête. Un moment que je n’oublierai jamais.

Si Dieu le veut, je reprendrai un jour le train en sens inverse.

EXERCICE DE PATIENCE

À cause du vent qui soufflait à 15 milles à l’heure et de la fermeté des verts, les magiciens de la PGA ont éprouvé toutes sortes d’ennuis en deuxième ronde du British Open, particulièrement les golfeurs qui ont dû s’exécuter en après-midi.

On a même vu Phil Mickelson et Brandt Snedeker avoir besoin de quatre coups roulés pour loger la balle dans le trou. Phil a quand même réussi à s’en tirer avec un pointage de 74 et son total de 143 le place au plus fort de la course.

«Le vent!, a-t-il dit simplement pour expliquer ses difficultés et celles des autres joueurs. Dans l’ensemble, les conditions de jeu sont excellentes, mais ce parcours ne nous fait aucun cadeau. J’ai bien joué aujourd’hui, particulièrement avec mon fer droit (si on fait exception du 16e trou). Le mot d’ordre pour le week-end: la patience».

Au moment d’écrire ces lignes, la coupure est à «plus 8», ce qui en dit long sur Muirfield et ses nombreux obstacles.

Tiger Woods a eu la chance de jouer le matin et il a inscrit la normale 71, ce qui le laisse à un seul coup du meneur Miguel Angel Jimenez. Lee Westwwod, toujours en quête d’un premier titre majeur, a été le meilleur avec un 68. Il a réussi six birdies sur le premier neuf.

Plusieurs golfeurs sont au plus fort de la lutte, dont Dustin Johnson, Martin Laird, Zach Johnson et Angel Cabrera. La journée de samedi servira à «placer les chevaux en position» pour la grande finale.

Le champion en titre Ernie Els est à «plus 6», sur un pied d’égalité avec Sergio Garcia et Padraig Harrington. Leurs chances de gagner sont presque nulles.

Le jeune Rory McIlroy n’a pu faire mieux que 79 et 75 et il a raté la coupure. Il n’a joué que trois coups de moins que Nick Faldo qui ne fait plus du golf de compétition. Il y a moins d’un an, McIlroy était le meilleur golfeur de la planète et le dauphin de Tiger Woods. On y reviendra. Bon golf et bon week-end.