Jean Béliveau: «Ça fait chaud au coeur»

Jean Béliveau, plus grand capitaine de l’histoire du Canadien, a reçu des dizaines d’appels à l’occasion de son 82e anniversaire de naissance. Il a aussi reçu la visite de son ami d’Edimbourg avec qui il passé quatre soirées dans les meilleurs restaurants de la métropole.

«Ça fait chaud au coeur de voir qu’on pense encore à moi après toutes ces années loin de la scène, de dire le Grand Jean. À 82 ans, je n’ai malheureusement plus la même énergie. Franchement, je ne patinerais pas fort!»

JeanBeliveau

Victime l’an dernier d’un deuxième AVC, l’ancien numéro 4 doit ralentir considérablement ses activités. «J’ai un problème d’équilibre et je manque d’énergie, avoue-t-il. Comme je dois me déplacer à l’aide d’une canne, je sors moins souvent de la maison. Lorsque je vais au Centre Bell, je regarde une période ou deux, puis je rentre au condo».

Après avoir fait la pluie et le beau temps au Colisée de Québec, Jean Béliveau a porté fièrement les couleurs du Canadien pendant 18 ans, menant son équipe à 10 conquêtes de la coupe Stanley. Il a aussi gagné deux trophées Hart, un championnat des marqueurs et il a été le premier récipiendaire du trophée Conn Smythe en 1965.

Après avoir rangé ses patins, il est devenu vice-président du Canadien et son plus fidèle ambassadeur pendant plus de 25 ans.

 

McCarron fait le bon choix

En passant

  • Le costaud MICHAEL McCARRON, premier joueur réclamé par le Canadien à la séance de repêchage, prend la bonne décision en choisissant les Knights de LONDON pour poursuivre son apprentissage vers la Ligue nationale. Il était aussi courtisé par les Broncos de l’Université Western (Michigan). À London, il sera très bien encadré par DALE HUNTER et son frère Mark et il jouera pour une équipe gagnante.

    Michael McCarron, premier choix du Canadien, sera bien encadré chez les Knights de London.

    Michael McCarron, premier choix du Canadien, sera bien encadré chez les Knights de London.

  • ILYA KOVALCHUK renonce à 77M$ pour rester en Russie. C’est très rare qu’on voit un athlète poser un tel geste pour le bien de sa famille. LOU LAMORIELLO, grand manitou des Devils du New Jersey, devait être assommé en apprenant la nouvelle. Âgé de 30 ans, Kovalchuk poursuivra sa carrière avec l’équipe de SAINT-PETERSBOURG. Il a été le meilleur marqueur de la LNH durant les dernières années avec cinq saisons de 40 buts ou plus. Il a participé à trois Olympiades et à neuf championnats du monde.
  • Les VANDALES ont causé des dommages au club de golf MILBY. Ils ont renversé de l’essence sur le vert numéro 15 et détruit une voiturette électrique. On a aussi retrouvé quatre voiturettes dans l’étang du 16e trou. Chaque fois que j’entends parler d’une chose semblable, ça me met en rogne. Les COUPABLES (si on les trouve) devraient être sévèrement punis. Coudonc, on vit dans quelle sorte de société?
  • Bon courage à JACQUES GAGNON, ex-arbitre de Rouyn-Noranda.
  • GUY CHAMPOUX, qui a été animateur de radio pendant 30 ans, passe le week-end en Estrie pour visiter parents et amis. Un vieux curé parmi ses anciens paroissiens!
  • Je vous invite à lire ma chronique hebdomadaire dans les journaux régionaux du Groupe TRANSCONTINENTAL. C’est gratis!
  • Le populaire comédien JEAN L’ITALIEN lance une offensive médiatique dans l’espoir de sauver le BASSIN de plongée sous-marine du STADE OLYMPIQUE, lequel est menacé de disparition.

    Jean L'Italien se bat pour sauver le bassin de plongée sous-marine du Stade olympique.

    Jean L’Italien se bat pour sauver le bassin de plongée sous-marine du Stade olympique.

  • Un sujet de débat parmi les experts de football de TSN: Est-ce qu’ANTHONY CALVILLO fera bon ménage avec son nouvel entraîneur des Alouettes?
  • Le Cactus de VICTORIAVILLE retire officiellement le chandail de l’ancien receveur MARIO ROY, vendredi soir.
  • Les deux vedettes de la semaine: PAULINE MAROIS et Mme COLETTE ROY LAROCHE, mairesse de Lac-Mégantic.
  • Allez voir le commentaire du Britannique PAUL WESTON sur youtube. Il suffit de cliquer sur: www.libertygb.org.uk  Ça porte à réflexion.
  • Je suis allé faire un tour au tournoi de golf des VOLTIGEURS DE DRUMMONDVILLE. Tous les échos dans une prochaine chronique.
  • Les DODGERS jouent finalement pour ,500 et se battent pour le championnat dans la faible division ouest. Après avoir dépensé autant de millions pour rebâtir leur équipe, MAGIC JOHNSON et ses acolytes doivent respirer plus à l’aise. Le gérant DON MATTINGLY aussi. Une question demeure: que se passe-t-il donc avec les GIANTS DE SAN FRANCISCO, champions de la Série mondiale? Aux dernières nouvelles, ils étaient 10 matcchs sous la barre de ,500.
  • Les RED SOX passent le week-end à Oakland contre les redoutables Athletics, l’équipe de baseball la mieux administrée.
  • SARAH VAILLANCOURT, ex-membre de l’équipe nationale, enseignera le hockey aux jeunes filles du COLLÈGE STANSTEAD.
  • RENÉE MARTEL, reine du country, est en spectacle au Mondial des cultures de DRUMMONDVILLE, vendredi soir. Elle n’a pas chanté dans sa ville natale depuis belle lurette.

LE MOT D’HUMOUR

Bob Hope: «Lorsque je suis né, le docteur a dit à ma mère: «Félicitations, vous avez un beau jambon de huit livres!»

DEMERS: «Je n’avais pas le droit de perdre contre les Nordiques»

Jacques Demers est un peu comme un vieux boxeur qui se promène de ville en ville avec sa ceinture de champion.

On le reconnaît comme sénateur à Ottawa et ancien analyste à RDS, mais d’abord et avant tout comme le dernier homme à avoir mené le Canadien à la conquête de la coupe Stanley. Partout où il passe, on lui parle de cette «coupe inattendue» avec 10 victoires de suite en prolongation.

Jacques Demers: «J'avais le meilleur gardien de but et un excellent capitaine».

Jacques Demers: «J’avais le meilleur gardien de but et un excellent capitaine».

«En 1993, j’en étais à ma première saison à Montréal, mais j’étais habité par une grande confiance, dit-il. J’avais le meilleur gardien de but de la ligue en Patrick Roy, un excellent capitaine en Guy Carbonneau et un groupe de joueurs avec beaucoup de caractère. Des gars comme Mike Keane, Kirk Muller, Éric Desjardins et Jean-Jacques Daigneault n’acceptaient pas facilement la défaite».

Demers se souvient surtout de la première série contre les Nordiques alors que son équipe tirait de l’arrière 0-2. «Je n’avais pas le droit de perdre contre les Nordiques. Il y avait beaucoup de pression sur moi et sur ma famille. En déficit de deux parties, j’ai dit à mes joueurs: «Nous avons les Nordiques exactement là où nous voulons les avoir». Ce n’était pas des paroles en l’air. Je pensais réellement que nous pouvions les battre et c’est ce que nous avons fait».

En finale, le Canadien a fait encore mieux en liquidant les Wayne Gretzky et les Kings de Los Angeles en cinq parties. «On respectait les Kings et on savait très bien ce que Wayne pouvait faire sur la patinoire, ajoute Demers. Carbo est venu me voir pour me dire qu’il voulait s’occuper de Gretzky. J’ai accepté et il a rempli son rôle à merveille. Pour ce qui est du bâton illégal de Marty McSorley, je n’ai fait que mon devoir. J’avais été informé par une couple de joueurs et j’ai attendu le moment propice pour m’adresser à l’arbitre».

DE RETOUR À OTTAWA?

Après avoir fait du sport toute sa vie, Demers a décidé, malgré son peu de scolarité, de servir son pays comme sénateur il y a bientôt quatre ans.

«À mon arrivée à Ottawa, j’ai été aussi impressionné par le tapis rouge du Sénat canadien que par le tapis rouge dans le vestiaire du Canadien, dit-il. Je n’y connaissais rien, mais Frank Mahovlich m’a servi de professeur dans les différents dossiers. Je pense qu’il est plus important d’avoir un bon jugement que des diplômes à perte de vue. Les gens ont beaucoup de respect pour ceux qui ont fait leur marque dans le monde du sport.

«Je ne suis pas content des scandales qui ont éclaboussé récemment la Chambre des sénateurs. On met tout le monde dans le même panier même s’il n’y a que trois ou quatre personnes fautives. Je n’oserais jamais fouiller dans les poches des contribuables pour améliorer mon sort. Il y aura une réunion de tous les sénateurs au début de septembre et j’ai la ferme intention de mettre cartes sur table. Je déciderai ensuite si je reste ou si je m’en vais».

Cette entrevue a été réalisée dans le cadre du tournoi de golf du Parc Domaine Vert, à Mirabel. Jacques a le même défaut que moi sur un terrain de golf: il est trop proche de sa balle… après l’avoir frappée!

BRIÈRE: bonne chance!

D’abord, précisons une chose. Le lock-out dans la LNH n’a rien changé. On continue de s’arracher les meilleurs joueurs à coups de millions dès qu’ils sont disponibles. Au plus fort la poche!

Les contrats signés hier par les joueurs autonomes en sont la preuve éclatante. En l’espace d’une heure ou deux, les propriétaires n’ont pas hésité à dépenser plus de 150M$ dans l’espoir d’améliorer leur équipe.

Le plafond salarial se situait à 37 millions en 2005. Il sera de 64M$ la saison prochaine et on prévoit qu’il grimpera à 80M$ d’ici cinq ans. Pensez-vous que les agents des joueurs ne sont pas au courant et ne savent pas comment en tirer le meilleur parti?

Maintenant, le dossier DANIEL BRIÈRE. J’étais dans sa ville natale (Gatineau) quand j’ai appris que le Canadien venait de l’embaucher. Je n’ai pas renversé ma bière, mais bien proche.

Daniel Brière est un très bon joueur, mais il ne résout pas le problème du Canadien sur le plan de la robustesse.

Daniel Brière est un très bon joueur, mais il ne résout pas le problème du Canadien sur le plan de la robustesse.

Le petit ailier droit (aussi capable de jouer au centre) s’amène au Centre Bell avec six ans de retard et pour beaucoup moins d’argent.

«Danny Boy» peut sûrement aider la cause du Bleu Blanc Rouge, surtout en avantage numérique, mais il ne règle certainement pas le problème du Canadien sur le plan de la robustesse. On fait peur à qui avec Gionta, Desharnais, Gallagher et Brière? À personne!

De toute évidence, Marc Bergevin doit poursuivre ses efforts afin de mettre la main sur une couple de joueurs capables de «brasser la cabane». Jusqu’à nouvel ordre, le Canadien demeure une «bonne petite équipe de saison régulière».

Ce qui ne nous empêche pas de souhaiter la bienvenue à Brière et de lui souhaiter tout le succès possible dans le cirque du Centre Bell.

LE RAPIDO DU VENDREDI

  • Les Bruins ont échangé TYLER SEGUIN, jeune et indiscipliné, en retour de LOUI ERIKSSON, un joueur qui a fait ses preuves à Dallas. Il «fittera» mieux dans le système de jeu de CLAUDE JULIEN.
  • DANIEL ALFREDSSON n’a pas hésité à quitter ses chers Sénateurs pour signer un gros contrat (probablement son dernier) avec les RED WINGS.
  • À Phoenix, MIKE RIBEIRO profitera-t-il de l’influence positive de SHANE DOAN?
  • NATHAN HORTON touchera 37M$ pour aider les Blue Jackets à devenir une équipe respectable.
  • VINCENT LECAVALIER a deux nouveaux amis: MAXIME TALBOT et Bruno Gervais.
  • CLAUDE GIROUX, des Flyers, touche lui aussi le gros lot. En attente: P.K. SUBBAN.
  • DAVID PERRON est heureux à Saint-Louis, mais il aimerait porter les couleurs du Canadien. C’est ce qu’il a déclaré à TSN-690.
  • Qui veut de TIM THOMAS? Le monsieur n’est pas reposant!
  • Il aurait été plaisant que le Canadien mette le grappin sur un RYANE CLOWE ou un DAVID CLARKSON, mais ce genre de joueur coûte très cher.

    Stéphane Waite a tout un contrat entre les mains:  relancer la carrière de Carey Price.

    Stéphane Waite a tout un contrat entre les mains: relancer la carrière de Carey Price.

  • STÉPHANE WAITE est heureux de rentrer à la maison. Il aura du pain sur la planche avec notre «cowboy» favori!
  • Les Blue Bombers ont gâché l’ouverture locale des ALOUETTES.
  • MARCO DiVAIO, de l’Impact, domine la MLS avec 16 buts.
  • PATRIK ELIAS a le logo des Devils tatoué sur le coeur.
  • Les ANCIENS CANADIENS en ont sué un coup durant leur tournoi de golf annuel, vendredi, à LOUISEVILLE. Ils étaient les invités de BOBBY ROUSSEAU et de son épouse Huguette.
  • Le Challenge du LAC BROMPTON a lieu samedi. On y attend 75 équipes, dont une de la Papouasie.
  • MICK JAGGER et FELIPE MASSA ont profité de leur dernière visite à Montréal pour souper à La Cantina.

LE MOT D’HUMOUR

En voyant toutes ces jolies demoiselles au tournoi du Parc Domaine Vert, Jacques Demers s’est écrié: «Je suis peut-être sourd, mais je ne suis pas aveugle!»