Carbo: tout un golfeur!

GATINEAU— Guy Carbonneau a fait honneur à sa réputation de long cogneur à l’occasion du tournoi en mémoire de Toe Blake au club Le Diamant de Mirabel.

Carbo, qui partageait la présidence du tournoi avec son ancien coach Jacques Demers, a joué 74 sur le parcours accidenté et étroit, soit un coup de mieux que le pointage réalisé par ses compagnons de jeu Gérald Hubert, Jacques Maurice et Michel Lacroix en formule Vegas.

Guy Carbonneau partageait la présidence d'honneur du tournoi Toe-Blake avec son ancien entraîneur Jacques Demers.

Guy Carbonneau partageait la présidence d’honneur du tournoi Toe-Blake avec son ancien entraîneur Jacques Demers.

Récemment, Carbonneau s’est rendu au Wisconsin avec quelques amis et il a défié le «monstre» de Whistling Straits sur une distance de 7600 verges. Il a joué 85, un pointage fort respectable sur un parcours aussi exigeant. C’est à cet endroit que sera présenté le championnat de la PGA l’an prochain.

7600 verges. Comme dirait mon ami Vanier: «Y’en a qui vont pas loin de même en vacances!»

Au 19e trou

  • Le tournoi TOE-BLAKE a connu un regain de vie avec la participation d’une quinzaine d’anciens joueurs du CANADIEN, au grand plaisir de GÉRALD HUBERT, directeur général de la SOCIÉTÉ ALZHEIMER de Montréal depuis 22 ans. La journée a permis d’amasser plus de 120 000$.
  • STÉPHANE RICHER a failli réussir un trou d’un coup au 2e trou. Sa balle s’est arrêtée à UN POUCE de la coupe.
  • HERB BLACK, président de la compagnie American Iron & Metal, a participé au succès de la soirée en faisant tirer un voyage de golf à TREMBLANT avec hélicoptère, repas gastronomique et tout le tralala. Cela a permis d’amasser 10 000$ de plus.
  • YVAN COURNOYER a participé au 5 à 7 avec son vieux copain ANDRÉ BOUDRIAS. Il y a déjà plus de 50 ans, ils étaient les deux vedettes du CANADIEN JUNIOR.

    Herb Black a participé directement au succès de l'encan au tournoi Toe-Blake.

    Herb Black a participé directement au succès de l’encan au tournoi Toe-Blake.

  • JEAN-PAUL VEILLEUX, ancien maire d’Amos, faisait le service aux tables avec sa belle DANIÈLE. Ça leur a rappelé des souvenirs de la brasserie Harricana!
  • YVON LAMBERT promet de faire plus attention à ses bagues de la coupe Stanley à partir de maintenant. C’est une jeune de 12 ans qui a retrouvé celle de 1976 près du boulevard Saint-Laurent.
  • MICHEL BERGERON et DAVE MORISSETTE se partageront la présidence d’honneur en 2015.
  • FRANÇOIS DUQUETTE, du club Laval-sur-le-Lac, a relancé son ami Carbo avec un 74.
  • PHIL GOYETTE se porte bien et il joue au golf trois fois par semaine dans le West-Island.
  • CHRISTIAN BERGERON, du club Le Mirage, a servi une leçon de golf à son frère Michel, à Rodger Brulotte et à MAURICE CARON, ancien joueur de la Ligue Labor.
  • Plusieurs BÉNÉVOLES ont participé au succès du tournoi. Dans le groupe, il y avait MARTIN MASSÉ, Mario Sainte-Marie, Gérard Briand, Élisabeth Désy, Gerrine Doucet, Jodi Fleischer, Élyse Lamoureux, Ukpong Etang, Élyse Lamoureux, Sylvie Lemieux et LOUISE LAUZON.
  • PATRICK LAMOUREUX, de Laval, dirige les opérations golf au club LE DIAMANT. Il a longtemps travaillé en Floride, notamment aux clubs Hillcrest et Boca Dunes.
  • Les Anciens Alouettes étaient représentés par STEVE CHARBONNEAU et PHILIPPE GIRARD.
  • DICKIE MOORE a participé seulement aux agapes. Ses jambes le font beaucoup souffrir, mais il va encore à son bureau à tous les jours.
  • JACQUES DEMERS, qui fêtera ses 70 ans la semaine prochaine, faisait équipe avec AMOS SOCHACZEVSKI, propriétaire du club Le Diamant, ROBBIE MANIS et Michael Sochaczevski. «Ça prend un bon capitaine pour gagner la coupe Stanley et j’en avait tout un en GUY CARBONNEAU», de dire le sénateur Demers.

    Bobby Rousseau vous invite à visiter le parcours historique de Grand-Mère.

    Bobby Rousseau vous invite à visiter le parcours historique de Grand-Mère.

  • BOBBY ROUSSEAU me dit que le parcours historique de GRAND-MÈRE n’a jamais été aussi beau. Il faut que j’aille voir ça.
  • BOB FILLION, 94 ans, est un ancien coéquipier de TOE BLAKE. «Toe était un gros travaillant et un gars d’équipe, dit-il. Il ne craignait pas d’aller se salir les mains dans les coins de la patinoire».
  • RÉJEAN HOULE, président des Anciens Canadiens, formait un quatuor avec COLETTE VANASSE, anciennement de La Sarre, PETER EUSANIO et JACQUES LANDRY. Ce dernier n’est plus impliqué dans le golf et il se cherche un nouveau défi.
  • Le petit OLEG PETROV était de la fête avec ANNETTE PANKRAC, Steve Shaw et Éric Koury.
  • DON MARSHALL, ancien joueur de centre du Canadien et des Rangers, était fidèle au poste. On ne lui donnerait jamais 82 ans.
  • JEFFREY KRAWS est venu du New Jersey avec son fils Trevor. Jeffrey est un fan inconditionnel du Canadien.
  • Il n’existe pas encore de remède pour la maladie d’ALZHEIMER. On peut juste ralentir le processus.

Le mot d’humour

Jacques Demers: «C’est la première fois que je vois Michel Bergeron applaudir un ancien entraîneur du Canadien!»

 

Prions pour Carol et le Grand Jean

LAVAL— Dieu sait pourquoi, mais les mauvaises nouvelles fusent de partout depuis quelques semaines. Ça doit être parce que je vieillis et mes amis encore davantage.

Je rentre tout juste du tournoi en mémoire de Toe Blake à Mirabel et je suis passablement bouleversé.

Tout d’abord, il faut que je vous dise que Jean Béliveau, le super héros de mon enfance, est très malade. Quelques-uns de ses anciens coéquipiers lui ont rendu visite à son condo de Longueuil et ils s’inquiètent beaucoup pour ce grand homme qui a été le meilleur capitaine de l’histoire des Glorieux. Le Grand Jean est à bout de forces.

Jean Béliveau: ses amis s'inquiètent pour son état de santé.

Jean Béliveau: ses amis s’inquiètent beaucoup pour son état de santé.

Carol Vadnais, qui a amorcé sa carrière dans l’uniforme bleu blanc rouge avant de jouer à Oakland, Boston et New York, en est un autre dont la santé est très fragile. Il demeure sous observation à l’hopital de Le Gardeur après avoir perdu beaucoup de poids durant les derniers mois.

Pas question ici de dramatiser quoi que ce soit. Je vous invite simplement à prier pour deux gentlemen qui nous ont fait vivre de si bons moments par leurs exploits sur la patinoire.

Surprise à Milby

Hélène Chartrand, de Pincourt, a effacé un déficit de sept coups en ronde finale avant de battre Mary Ann Hayward en prolongation au championnat canadien de golf senior à Milby. «C’est une victoire miraculeuse contre une très grande joueuse», a dit Mme Chartrand en acceptant le trophée.

Son triomphe inattendu lui vaut une invitation au championnat amateur des États-Unis au New Jersey, le mois prochain.

Jocelyn Smith, de Milby, a terminé quatrième, deux coups devant Marie-Thérèse Torti, de la Vallée du Richelieu.

Vendredi en vrac

  • RÉGINALD GODIN et ses acolytes ont fait un succès du 21e tournoi TOE BLAKE au club Le Diamant de Mirabel. JACQUES DEMERS partageait la présidence d’honneur avec son ancien capitaine GUY CARBONNEAU. Tous les échos dans une prochaine chronique.
  • Les SHARKS de San Jose ont retiré le titre de capitaine à JOE THORNTON. Ils avaient fait la même chose à PATRICK MARLEAU il y n’y a pas si longtemps. Cette organisation est difficile à suivre.

    Jacques Demers partageait la présidence d'honneur du tournoi Toe Blake avec Guy Carbonneau. Tous les profits seront remis à la Société Alzheimer de Montréal.

    Jacques Demers partageait la présidence d’honneur du tournoi Toe Blake avec Guy Carbonneau. Tous les profits seront remis à la Société Alzheimer de Montréal.

  • ANDRÉ BOUDRIAS, ancien joueur du Canadien et des Canucks, ne jalouse pas le contrat de P.K. SUBBAN. Il considère que P.K. est un athlète exceptionnel et il ajoute: «Tu fais parfois des erreurs quand tu as souvent la rondelle».
  • Il y a trois ans aujourd’hui, je roulais dans les rues de Gatineau lorsque j’ai appris la mort de JACK LAYTON à la radio.
  • DAVID SKITT, organisateur du Championnat de Québec, est allé jouer une ronde de golf au club La Tempête avec YVAN BEAUCHEMIN et MARC HURTUBISE. Ces deux joueurs représenteront le Québec lors du prochain tournoi.
  • Selon STÉPHANE WAITE, personne ne peut aimer le hockey plus que CLÉMENT JODOIN.
  • L’expérience ICE BUCKET au profit de la maladie de LOU GEHRIG a gagné toute la province.
  • Les Guerriers de GRANBY, bon derniers en saison régulière, ont éliminé le Construction FGP de Montréal en deux parties.
  • CLAUDE BRODEUR, ex-défenseur des Saguenéens de Chicoutimi, a dû se faire amputer les deux jambes à cause du DIABÈTE. On lui souhaite bon courage.
  • KURTIS COURNOYER, fils d’Yvan Cournoyer, épousera sa belle AMANDA le 20 septembre. Kurt est un des meilleurs vendeurs d’autos de luxe chez LAUZON LAVAL.
  • JUSTINE CLOUTIER, jeune cavalière de Waterville, a fière allure aux guides de son cheval ELF. Elle participera au championnat canadien de BLAINVILLE au début d’octobre.
  • LOUIS-PHILIPPE DORAIS, relationniste de Tennis Canada, passe la semaine sur la plage de VIRGINIA BEACH avec darling et les enfants.
  • JEAN-MARC TOURANGEAU, l’ancien pro de Beloeil, est représentant pour le Groupe ALPHI (vêtements).
  • MAXIME TALBOT (Colorado) et STÉPHANE ROBIDAS (Toronto) ont participé à une école de hockey à LAC-MÉGANTIC.
  • La revue SPORTS ILLUSTRATED fête ses 60 ans.
  • On célébrera les 150 ans de DOMTAR (et de la Canada Paper), samedi, sur les terrains du Centre Lemay à WINDSOR.
  • Les REDS DE PROVIDENCE ont honoré trois anciennes gloires locales: JIM BARTLETT, Terry Reardon et Paul Larivée (ce dernier à titre posthume).

Le mot d’humour

Un Pakistanais cogne à la porte du ciel et Saint-Pierre lui demande: «Monsieur, que voulez-vous?»

– «Je suis ici pour Jésus», dit-il.

Saint-Pierre se retourne et crie: «Jésus, ton taxi est arrivé!»

 

Combien vaudrait Bobby Orr ou le Big Three en 2014?

Avec un agent négociateur de la trempe de Don Meehan, le défenseur P.K. Subban, chouchou numéro un des fans du Canadien, a fini par obtenir tous les dollars qu’il désirait et même plus.

Êtes-vous surpris? Pas moi. C’était écrit dans le ciel qu’il finirait par toucher le gros lot. De là à lui verser 72M$, c’est fortement discutable.

Qu’on l’aime à mort ou qu’on le trouve «grande gueule», l’athlète de Toronto est devenu la meilleure carte de marketing du Bleu Blanc Rouge avec Carey Price. Il joue avec intensité chaque fois qu’il saute sur la patinoire et il provoque des choses avec son puissant tir et son excellent coup de patin. Il est flamboyant, fougueux, dérange l’adversaire et semble avoir le CH tatoué sur le coeur. Il commet aussi des erreurs stupides dans son territoire.

En général, les partisans du Canadien l’adorent et voient en lui le leader qui pourrait les mener à la conquête tant attendue d’une 25e coupe

P.K. Subban est mort de rire avec le contrat que le Canadien vient de lui consentir. C'est maintenant à lui de livrer la marchandise.

P.K. Subban est mort de rire avec le contrat que le Canadien vient de lui consentir. C’est maintenant à lui de livrer la marchandise.

Stanley. Ça, c’est une autre paire de manches.

Maintenant que sa situation financière est assurée, P.K. doit continuer de progresser comme joueur de défense et prouver que Geoff Molson et Marc Bergevin ont raison de lui verser autant d’argent. Son nouveau pacte comporte sa part de responsabilités et il le sait sans doute mieux que quiconque.

En apprenant la signature de son nouveau contrat, samedi après-midi, j’ai tout de suite pensé à Bobby Orr et au Big Three formé de Serge Savard, Larry Robinson et Guy Lapointe. Il faudrait combien d’argent pour satisfaire Bobby Orr dans le marché d’aujourd’hui? 200 millions? Et vous ne croyez pas que les membres du Big Three mériteraient autant sinon plus d’argent que P.K.? Et que dire de Denis Potvin, Brad Park ou Raymond Bourque?

Je ne suis pas de ceux qui jalousent les athlètes professionnels. Tant mieux pour eux si les propriétaires sont assez fous pour leur lancer des millions par la tête. Ça ne change absolument rien à mon propre compte de banque. Il faut toutefois se souvenir que cet argent ne pousse pas dans les arbres. Ces salaires faramineux sont payés à même le prix exorbitant des billets, les droits de télévision, les contrats de publicité, les concessions, la bière à 10 piastres et la vente de produits identifiés à la LNH. En bout de ligne, c’est toujours le pauvre amateur qui paie la note. Ne l’oublions pas.

L’ours de Joliette et les gants du Rocket

Le tournoi annuel d’Alain Chalut à Saint-Jean-de-Matha m’a permis de renouer avec un de mes favoris: Marcel Bonin, ancien ailier droit du Canadien de Montréal.

Comme tous les joueurs de sa génération, l’ami Marcel prend de l’âge (il aura bientôt 83 ans) et il doit maintenant se déplacer à l’aide d’une canne, mais il n’a rien perdu de son enthousiasme et de sa bonhommie.

«J’ai gagné partout où j’ai joué au hockey, sauf à Boston, dit-il. J’aurais bien aimé que ma carrière dure plus longtemps, mais une sérieuse blessure au dos m’a poussé à la retraite plus tôt que prévu. Je suis quand même fier de ce que j’ai accompli».

Marcel Bonin a participé à quatre conquêtes de la coupe Stanley durant les années 1950.

Marcel Bonin a participé à quatre conquêtes de la coupe Stanley durant les années 1950.

Après avoir aidé les Red Wings à gagner la coupe Stanley en 1955, Bonin a joué brièvement à Boston, puis il a connu la gloire dans l’uniforme du Bleu Blanc Rouge, participant à trois autres conquêtes de la coupe avec les Maurice Richard, Jean Béliveau, Jacques Plante, Doug Harvey et cie.

«On fêtait chaque fois qu’on remportait la victoire et on gagnait tout le temps!», dit-il en blaguant. À l’époque, les joueurs étaient honteusement exploités par les propriétaires de la Ligue nationale. C’était donc très avantageux de gagner la coupe Stanley pour aller chercher une prime additionnelle.

Une force de la nature

Originaire de Joliette, Bonin mesurait à peine cinq pieds sept pouces et faisait osciller la balance à 175 livres. Il n’était donc pas imposant, mais il était bâti en «corde de broche» et fort comme un cheval.

À l’âge de 17 ans, un cirque est passé dans son village et il a osé grimper dans l’arène pour affronter un ours, ce qui lui a valu le sobriquet d’ours de Joliette. L’arbitre du combat était nul autre que le légendaire Joe Louis, ex-champion mondial des poids lourds.

Dites-moi, en connaissez-vous beaucoup des hommes qui se sont battus contre un ours avec Joe Louis comme arbitre?

Sur la patinoire, Bonin ne craignait pas de bousculer l’adversaire, de foncer dans les coins et de jeter les gants lorsque cela était nécessaire. C’est sa fougue et sa détermination qui lui ont permis de se faire un nom à Trois-Rivières, à Québec et à Edmonton avant de faire carrière dans la LNH.

Au printemps 1959, Bonin a connu son heure de gloire dans l’uniforme du Canadien. Après avoir emprunté les gants de Maurice Richard (alors blessé), il a marqué 10 buts en 15 parties pour devenir le héros des séries. Il aurait sans doute mérité le Conn Smythe, mais ce trophée n’existait pas encore.

«Si j’avais emprunté le jockstrap du Rocket, peut-être que j’aurais eu une plus grosse famille!», dit Bonin, père de quatre enfants, en riant de bon coeur.

Une fois à la retraite, il a été policier à Joliette, puis responsable de la sécurité dans une école. Il n’a jamais été riche, mais il a vu à ce que ses enfants soient bien instruits et fassent leur chemin dans la vie. Ils ont tous réussi.

Par deux fois, il est venu à un cheveu de la mort, mais son heure n’avait pas encore sonné. Depuis le décès de sa chère Simone, il vit dans une maison pour personnes âgées à Joliette et il continue de s’intéresser à tout ce qui touche l’histoire avec un grand H.

Je n’oublierai jamais une entrevue que j’avais réalisée avec lui au Rustik de Châteauguay, quelque part dans les années 1980. Pendant que je lui posais mes questions, il s’amusait à mâchouiller son verre de vitre et à l’avaler!

Comme disent les Anglais, Marcel Bonin «is one of a kind».