Les anniversaires du lundi 31 mars

En passant

  • GORDIE HOWE, Mr. Hockey, 86 ans.
  • PAVEL BURE, le Rocket Russe, 43 ans.
  • BOB PULFORD, ancien joueur des Maple Leafs et ancien patron des Blackhawks, 78 ans.
  • MICHAEL RYDER, des Stars de Dallas, 34 ans.
  • TOM BARRASSO, ex-gardien de but des Penguins, 49 ans.
  • GILLES GILBERT, ex-gardien de but des Bruins, 65 ans.
  • STEVE BERNIER, ailier droit des Devils, 29 ans.
  • ROBERT LAFLAMME, de La Presse Canadienne.
  • SYLVAIN BEAULNE, as golfeur de Saint-Eustache, 56 ans.
  • FERNAND PERREAULT, ex-entraîneur du National Junior, 87 ans.
  • BRAD MARSH, ex-défenseur des Leafs et des Flyers, 56 ans.
  • SAM ELKAS, golfeur de North Hatley et ancien politicien, 76 ans.
  • LUC LAVIGNE, des Ailes de la Mode, 54 ans.
  • JACQUES SÉVIGNY, du club de golf Continental (Sorel).
  • JAYSON DÉNOMMÉ, as patineur d’Asbestos, 37 ans.
  • STEVE CORBIÈRE, ancien pro à Knowlton, 66 ans.
  • TRACY JONES, ancien joueur des Expos et des Reds, 53 ans.
  • MILLER BARBER, ex-champion de la PGA, 83 ans.
  • CLAUDE CHAREST, trot et amble, 73 ans.
  • MAURICE HEALY, ancien golfeur de Windsor, 89 ans.
  • MARJOLAINE HAYES, de Saint-Donat.
  • CHIEN-MING WANG, ex-lanceur des Yankees, 34 ans.
  • LÉONIE SABETTA, du quartier Ahuntsic.
  • STEVEN FLETCHER, ancien joueur des Jets de Sherbrooke, 52 ans.
  • KARIM HAMROUNI, de Sherbrooke, 41 ans.
  • JANIE BARETTE, du Centre Claude-Robillard.
  • FLÉCHÈRE BEAUPRÉ, de Sherbrooke, 39 ans.
  • ANTOINE SAINTE-MARIE, ski alpin, 87 ans.
  • JANICE HAMELIN, de Montréal, 70 ans.

La grève de 1994 a fait mal, mais pas autant que la vente de feu

Mon ancien collègue Serge Touchette a profité du week-end de baseball au Stade olympique pour renouer avec plein de vieilles connaissances. Il était ravi de revoir les Tim Raines, Steve Rogers, Warren Cromartie, Darrin Fletcher, Claude Raymond, Jim Fanning et cie pour discuter de son sport favori.

«C’était vraiment plaisant, dit-il. C’est comme si nous nous retrouvions tous ensemble après un hiver qui a duré 10 ans. Certains ont pris de l’embonpoint, mais les visages n’ont pas changé. Les préposés au bâton étaient les mêmes qu’en 2004».

Serge Touchette a couvert les Expos pendant presque 30 ans. Personne n'en sait plus que lui sur notre ancienne équipe de baseball.

Serge Touchette a couvert les Expos pendant presque 30 ans. Personne n’en sait plus que lui sur notre ancienne équipe de baseball.

Avec sa plus humoristique, «Touche» a couvert les Expos pendant presque 30 ans. Aucun journaliste de Montréal n’en sait plus que lui sur notre ancienne équipe de baseball. Maintenant à la retraite, son statut lui vaut d’être encore parmi les chroniqueurs de baseball qui votent pour les joueurs admissibles au panthéon.

Pis, Touche, est-ce que les Expos auraient gagné la Série mondiale en 1994? «On ne le saura jamais, répond-il. L’équipe roulait à plein régime (20 victoires en 23 parties), mais il restait un mois et demi au calendrier. Il peut se passer bien des choses en un mois et demi. À mon avis, l’équipe aurait participé aux séries de championnat. Ensuite, tout aurait été possible».

Durant un voyage à Houston, le gérant Felipe Alou lui avait glissé à l’oreille: «La machine est presque parfaite». Ça en disait long sur l’équipe que le vieux routier avait sous la main.

Les Expos de 1994 étaient solides dans tous les départements, mais surtout dans le «bullpen» avec Jeff Shaw, Tim Scott, Mel Rojas et John Wetteland. Trois d’entre eux sont devenus des releveurs numéro un et Wetteland a même aidé les Yankees à gagner  la Série mondiale. «Quand on menait après six manches, c’était final bâton!»

Le vétéran Ken Hill et le jeune Pedro Martinez étaient les deux meilleurs lanceurs partants. Les Expos possédaient aussi un formidable trio de voltigeurs en Marquis Grissom, Moises Alou et Larry Walker. En tant normal, cette équipe aurait bataillé pour le championnat pendant au moins quatre ou cinq ans. Au lieu de cela, elle a été démantelée à la suite d’une grève qui a entraîné l’annulation de la Série mondiale et amorcé la chute aux enfers de Nos Amours.

«La grève a fait mal, mais pas autant que la vente de feu qui a suivi, ajoute le grand Serge. Cette jeune équipe n’a jamais eu de deuxième chance. Un vrai gâchis».

«Les foules qui ont envahi le Stade olympique en fin de semaine envoient un bon message aux autorités du baseball majeur. J’ai toujours pensé qu’il y avait encore plein d’amateurs de baseball à Montréal et à travers la province, mais on les a tellement écoeurés. C’est un peu comme si le Canadien profitait de la saison estivale pour laisser partir P.K. Subban, Carey Price et Andrei Markov!», poursuit-il.

Pour ce qui est de ravoir nos Expos, c’est une autre paire de manches. Mon ami Touche est dans le coin de sceptiques. Ça va prendre bien plus que des prières, des lampions et des cris du coeur.

 

 

97 000 Québécois derrière les Blue Jays!

Il y a peut-être juste à Montréal qu’on peut voir une chose pareille.

En plein mois de mars, deux matchs de la Ligue des pamplemousses entre les Blue Jays et les Mets ont attiré plus de 97 000 personnes au Stade olympique.

Les gens adorent les «happenings», mais depuis quand on applaudit une équipe de Toronto à Montréal?

De toute évidence, les amateurs n’ont PAS OUBLIÉ LES EXPOS et le baseball majeur pourrait renaître à Montréal… dans des conditions gagnantes. Il y a cependant très loin de la coupe aux lèvres. Ça pourrait prendre plusieurs années car il reste de nombreux obstacles à franchir. Quoi qu’il en soit, voici ce que je retiens de ce week-end de baseball:

  1. L’hommage posthume à GARY CARTER a été fait sobrement et avec classe. Après tout ce qu’il a accompli pour le baseball à Montréal, le Kid méritait un tel hommage. Sa femme SANDY et sa fille KIM réalisent plus que jamais qu’il occupe une place de choix dans le coeur des Québécois. Gary Carter, c’était notre JOHNNY BENCH.

    Gary Carter a été notre Johnny Bench. Les Québécois ne l'oublieront jamais.

    Gary Carter a été notre Johnny Bench. Les Québécois ne l’oublieront jamais.

  2. STEVE ROGERS, Warren Cromartie, John Wetteland, Tim Raines, Darrin Fletcher et Ken Hill ont tous dit les bonnes choses.  JACQUES DOUCET, Rodger Brulotte, Claude Raymond, Marc Griffin et Pierre Arsenault aussi.
  3. TIM RAINES frappe dans le mille quand il déclare que ce sont les propriétaires du temps qui ont tué la concession des Expos.
  4. JOHN WETTELAND n’a pas encore digéré la grève qui a mis fin à la saison 1994. Si les Expos avaient gagné la Série mondiale cette année-là, probablement que le scénario aurait été très différent par la suite.
  5. FELIPE ALOU n’a vraiment pas l’air d’un gars de 78 ans. Il pourrait retourner sur le losange demain matin. Felipe ne veut pas mourir avant d’avoir assisté au RETOUR DES EXPOS. C’est la grâce qu’on lui souhaite.
  6. Les BLUE JAYS sont renversés par la réponse du public montréalais et ils reviendront avec plaisir si on les invite l’an prochain.
  7. Si jamais les EXPOS ressuscitaient, il faudrait qu’ils jouent dans la section Est de la Ligue américaine avec les YANKEES, les Red Sox, les Blue Jays et les Orioles. Les rivalités seraient extraordinaires.
  8. Le maire DENIS CODERRE, grand amateur de baseball, se dit prêt à faire sa part pour ramener Nos Amours. C’est un pas dans la bonne direction. Il en faudra plusieurs autres comme lui… plus un MILLIARDAIRE qui adore le baseball.
  9. JOHN McHALE Jr., membre du bureau du commissaire, fera un rapport favorable à ses patrons.
  10. Bravo à l’équipe de TVA Sports pour du travail bien fait. L’Antichambre a aussi consacré un segment de son émission au baseball.
  11. Le Kid est mort trop jeune et les Expos aussi!

Lu sur une affiche

  1. Certaines personnes sont tellement pauvres. Tout ce qu’elles ont, c’est de l’argent!
  2. Je suis sourd et aveugle. J’aimerais bien devenir arbitre!
  3. L’alcool ne réglera jamais vos problèmes. L’eau et le lait non plus.
  4. Ce magasin fait crédit aux personnes de 90 ans et plus accompagnées de leurs parents.
  5. Vaut mieux être saoul que con. Ça dure moins longtemps.
  6. Hey, Chelios! Ma grand-mère est célibataire.
  7. Désolé, messieurs. Il n’y a plus rien à voler ici. Que Dieu vous pardonne!
  8. Propriété privée. Chien gentil, propriétaire très méchant.
  9. Les meilleurs crus donnent les meilleures cuites.
  10. N’allez pas vous faire voler dans un autre restaurant. Faites-vous voler ici chez Gaston.
  11. La méchanceté est gratuite. Si elle était payante, elle ruinerait les cons.
  12. Dans ce resto, nous imposons une amende de cinq dollars à ceux qui se plaignent inutilement.
  13. Si notre service ne répond pas à vos attendes, veuillez réduire vos attentes.
  14. Je n’ai pas besoin de contrôler ma colère. J’ai juste besoin que les gens arrêtent de m’énerver.
  15. Nous désirons rappeler aux canards et aux mouettes qu’il est strictement défendu de manger du pain. C’est très mauvais pour votre santé.
  16. Lorsque tu vois un moustique se poser sur tes testicules, tu réalises qu’il y a moyen de régler certains problèmes autrement que par la violence.