Colette Tremblay était une perle

Pour toutes sortes de raisons, j’ai raté la rentrée victorieuse du Canadien contre Dallas. Ça n’a pas beaucoup d’importance.

Je viens d’apprendre le décès de Colette Tremblay, épouse de Mario, et c’est tout ce qui m’intéresse pour le moment.

Je savais que la belle Gaspésienne était très malade depuis une couple d’années. Il suffisait d’une simple question à l’ancien joueur du Canadien pour savoir que ça n’allait pas bien. Le cancer est une maladie qui pardonne rarement.

Mario Tremblay, un vrai de vrai, est en deuil de son épouse Colette.

Mario Tremblay, un vrai de vrai, est en deuil de son épouse Colette.

Depuis quelques mois, les mauvaises nouvelles se bousculent à un rythme effarant. Assez pour en avoir ras-le-bol.

Je vous mentirais en vous disant que j’étais un intime de Colette Tremblay, mais je la connaissais suffisamment pour savoir qu’elle était une femme en or, qu’elle adorait son «Bleuet Bionique» et sa petite famille. Elle avait aussi une grande passion pour le golf. Je me souviens de l’avoir croisée à Myrtle Beach où elle profitait de quelques jours de congé avec des amies pour pratiquer son sport favori. Je l’ai aussi rencontrée à Alma au chalet de ses beaux-parents. Elle était d’une extrême gentillesse, toujours de bonne humeur.

Colette a vécu les hauts et les bas de la carrière de Mario: ses conquêtes de la coupe Stanley, la blessure à l’épaule qui l’a poussé à la retraite, sa carrière à la radio et à la télé, son séjour houleux derrière le banc du Canadien, sa confrontation avec Patrick Roy, sa brasserie à Alma et bien d’autres choses encore.

Elle était toujours là pour épauler son homme, ses deux filles (Janie et Claudia) et ses petits-enfants.

Mes plus vives condoléances à mon ami Mario et à toute sa famille.

Les échos du sport

  • Tout le monde aime EUGÉNIE BOUCHARD, mais elle a encore des croûtes à manger. Contre les joueuses du Top 5, sa fiche est maintenant de 1-9.
  • CHARLES HUDON, jeune espoir du Canadien, a réussi un TOUR DU CHAPEAU lors du match des étoiles de la Ligue américaine.
  • Les YANKEES sont encore en guerre avec ALEX RODRIGUEZ au sujet de son contrat. Ils ne veulent pas lui verser un boni de 6M$ s’il parvient à égaler la marque de circuits (660) du grand WILLIE MAYS. Il en a présentement 554.

    Alex Rodriguez continue de donner des maux de tête à l'organisation des Yankees.

    Alex Rodriguez continue de donner des maux de tête à l’organisation des Yankees.

  • En principe, A-Rod participera au prochain camp des Yankees. S’il prouve qu’il est en forme, il pourrait être utilisé comme frappeur de choix. Il est sous contrat pour trois autres saisons à raison de 21M$ par année.
  • Le dossier de MIKE RICHARDS est une autre preuve que les directeurs généraux sont parfois trop généreux envers leurs protégés. Richards a rendu de précieux services aux KINGS et les a aidés à gagner deux coupes Stanley, mais il n’a plus la rapidité d’antan même si son baptistère indique qu’il a seulement 29 ans. Il est devenu un joueur de 4e trio avec un salaire ridicule de 5,7M$ par année. On pourrait comparer son histoire à celle de DION PHANEUF ou de SCOTT GOMEZ. Toujours la démesure…
  • BILL MONBOUQUETTE, ex-lanceur étoile des Red Sox, est mort à Boston dimanche passé. Il avait 78 ans. Monbo a gagné 20 parties pour les Red Sox en 1963 et il a terminé sa carrière avec une fiche de 114-112. Il a été élu au panthéon des Red Sox en l’an 2000.
  • MARK BRUNELL, qui a fait carrière dans la NFL pendant 17 ans comme quart-arrière, pense que TOM BRADY a triché avec la complicité du préposé aux ballons des Patriots. TROY AIKMAN en est un autre qui a attaqué verbalement le joueur étoile des Patriots. Ça ne finira jamais…
  • VOTE DE CONFIANCE: L’organisation du PHOENIX de Sherbrooke a décidé de prolonger le contrat de l’entraîneur-chef JUDES VALLÉE pour deux autres saisons. Même chose pour ses adjoints BENOÎT DESROSIERS et JEAN-FRANÇOIS LABBÉ. Après avoir mangé son pain noir avec un club d’expansion, Vallée peut maintenant prouver ce qu’il peut faire avec une bonne équipe. Ça ne pouvait pas arriver à un MEILLEUR GARS.

    Judes Vallée a signé un nouveau contrat de deux ans comme entraîneur-chef du Phoenix de Sherbrooke.

    Judes Vallée a signé un nouveau contrat de deux ans comme entraîneur-chef du Phoenix de Sherbrooke.

  • THEOREN FLEURY, ancien joueur étoile des Flames de Calgary, se passionne pour la musique country. Il a même son propre orchestre.
  • STAN MIKITA sur les ondes d’ESPN: «Il y avait seulement six équipes dans mon temps et plein de joueurs qui attendaient l’occasion de faire le saut dans la grande ligue. Il n’était donc pas question de sauter mon tour ou de prendre les choses aisément. Je jouais BLESSÉ quand il le fallait». Plusieurs autres anciens joueurs m’ont raconté la même histoire.
  • Le 34e gala du MÉRITE SPORTIF ESTRIEN aura lieu le 4 février à l’hôtel Delta de Sherbrooke. On y attend plus de 600 personnes. MARCEL TOULOUSE, fondateur du club de boxe de Sherbrooke, sera parmi les lauréats.
  • JEAN BÉDARD, président des restos La Cage aux Sports, lorgne du côté d’Ottawa et des Maritimes.
  • ROBERT CADIEUX a passé une belle soirée au Centre Bell avec son petit-fils (Thomas)… exception faite de la MUSIQUE qui lui cassait les oreilles.
  • Les gars de la MÉTÉO devront rajuster leurs radars…
  • GILLES ROBICHAUD, ancien voltigeur de la Ligue Senior provinciale, souhaite une victoire des PATRIOTS dimanche soir et il s’attend à un match très défensif.
  • La carrière du chanteur JACQUES BREL ressemble à celle de BOBBY ORR: un éclair dans le ciel de la réussite.

Le mot d’humour

Jacques B. Côté, de Ronor International: «Je ne regrette pas mes erreurs de jeunesse. Je regrette seulement de ne pas pouvoir les refaire!»

Chapeau, Martin!

Martin Brodeur a fini par comprendre que le moment était venu d’accrocher ses jambières au clou de la retraite et de passer à une nouvelle étape de sa vie. Toute bonne chose a une fin et il n’aura pas à regretter sa plus récente décision.

Âgé de 42 ans, l’athlète de Saint-Léonard se retire avec 691 victoires, 124 jeux blancs, une excellente moyenne de 2,2 buts alloués par rencontre et un taux d’efficacité de ,912. À cela, il faut ajouter ses trois coupes Stanley avec les Devils, une médaille d’or aux Jeux olympiques de Salt Lake City et quatre trophées Vézina.

Martin Brodeur: une carrière tout à fait exceptionnelle qui lui ouvrira les portes du panthéon dès qu'il deviendra admissible.

Martin Brodeur: une carrière tout à fait exceptionnelle qui lui ouvrira les portes du panthéon dès qu’il deviendra admissible.

Ce n’est pas tout. Il revendique aussi 113 victoires dans les séries de championnat avec une moyenne de 2,02 et un taux d’efficacité de ,919. Quand ça comptait vraiment, il était encore meilleur.

Plusieurs de ses records seront très difficiles à battre. En tout cas, ça va prendre un gardien de but avec beaucoup de talent, de santé et de persévérance pour accumuler des statistiques semblables.

Les mauvaises langues diront que Brodeur a eu la vie facile parce qu’il jouait pour une équipe qui favorisait le style défensif. C’est ridicule. C’est son talent devant le filet qui faisait des Devils une meilleure équipe. Et c’est son brio qui a permis à Jacques Lemaire, Pat Burns et Larry Robinson de mener l’équipe aux grands honneurs.

On se souviendra aussi que Martin était le meilleur de tous pour manoeuvrer la rondelle derrière son filet et aider la cause de ses défenseurs. On a même modifié le règlement afin de lui compliquer la vie.

Je dirai enfin que Martin est allé à la bonne école, celle de son défunt père Denis qui a fait sa marque comme gardien de but dans les rangs amateurs et qui a gagné la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Cortina d’Ampezzo avant de devenir un des meilleurs photographes de sport à Montréal.

La plus grosse surprise, c’est que Brodeur reste associé aux Blues dans un rôle de soutien au lieu de retourner immédiatement au New Jersey. Nous en saurons davantage à ce sujet jeudi matin car Lou Lamoriello n’a pas fermé la porte à son ancien employé.

P.S. C’est Pierre Lebrun, de TSN, qui a annoncé en primeur la retraite de Martin Brodeur. Rendons à César…

 

Avant le dernier droit

Barry Melrose, qui a mené les Kings de Los Angeles en finale de la coupe Stanley en 1993, a marié une fille de l’Ohio et il connaît bien cette région des États-Unis. Il est persuadé que les Blue Jackets de Columbus feront les choses en grand durant le week-end du match des étoiles et que les visiteurs rentreront à la maison enchantés.

Il a peut-être raison. Pour les Blue Jackets, c’est une belle occasion d’attirer les projecteurs et de faire la promotion du hockey dans leur coin de pays. Le fait reste que la partie d’étoiles de la LNH est devenue une simple partie de plaisir et une tribune pour les commanditaires. Allez-vous vous installer devant le téléviseur pour surveiller ça? Pas moi. Zéro intérêt.

Quoi qu’il en soit, le moment est venu de jeter un coup d’oeil sur les quatre premiers mois d’activité dans le circuit Bettman:

  1. La plus belle surprise, c’est la tenue des Predators de NASHVILLE sous la gouverne de Peter Laviolette. Il y a plusieurs bons joueurs dans cette équipe, un excellent gardien de but (Pekka Rinne) et un général à la ligne bleue (Shea Weber). On a hâte de voir jusqu’où ils peuvent se rendre.

    Jack Capuano, des Islanders, est un sérieux candidat pour le trophée Jack Adams.

    Jack Capuano, des Islanders, est un sérieux candidat pour le trophée Jack Adams.

  2. Les ISLANDERS de New York représentent une autre surprise de taille. L’équipe est dirigée de main de maître par JACK CAPUANO, ex-défenseur étoile à l’Université du Maine. L’attaque repose principalement sur les épaules de John Tavares et de Kyle Okposo. Reste à voir si JAROSLAV HALAK peut répéter ses exploits de 2010. En tout cas, c’est de bon augure pour le déménagement à BROOKLYN.
  3. Grâce à son magicien entre les poteaux, MICHEL THERRIEN parvient à s’imposer dans l’exigeant marché de Montréal. C’est bien connu: sans Carey, point de salut! Il reste des maillons faibles en attaque et en défense, mais l’équipe trouve toutes sortes de manières de gagner. Si P.K. décidait d’appuyer sur l’accélérateur, ça changerait bien des choses…
  4. PATRICK ROY a la vie dure à sa deuxième campagne derrière le banc de l’Avalanche. C’est souvent le lot d’une jeune équipe en construction. MacKinnon et ses amis devront trimer dur pour mériter une place dans la danse printanière.
  5. Beaucoup de gens s’attendaient à ce que les RED WINGS piquent du nez, mais MIKE BABCOCK nous démontre encore une fois qu’il est le meilleur entraîneur de la ligue. Les Wings ont de bons jeunes pour prendre la relève et ils n’ont pas fini de nous étonner.
  6. Les KINGS de Los Angeles connaissent une saison de misère jusqu’à maintenant. Pas facile de maintenir le même degré de motivation après avoir gagné la coupe deux fois sur trois. DARRYL SUTTER devra trouver une façon de relancer le navire.
  7. Le Lightning de TAMPA BAY mérite d’être pris très au sérieux. Une formation talentueuse et bien dirigée par JON COOPER. À lui seul, STEVEN STAMKOS vaut le prix d’admission.

    Steven Stamkos: le genre de joueur à faire rêver n'importe quel entraîneur.

    Steven Stamkos: le genre de joueur à faire rêver n’importe quel entraîneur.

  8. C’est le désastre à TORONTO. Les Maple Leafs évoluent dans un marché de hockey exceptionnel, mais continuent de décevoir leurs loyaux partisans. Pathétique! Les erreurs du passé finissent toujours par les rattraper. BRENDAN SHANAHAN n’aura d’autre choix que de faire maison nette et repartir à zéro.
  9. BOB HARTLEY n’a pas volé son nouveau contrat à Calgary. Les Flames travaillent fort. Cependant, une participation aux séries est peu probable.
  10. BARRY TROTZ a réussi à modifier le style de jeu des Capitals. BRADON HOLTBY est solide devant le filet et ALEX OVECHKIN demeure une menace constante. Un club à surveiller.
  11. Dans le petit marché de Winnipeg, PAUL MAURICE multiplie les bons coups. Les Jets sont encore mal connus à travers la ligue, mais ils sont coriaces.
  12. Les BLACKHAWKS de Chicago misent sur cinq ou six leaders de grand talent. Si on oublie Dan Carcillo (une brute), ils sont beaux à voir jouer. Une troisième coupe en six ans? Why not?
  13. Les RANGERS d’Alain Vigneault seront à surveiller d’ici la fin. Ils peuvent se fier à Henrik Lundqvist et RICK NASH est en voie de connaître sa meilleure campagne.
  14. Les PENGUINS sont vachement imprévisibles. Est-ce qu’ils se fient trop au duo Crosby-Malkin?
  15. Les BRUINS viennent de connaître un regain de vie. Cependant, Chara vieillit et Lucic semble avoir moins de mordant.
  16. Les BLUES de Saint-Louis ont beaucoup de talent et de grands espoirs. BRIAN ELLIOTT est-il l’homme de la situation devant le filet?
  17. Grâce à ROBERTO LUONGO, Gerard Gallant fait belle figure sous les palmiers. Une jeune équipe en progression, mais il y a beaucoup de bancs vides à Sunrise.
  18. Les CANUCKS ont repris des couleurs sous la gouverne de Willie Desjardins. Ils ont gagné 15 fois sur les patinoires étrangères, un sommet dans la ligue (avec les Islanders).
  19. JAKUB VORACEK fait des étincelles en compagnie de CLAUDE GIROUX, mais les Flyers ne jouent même pas pour ,500. Une drôle d’organisation. Que se passe-t-il avec VINCENT LECAVALIER? Le réservoir est-il vide?
  20. On s’attendait à beaucoup mieux de la part des BLUE JACKETS et des Sharks de SAN JOSE.
  21. Les DUCKS d’Anaheim ne sont-ils bons qu’en saison régulière? BRUCE BOUDREAU a des choses à prouver.

 

Marcel et le Gros Bill

Marcel Bonin, dit L’Ours de Joliette, en est un autre qui a été secoué par le décès de Jean Béliveau même s’il savait que la maladie avait fait son oeuvre.

Bonin connaissait le Gros Bill depuis environ 65 ans. Les deux hommes se sont affrontés dans les rangs juniors lorsque Marcel jouait à Trois-Rivières et que Béliveau portait les couleurs des Citadelles de Québec. Un peu plus tard, ils ont été coéquipers chez les As de Québec, puis Bonin a pris la direction de Détroit et de Boston avant de rejoindre Béliveau à Montréal pour l’aider à gagner trois coupes Stanley.

Marcel Bonin connaissait Jean Béliveau depuis la fin des années 1940.

Marcel Bonin connaissait Jean Béliveau depuis la fin des années 1940. Ils ont gagné trois coupes Stanley ensemble avec le Canadien.

«Marcel Bonin n’était pas le plus gros ni le plus talentueux, mais il avait du coeur au ventre et ne reculait jamais devant personne, m’a souvent dit Béliveau. Il était aussi un formidable gars d’équipe. Il adorait jouer des tours et il était prêt à n’importe quoi pour faire rire ses coéquipiers. Il avait le don de détendre l’atmosphère. Une fois, il s’est présenté dans le vestiaire des As de Québec déguisé en chasseur. Punch Imlach (entraîneur des As) n’en croyait pas ses yeux. Une autre fois, il a subtilisé le complet de Jackie LeClair et il nous est arrivé vêtu comme un prince!»

Bien sûr, Bonin avait beaucoup d’admiration pour l’ancien numéro 4. «La première fois que je l’ai vu jouer, j’ai tout de suite compris qu’il était surdoué, dit-il. Jean possédait un physique imposant et un talent extraordinaire pour manoeuvrer le bâton et la rondelle.

«Lorsque Doug Harvey a été échangé aux Rangers (1961), Jean était le choix logique pour devenir capitaine des Canadiens. Il était comme Maurice Richard en ce sens qu’il ne parlait pas beaucoup. C’est sur la patinoire qu’il affichait son leadership. En dehors de la glace, il faisait le lien entre Toe Blake et ses joueurs.

«Dans ce temps-là, nous étions comme des frères et nous formions une grande famille. Étant donné que notre chèque de paye était peu élevé, nous avions avantage à gagner dans les séries pour augmenter notre salaire. Quand on gagnait, on allait prendre une bière . On y allait souvent parce qu’on gagnait tout le temps!»

En 1959, Bonin a marqué 10 buts dans les séries de la coupe Stanley après avoir emprunté les gants de Maurice Richard qui soignait alors une blessure. «J’aurais dû emprunter son jock-strap. J’aurais eu une plus grosse famille!», conclut-il.

TOUJOURS LA MÊME HISTOIRE

Le Canadien méritait de perdre mardi soir, mais Carey Price (encore une fois) a tenu son club dans la partie assez longtemps pour faire la différence.

Il est évident que Price est un sérieux candidat pour le trophée Hart. Un joueur de «classe mondiale», comme le dit si bien son entraîneur. Sans lui, le Canadien ne serait pas en aussi belle position au classement et Michel Therrien aurait beaucoup plus de mal à dormir.

Carey Price: un très sérieux candidat pour le trophée Hart.

Carey Price: un très sérieux candidat pour le trophée Hart.

Pour ce qui est de la punition à Craig Smith en prolongation, elle était «discutable». Avoir été dans les souliers de Peter Laviolette, j’aurais fait du sang de cochon moi aussi.

Enfin, il faut donner aux Predators tout le mérite qui leur appartient. Ils ont une équipe très solide et n’ont pas fini de nous surprendre. Ils devront cependant vivre sans l’excellent Pekka Rinne pendant environ un mois. Ça risque d’être long.

Chapeau, Ribeiro

Mike Ribeiro, ancienne vedette des Huskies de Rouyn-Noranda, aurait pu devenir un joueur immensément populaire à Montréal, mais il n’avait pas les dispositions nécessaires à cette époque et il a failli gâcher sa carrière.

Mike Ribeiro: son histoire ferait un bon scénario de film.

Mike Ribeiro: son histoire ferait un bon scénario de film.

Après une altercation avec son capitaine Saku Koivu (une autre peste), Bob Gainey lui a fait une faveur en «donnant» son contrat aux Stars de Dallas en retour d’un défenseur (Janee Niinimaa) qui n’a jamais été en mesure d’aider le moindrement la cause du Canadien.

À Dallas, Ribeiro a connu six bonnes saisons (entre 59 et 83 points), puis il a sombré dans la drogue et l’alcool. Ça peut arriver à tout le monde, spécialement aux athlètes qui ont beaucoup d’argent dans les poches. Ribeiro a le mérite de s’être ressaisi à temps pour sauver sa carrière et sa famille. David Poile lui a fait confiance à Nashville et il le lui rend bien… «un jour à la fois»

On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. Quand il patinait en Abitibi, Ribeiro était loin de se douter qu’il relancerait sa carrière dans la ville de la chanson country. En tout cas, il sait quoi faire avec la rondelle!

En vrac

  • Il est évident qu’un match CANADIEN-BRUINS fera salle comble au stade GILLETTE le 1er janvier 2016. Plusieurs auraient préféré que le match soit présenté à FENWAY PARK, mais ça sera encore plus payant à Foxboro.
  • Le jeune FILIP FORSBERG est tout un joueur de hockey. Comment les Capitals ont-ils pu l’échanger pour MARTIN ERAT? Un vol de grand chemin pour Nashville.
  • Vincent Damphousse: «SHEA WEBER est le meilleur défenseur que j’ai vu jusqu’ici cette saison».
  • La dernière rumeur veut que le grand STEPHEN STRASBURG, des Nationals, soit sur le marché des échanges suite à l’acquisition de MAX SCHERZER.
  • Les REMPARTS ont perdu sept de leurs huit dernières parties.
  • CHANTAL MARCHESSAULT préside le 42e tournoi atome et pee-wee de MAGOG. On espère amasser plus de 20 000$ pour l’association locale de hockey mineur.
  • La LNH devrait bannir les brutes dans le style de DAN CARCILLO, des Blackhawks.

    Le Derby de courses attelées de Magog sera sous la présidence d'honneur de la mairesse Vicki May Hamm. Elle pose ici avec Jean-Guy Gingras, Gilles Péloquin et les autres membres du comité organisateur.

    Le 8e Derby de courses attelées de Magog sera sous la présidence d’honneur de la mairesse Vicki May Hamm. Elle pose ici avec Jean-Guy Gingras, Gilles Péloquin et les autres membres du comité organisateur.

  • Le 8e DERBY de courses attelées de MAGOG aura lieu samedi et dimanche sur le terrain du club Aramis. Parmi les favoris, il y a JEAN-LUC NORMANDIN, Manon Giroux, Jeannot Quirion, Gilles Bernier et Pierre Guillemette. Les épreuves seront animées par l’ami PÉLO et l’invitée d’honneur sera la mairesse VICKI MAY HAMM.
  • DANIEL AUCOIN, expert en athlétisme, n’oubliera pas de sitôt la fête-surprise qu’on lui a organisée pour ses 50 ans. Daniel est le fils du regretté JEAN AUCOIN, ex-chroniqueur sportif au journal Montréal-Matin.
  • Si la température est le moindrement favorable, la première Classique hivernale de la LHJMQ sera couronnée d’un immense succès à SAINT-TITE, en fin de demaine.
  • Je vous suggère un film exceptionnel: LE JEU DE L’IMAGINATION. Excellent scénario et brillants comédiens.

Le mot d’humour

La vache à son taureau en panne sèche: «Tu feras meuh! la prochaine fois».