Denis Potvin n’oubliera jamais Alger Arbour

Chaque fois que je pense à la dynastie des Islanders de New York, je revois Denis Potvin assis dans une grosse poubelle, une bouteille de champagne à la main, en train de célébrer sa première conquête de la coupe Stanley.
En ce 24 mai 1980, y avait tellement de monde dans l’étroit vestiaire du Colisée Nassau qu’on se serait cru dans un sauna.
«Honnêtement, j’étais fou de joie et je ne me suviens pas d’avoir été assis dans une poubelle. J’étais si heureux de mettre finalement la main sur ce trophée», disait Potvin avant le début de la série Canadien-Sénateurs.

Denis Potvin n'oubliera jamais ce qu'Alger Arbour a fait pour lui à la belle époque des Islanders.

Denis Potvin n’oubliera jamais ce qu’Alger Arbour a fait pour lui à la belle époque des Islanders.

Durant les années qui ont suivi le départ de Bobby Orr, l’athlète d’Ottawa a été le meilleur défenseur de la Ligue nationale avec Larry Robinson et Brad Park. Il pouvait tout faire sur la patinoire et ne se gênait surtout pas  pour bousculer l’adversaire «cul par-dessus tête». Aujourd’hui encore, Yvon Lambert se plaint d’avoir des marques de Sherwood dans le dos, gracieuseté de l’ex-défenseur des Islanders.
Lorsque je lui ai demandé s’il avait des nouvelles de son ancien professeur Arbour, Potvin a répondu: «Je l’ai invité récemment aux noces de ma fille en Floride, mais il ne se sentait pas suffisamment bien pour faire le voyage. J’ai joué pour Alger Arbour pendant 13 ans et j’avais autant de plaisir à la fin qu’au commencement».
Trois fois gagnant du trophée Norris, Potvin était une verte recrue lorsqu’Arbour l’a pris sous son aile au début des années 1970. Il savait qu’il avait un diamant brut entre les mains et qu’il suffisait de le polir. Il lui a enseigné tous les trucs du métier et lui a fait comprendre qu’il ne pouvait pas patiner plus vite que la rondelle!
«Une fois, Alger m’a dit: «Tu devrais jouer comme Doug Harvey. Comme si tous les défenseurs pouvaient imiter l’ancien joueur étoile du Canadien!»
Alger Arbour était un meneur d’hommes incroyable, de la trempe de Toe Blake, Punch Imlach ou Scotty Bowman. Non seulement a-t-il aidé Potvin à devenir un formidable leader, mais il a mené son club à quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley. Il avait les bons chevaux et savait comment s’en servir.
Avant de s’incliner devant les Oilers au printemps 1984, les Islanders ont gagné 19 séries d’affilée. C’est un record qui ne sera jamais battu.
Il y a un autre ancien défenseur que Denis Potvin n’a pas oublié. Il s’agit de Léo Boivin, son dernier entraîneur dans les rangs juniors.
«Léo a été bon pour moi. Il me répétait souvent d’être patient. «Attends, ils vont finir par baisser la tête et tu pourras les pincer d’aplomb!», me disait-il.

Denis Potvin a longtemps travaillé pour les Panthers de Miami après avoir raccroché ses patins au clou de la retraite. Il vit maintenant dans un petit village au nord de Gatineau et il est analyste de hockey pour le réseau Sportsnet.

Patrice Bergeron se hisse parmi les légendes des Bruins

Le premier match de la série Rangers-Boston n’a pas été très excitant, sauf que les choses ont changé en prolongation.

Stimulés par leur victoire in extremis contre Toronto, les joueurs de Claude Julien ont ouvert la machine et ils ont attaqué sans relâche jusqu’à ce que le détestable Brad Marchand marque le but de la victoire sur une passe parfaite de Patrice Bergeron.

Patrice Bergeron est en train de se hisser parmi les meilleurs joueurs de l'histoire des Bruins.

Patrice Bergeron est en train de se hisser parmi les meilleurs joueurs de l’histoire des Bruins.

Au train où vont les choses, l’athlète d’Ancienne-Lorette appartiendra bientôt à la légende des Bruins au même titre que Bobby Orr, Raymond Bourque, Johnny Bucyk, Milt Schmidt ou Phil Esposito. Il est partout sur la patinoire, il excelle dans les mises au jeu et il est devenu l’homme des grandes occasions. Un joueur complet dans le style de Jacques Lemaire ou Steve Yzerman.

Le deuxième affrontement aura lieu dimanche après-midi, ce qui permettra au grand Zdeno Chara de récupérer un peu, lui qui joue 30 ou 35 minutes par match.

Enfin, chapeau à Henrik Lundqvist qui a tenu son équipe dans la partie aussi longtemps. Vers le milieu de la période de prolongation, le gardien des Rangers avait repoussé 103 des 105 dernières rondelles dirigées vers lui.

L’Express de minuit 25

  • En tant que récidiviste, RAFFI TORRES a goûté à la médecine du comité de discipline de la LNH. Il s’agit malheureusement d’une politique de «deux poids, deux mesures». ALEX OVECHKIN a posé un geste semblable à l’endroit de RYAN McDONAGH et n’a pas été puni. Jusqu’à nouvel ordre, le problème reste entier: quand décidera-t-on de changer la CULTURE DU HOCKEY? En principe, la mise en échec sert à enlever la rondelle à l’autre équipe, pas à décapiter l’adversaire!

    La LNH ne se gêne pas pour suspendre Raffi Torres, mais elle ferme les yeux quand Alex Ovechkin pose un geste semblable.

    La LNH ne se gêne pas pour suspendre Raffi Torres, mais elle ferme les yeux quand Alex Ovechkin pose un geste semblable.

  • DAVID BECKHAM a compris qu’il faut savoir quand se retirer. Bravo pour une carrière exceptionnelle. Beckham a été un excellent joueur et il a vendu le soccer de façon admirable.
  • Il est pour le moins étonnant que MICHEL THERRIEN ne soit pas finaliste pour le trophée Jack Adams. Il a fait des petits miracles avec une équipe de 15e place. Cela dit, PAUL MacLEAN, Bruce Boudreau et Joel Quenneville sont loin d’être de mauvais candidats.
  • Dure défaite pour les SHARKS, jeudi soir, à Los Angeles. Ils menaient 3-2 avec moins de deux minutes à jouer, mais DUSTIN BROWN (à 5 contre 3) et TREVOR LEWIS ont donné la victoire aux Kings en l’espace de quelques secondes.
  • Le retour au jeu de GUILLAUME LATENDRESSE n’a pas fait perdre le sommeil aux joueurs des Penguins!
  • RENÉ RANCOURT, qui chante les hymnes nationaux à Boston, possède une chevelure à la Norman Doyle!
  • ANTONIO CASTRO, fils de Fidel, a gagné la coupe Montecristo au club de golf VARADERO. Associé à la bourgeoisie, ce sport ne jouit pas d’une bonne réputation à Cuba depuis la révolution de 1959, mais les choses pourraient changer durant les prochaines années. On parle de construire une quinzaine de nouveaux sites touristiques avec parcours de golf.
  • La saison de baseball de la Ligue Can-Am débutait jeudi soir au vieux stade municipal de QUÉBEC. Les Aigles de Trois-Rivières sont les visiteurs jusqu’à dimanche.
  • PATRICK HARGREAVES, défenseur des Memphrés de Magog, a découvert le sport de la CROSSE en assistant à un match de l’Express de Montréal au début des années 2000. Professeur d’éducation physique à Laval, il a été initié à ce sport par PIERRE FILLION, président de la Fédération québécoise de crosse. Il a maintenant 39 ans.
  • Le club de golf RICHMOND-MELBOURNE viendra en aide à CHARLES RAYMOND, jeune golfeur de Kingsbury.
  • L’increvable GILLES LATULIPPE sera de retour à la Maison des arts de DRUMMONDVILLE cet été avec la pièce de théâtre SEXE SHOP. Du plaisir assuré pour les Québécois en vacances.

    L'increvable Gilles Latulippe sera de retour à Drummondville avec la pièce de théâtre Sexe Shop.

    L’increvable Gilles Latulippe sera de retour à Drummondville avec la pièce de théâtre Sexe Shop.

  • Le PRINCE HARRY a participé à une clinique de baseball dans les rues de HARLEM en compagnie de Mark Teixeira, joueur étoile des Yankees.
  • Les meilleurs golfeurs juniors ont rendez-vous à MILBY pour l’épreuve de la coupe Vertdure, samedi. PIERRE LALLIER et PIERRE DUGAS seront sur place pour surveiller les meilleurs espoirs.
  • PAUL BROUILLARD, fondateur du club Venise, aura 90 ans cet été, mais il se sent relativement jeune avec trois soeurs âgées de 102 100 et 96 ans! L’ami Paul a passé un bel hiver au club HOLLYBROOK, en Floride. Plusieurs golfeurs de l’Estrie sont membres de ce club, dont l’ex-hockeyeur GILLES DUBÉ, André Paradis, Mel Parsons, Claude Charpentier, Guy Comeau, André Robidoux, Luc et Jules Laliberté.
  • GILLES LACHANCE, capitaine à vie du club Venise, a réussi un aigle au 18e trou avec son bois 7.
  • Selon JOHN SMOLTZ, ex-lanceur étoile des Braves, les meilleurs personnels de lanceurs appartiennent aux équipes suivantes: WASHINGTON, Détroit, Saint-Louis, Boston et San Francisco.
  • Les CUBS de Chicago ont accordé un contrat de 41 millions (pour sept ans) au joueur recrue ANTHONY RIZZO.
  • MIGUEL CABRERA, vainqueur de la Triple couronne l’an passé, domine les majeures avec 41 points produits. Quel frappeur!
  • RAYMOND LAVERTU, professeur à la retraite, est de retour avec ses AMIS DU GOLF, une association qui regroupe plus de 700 golfeurs en Estrie.
  • JOSH BECKETT, ex-lanceur étoile des Marlins et des Red Sox, est devenu la tête de turc des partisans des Dodgers.
  • JERRY SÉGUIN, président du tournoi de la Coupe Canada qui aura lieu à VICTORIAVILLE au début du mois d’août, peut compter sur MAXIME HÉBERT-TARDIF pour la recherche de commandites.

Le mot d’humour

Un mec qui convainc les aveugles de porter des verres fumés est quand même un sacré vendeur!

Souvenirs de Chicago

Chaque fois que je vois les Blackhawks dans leur uniforme rouge écarlate avec la tête d’Indien et ses plumes multicolores, plein de souvenirs me reviennent en mémoire.

Si ce chandail n’est pas le plus beau de la Ligue nationale de hockey, je me demande à qui on devrait accorder le prix.

Les Blackhawks: un superbe logo et de merveilleux souvenirs.

Les Blackhawks: un superbe logo et de merveilleux souvenirs.

Mes souvenirs de Chicago remontent au début des années 1960, à l’époque où le Canadien de Toe Blake livrait une furieuse bataille à l’équipe de Rudy Pilous. Un soir, j’ai vu le grand Doug Harvey commettre une bourde dans son territoire avant d’aller marquer le but gagnant en prolongation. Son erreur, «Capitaine Doug» avait décidé de la corriger lui-même.

Quelques jours plus tard, Murray Balfour me brisait le coeur en éliminant son ancienne équipe et en mettant fin à la dynastie du Bleu Blanc Rouge (cinq coupes de suite).

Pendant une bonne douzaine d’années, les Blackhawks ont fait courir les foules aux quatre coins de la ligue avec deux grandes stars: le flamboyant Bobby Hull et le très astucieux Stan Mikita. À eux seuls, ils valaient le prix d’admission, mais il y avait en prime Pierre Pilote, trois fois gagnant du trophée Norris, le gros Moose Vasko, l’acrobatique Glenn Hall, Eric Nesterenko, Pat Stapleton, Dennis Hull, Pit Martin, Reggie Fleming et j’en passe.

J’ai eu le privilège de les voir jouer très souvent à l’époque où je couvrais les Expos. Après avoir passé l’après-midi au Wrigley Field, je me précipitais au vieux Chicago Stadium pour surveiller l’équipe de Billy Reay. Disons que ça faisait des journées plutôt bien remplies et le bonheur de mon patron.

L’ambiance qui régnait dans cet amphithéâtre était unique au monde. «Pendant que l’organiste jouait l’hymne national, j’avais la chair de poule», m’a souvent dit Gilles Marotte, ex-défenseur des Blackhawks.

Plusieurs années plus tard, Jean-Guy Talbot m’a raconté une anecdote savoureuse au sujet de Gump Worsley: «Le dimanche soir, quand il devait se rendre à Chicago pour affronter les boulets de Bobby Hull, le Gumper tombait souvent malade et il ne se faisait surtout pas prier pour céder sa place au jeune Rogatien Vachon».

Qui voulait affronter les tirs de Bobby Hull sans masque? C’était un peu comme courir au suicide.

Phil et Tony O.

Au début des années 1970, Tony Esposito a réussi 15 jeux blancs devant la cage des Blackhawks, méritant le sobriquet de Tony O. Il a aussi livré des luttes épiques à son frère Phil dans les séries de la coupe Stanley.

Tony Esposito a réussi 15 jeux blancs à sa première saison devant le filet des Blackhawks.

Tony Esposito a réussi 15 jeux blancs à sa première saison devant le filet des Blackhawks.

Au printemps 1971, c’est le même Tony Esposito qui a flanché sur un tir de 90 pieds de Jacques Lemaire, ouvrant ainsi la porte au Canadien. Henri Richard, qui ne s’était pas gêné pour faire le procès de l’entraîneur Al MacNeil dans les journaux, a enchaîné avec les deux plus gros buts de sa carrière pour donner la coupe à son équipe.

Les Blackhawks ont souvent eu de très bonnes équipes, mais ils ont trouvé le moyen de perdre quatre fois en finale entre 1962 et 1973. Ils auraient sans doute gagné une fois ou deux, n’eût été la bévue de Tony O., un tir sur le poteau de Bobby Hull ou l’arrêt miraculeux de Ken Dryden aux dépens de Jim Pappin.

Les années 1980 appartiennent évidemment à Denis Savard. À cause des puissants Oilers, l’athlète de Verdun n’a jamais gagné la coupe Stanley, mais il a offert un spectacle ébouissant aux amateurs de hockey de la Ville des vents.

Chris Chelios, obtenu du Canadien en retour de Savard, en est un autre qui a marqué l’histoire des Éperviers Noirs. Il avait du «chien» et il aurait passé les 60 minutes sur la patinoire si on l’avait laissé faire.

Aujourd’hui, les partisans des Blackhawks sont choyés avec une grande équipe et un grand capitaine (Jonathan Toews). Une équipe en mission avec un seul objectif: gagner une deuxième coupe en quatre ans.

Bob Lemieux donnera son cerveau à la science

Sans doute que le nom de Bob Lemieux ne vous dit pas grand chose. Originaire du Nouveau-Brunswick, ce solide gaillard a porté les couleurs du Canadien Junior au début des années 1960 avant de connaître une courte carrière chez les professionnels, notamment à Seattle, Muskegon, Vancouver et Oakland.

En tout et partout, l’ex-défenseur n’a joué que 19 parties dans la Ligue nationale, toutes avec les Seals d’Oakland. Peu rapide sur ses patins, il était surtout reconnu pour ses talents pugilistiques. Si on parle encore de lui aujourd’hui, c’est parce qu’il a subi sept commotions cérébrales durant sa carrière et qu’il a décidé de donner son cerveau à la science le jour de sa mort.

Bob Lemieux à l'époque où il portait les couleurs des Canucks de Vancouver dans l'Association mondiale de hockey.

Bob Lemieux à l’époque où il portait les couleurs des Seals de la Californie.

En agissant ainsi, Lemieux souhaite qu’on apprenne des choses nouvelles concernant les effets à long terme des commotions cérébrales: dépression nerveuse, abus d’alcool et de nourriture, tendances suicidaires, etc…

Âgé de 68 ans, Lemieux partage son temps entre Kalamazoo et le Nouveau-Brunswick avec sa femme Mariette. Peut-être vivra-t-il encore longtemps, mais il n’a pas hésité à remplir le formulaire qui lui a été présenté par l’Institut de recherche de Morgantown, en Virginie de l’Ouest.

Cet institut a été fondé par Garrett Webster, fils de Mike Webster, ancien joueur étoile des Steelers de Pittsburgh. Ce dernier est mort à l’âge de 50 ans après avoir souffert de dépression et de démence, résultat de blessures subies en jouant au football. Webster est devenu le premier joueur de la NFL dont la mort est attribuée à une maladie dégénérative du cerveau.

L’an passé, Junior Seau, membre du Panthéon du football américain, s’est enlevé la vie après avoir vécu des problèmes du même genre. Il avait seulement 43 ans.

Au hockey, les commotions cérébrales sont devenues un véritable fléau depuis quelques années. Il suffit penser à Pat LaFontaine, Eric Lindros, Derek Boogaard ou Sidney Crosby. Chose certaine, il faut applaudir le geste de Bob Lemieux. Il n’a pas été un grand joueur de hockey, mais il est conscient du grave danger que représentent les blessures à la tête.

(Source: Globe & Mail).

LES ENFANTS ROIS

Entraîneur et directeur général des Huskies de Rouyn-Noranda depuis 10 ans, André Tourigny ne cache pas qu’il doit parfois mettre de l’eau dans son vin pour négocier avec la nouvelle génération de patineurs.

«Le hockey a changé et les jeunes aussi, a-t-il confié au journal La Frontière. Il faut maintenant composer avec la génération des enfants rois. Les joueurs sont de plus en plus indivualistes. Ils demandent souvent ce que l’équipe peut faire pour eux et non l’inverse. L’entraîneur doit donc s’adapter aux situations et pas toujours pour le mieux. En revanche, je dois dire que les jeunes travaillent plus fort qu’avant et qu’ils sont plus professionnels dans leur démarche».

On est loin de l’époque où il suffisait de brasser les poubelles et de crier à tue-tête pour obtenir un meilleur rendement de ses joueurs. En 2013, il faut leur expliquer le comment et le pourquoi de telle ou telle décision. Il faut être à la fois bon professeur, fin stratège et psychologue.

Il y a quelque chose qui me dit que Pat Burns, Michel Bergeron, Ron Racette et Yves Nadon auraient du mal à «coacher» de nos jours!

POT-POURRI DU MERCREDI

  • YVON MICHEL sur les ondes de TVA Sports: «JEAN PASCAL a beaucoup de caractère, mais j’aimerais avoir 10 boxeurs comme lui dans mon écurie».
  • À TORONTO, on cherche un coupable pour expliquer l’effondrement des Maple Leafs dans le septième match contre Boston. Le fait est que les Leafs ne se seraient jamais rendus aussi loin si JAMES REIMER n’avait pas été aussi solide devant sa cage. On devrait davantage pointer du doigt un gars comme DION PHANEUF, incapable de nettoyer le devant du filet.
  • Les PENGUINS n’ont pas eu à pousser trop fort pour gagner le premier match contre les Sénateurs. Le talent leur sort par les oreilles. Le fait saillant: une violente collision entre ERIC GRYBA et Brooks Orpik.
  • JOEL QUENNEVILLE sait que son équipe devra mieux jouer en deuxième ronde pour éliminer les RED WINGS.
  • BENOÎT BRUNET se demande pourquoi Patrick Kane et JONATHAN TOEWS ne sont pas en nomination pour le trophée Hart.
  • Les RANGERS affronteront les Bruins dans les séries pour la première fois en 40 ans.
  • Fier de dire que j’ai frappé pour ,750 dans mes PRÉDICTIONS sur le hockey en première ronde. J’ai fendu l’air avec Vancouver et Washington. Au deuxième tour, je choisis: PITTSBURGH, Boston, Chicago et Los Angeles.
  • MARIO PLOURDE, nouveau président de Cascsades, est un adepte du vélo.
  • L’increvable MARIANO RIVERA a déjà préservé 15 victoires pour les Yankees.

    Mariano Rivera: déjà 15 parties sauvées. Quel retour au jeu pour l'artilleur de 43 ans!

    Mariano Rivera: déjà 15 parties sauvées cette saison . Quel retour au jeu pour l’artilleur de 43 ans!

  • JAROMIR JAGR jouera bientôt avec une barbe blanche!
  • Les BOIS-FRANCS n’existent plus. On dit maintenant: VICTORIAVILLE et sa région. Ainsi en a décidé la MRC d’Arthabaska.
  • En vieillissant, RANDY CARLYLE ressemble de plus en plus à RED KELLY, ancien joueur étoile des Maple Leafs.
  • FRED COUPLES était l’idole d’enfance du jeune RICKIE FOWLER.
  • DANIEL BERNIER, jeune retraité d’East-Angus, fait ses débuts comme préposé aux départs au club de golf MILBY. Il peut lui-même frapper la longue balle!
  • Le tournoi annuel du TOURNESOL aura lieu le 1er juin au club Royal Estrie. MATHIEU VIENS est à la tête du comité organisateur.

Le mot d’humour

Gary Connelly, ex-défenseur du Canadien Junior, se proclame le Elvis Gratton de l’Ile-du-Prince-Édouard. «Je suis un Irlandais Québécois, un Irish Quebecer qui parle français, un Canadien du Québec de descendance irlandaise qui enseigne le français aux Anglais de PEI!», dit-il en riant de bon coeur.