Dryden: «Lemaire était super intelligent»

Du haut de ses six pieds quatre pouces, Ken Dryden n’est pas du genre à dire quoi faire à Geoff Molson et aux dirigeants du Canadien. Cela dit, il n’est pas surpris que Scotty Bowman ait suggéré que le chandail de Jacques Lemaire soit le prochain à flotter au plafond du Centre Bell.

«Jacques a connu un carrière très intéressante avec le Canadien, disait-il avant le gala du Panthéon des sports du Québec au club de golf Le Mirage. Au début, il misait surtout sur son puissant tir pour marquer des buts. Avec le temps, il est devenu un joueur beaucoup plus complet.

«Il était super intelligent sur la patinoire. Il lisait bien le jeu et pouvait se distinguer dans toutes les missions qu’on lui confiait. Il n’était pas le plus bavard, mais il avait le feu sacré, le désir de vaincre. Dans les séries de la coupe Stanley, lorsque la pression grimpait d’un cran, il était encore meilleur».

Ken Dryden: un monsieur avec un grand M. Six coupes Stanley en huit saisons avec le Canadien!

Ken Dryden: un monsieur avec un grand M. Six coupes Stanley en huit saisons avec le Canadien!

À l’époque où ils jouaient ensemble, Dryden ne se doutait pas que Lemaire deviendrait entraîneur dans la Ligue nationale car il était plutôt timide. Lorsque la gêne a disparu, Coco n’a pas tardé à s’imposer dans le rôle de professeur et de tacticien.

Il appartient maintenant au Canadien de décider si Lemaire a sa place parmi les légendes du Bleu Blanc Rouge.

Toronto vs Montréal

Né à Hamilton, Dryden a gagné six coupes Stanley en huit saisons à Montréal. C’est un record qui ne sera jamais battu. Il a aussi gagné le trophée Conn Smythe avant même d’avoir gagné le trophée Calder!

«On me demande parfois pourquoi je n’ai pas joué plus longtemps. En 1979, j’ai tout simplement jugé que le temps était venu de partir. J’avais fait le tour du jardin avec la meilleure équipe des années 1970», dit-il.

Dryden a été gardien de but, étudiant, avocat, professeur, député libéral à Ottawa, président des Maple Leafs et écrivain. Son livre «The Game» a été réédité souvent qu’il ne sait pas combien de copies ont été vendues. Un vrai «best seller».

«J’ai aimé tout ce que j’ai fait dans la vie, sauf le mandat qu’on m’avait confié sur la condition de la jeunesse en Ontario. Je n’avais pas les outils pour réussir», précise-t-il.

Pour ce qui est de l’immense popularité du hockey dans la Ville reine même si les Maple Leafs n’ont pas gagné la coupe Stanley depuis 1967, Dryden déclare: «Les gens de Toronto aiment le hockey autant que ceux de Montréal. Ils ont grandi avec ce sport et ils gardent toujours espoir que cette saison sera la bonne, qu’ils verront enfin leurs favoris circuler dans les rues du centre-ville avec le fameux trophée».

Week-End Express

  • SERGIO GARCIA se demande si son ami et compatriote MIGUEL ANGEL JIMENEZ peut être capitaine de l’équipe européenne de la coupe Ryder en 2016 parce que son ANGLAIS est déficient. Il faut savoir que le capitaine a plusieurs fonctions à remplir et qu’il doit accorder des nombreuses entrevues durant l’année qui précède le tournoi. Il y a lieu de croire que le poste sera offert à l’Irlandais DARREN CLARKE.

    Darren Clarke: prochain capitaine de l'équipe européenne de la coupe Ryder?

    Darren Clarke: prochain capitaine de l’équipe européenne de la coupe Ryder?

  • La question qui tue: PKP est-il en train de s’offrir un TRIP DE STAR?
  • CLARA HUGHES a connu une adolescence très difficile à Winnipeg. Elle fumait, se saoulait la gueule et prenait de la drogue. C’est après avoir vu patiner GAÉTAN BOUCHER qu’elle a décidé de se prendre en mains et de devenir une athlète olympique. Elle a vécu dans la région de SUTTON durant une douzaine d’années, mais elle partage maintenant son temps entre l’Utah et l’Alberta avec son mari.
  • P.A. PARENTEAU doit faire la preuve qu’il peut se distinguer à long terme au sein du PREMIER TRIO. Méchant contrat!
  • MIKE TROUT, jeune vedette des Angels, est le premier joueur depuis MICKEY MANTLE à mériter le titre de MVP après avoir fini deuxième au scrutin deux années de suite. Son début de carrière se compare avantageusement à ceux de HANK AARON, Frank Robinson, Tony Conigliaro et Vada Pinson.
  • GABY MANCINI, ancien président de la Fédération québécoise de boxe, passera les quatre prochains mois sous le soleil de l’Arizona. Bonne idée!
  • YVES PAQUETTE, ex-patron de la Fédération du sport étudiant, travaille maintenant pour L’ASSOCIATION MARITIME du Québec. Il peut vous parler de bateaux pendant des heures.
  • Il y a 30 ans hier, BUCK RODGERS était nommé gérant des EXPOS.
  • Sur une affiche au CENTRE BELL: «Mon Ex est partisan des Bruins. C’est pour ça qu’il est mon Ex!»
  • JACQUES DAOUST, membre du comité de planification du futur Musée des sports du Québec, est en voyage en AFRIQUE DU SUD. Jeudi soir, il a pu voir le match Boston-Canadien dans un bar sportif de CAPE TOWN.
  • LISE DESROCHES est à la recherche d’une équipe de classe C pour le tournoi Pee-Wee Olympique de MONTRÉAL.

Histoire de chasse

Le chevreuil mâle se tourne vers sa femme et lui dit: «Je t’avais prévenu qu’on était en pleine saison de la chasse, mais tu as insisté pour aller voir tes soeurs près du lac. Regarde où ça nous a menés: cloués sur le mur!»

 

Marc Bergevin mène rondement son affaire

Il est beaucoup trop tôt pour se pencher sur l’oeuvre de Marc Bergevin, mais une chose est certaine: il est allé à la bonne école (celle des Blackhawks) et il mène rondement son affaire. Il a une vision globale de la situation et il va au devant des coups.

Voici ce qu’il faut retenir suite à l’échange qui a envoyé Travis Moen à Dallas en retour du défenseur Sergei Gonchar:

  1. Il ne faut pas s’attendre à des MIRACLES de la part de Gonchar. Bergevin est le premier à dire qu’il n’est plus le joueur qu’il était à Pittsburgh et à Washington. Bien servi par son expérience, il sera utile seulement si on l’utilise de la bonne façon.
  2. MICHEL THERRIEN connaît très bien Gonchar pour l’avoir eu sous ses ordres à Pittsburgh.
  3. Le départ de Moen crée de l’espace dans le BUDGET du Canadien pour la saison prochaine. Une des fonctions de Bergevin est justement de savoir composer avec le plafond salarial.

    Sergei Gonchar, 40 ans, pourrait être utile au Canadien en avantage numérique.

    Sergei Gonchar, 40 ans, pourrait être utile au Canadien en avantage numérique.

  4. L’acquisition de Gonchar se veut un MESSAGE pour les jeunes Tinordi et Beaulieu. «Ils doivent être meilleurs et ils le savent», a dit Bergevin.
  5. Le patron du Canadien ne déroge pas à son PLAN DE MATCH. «Ça part du gardien de but en montant. Il faut améliorer l’ensemble de notre jeu défensif», précise-t-il.
  6. Pas moins de 11 joueurs ont quitté le Canadien depuis le printemps dernier: Gionta, Gorges, Vanek, D. Murray, White, Bouillon, Brière, Budaj, Parros, Moen et Bourque (cédé à Hamilton).
  7. Si RENE BOURQUE n’a pas saisi le dernier message, il ne comprendra jamais. Le Canadien en avait marre qu’il se traîne les bottines.
  8. Gonchar devrait bien s’entendre dans le vestiaire avec ANDREI MARKOV, Emelin et Galchenyuk.
  9. Dans sa jeunesse, Gonchar a porté les couleurs du DYNAMO DE MOSCOU. Dans la Ligue nationale, il a joué pour Washington, Pittsburgh, Ottawa et Dallas. Il a disputé 1256 parties, marqué 219 buts et obtenu 798 points. Des chiffres impressionnants. Il aura 41 ans au mois d’avril.

L’Express de Midi 23

  • Les partisans des JETS DE WINNIPEG n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent à part EVANDER KANE et le gardien de but ONDREJ PAVELEC. Qui veut aller jouer dans cette ville où les nuits sont tellement longues?
  • ADRIEN BIGRAS n’a rien perdu de sa passion pour le golf à 76 ans et il aime encore la compétition. Mardi après-midi, il a calé un roulé de 40 pieds au 17e trou du club LES LÉGENDES. Il a ainsi gagné son match avec BOB LEDOUX contre Jean Morin et Henri Chatelain. Le club de Saint-Luc fermera ses portes dimanche.

    Joe Maddon est l'objet d'une enquête de la part du baseball majeur.

    Joe Maddon, nouveau gérant des Cubs, est l’objet d’une enquête de la part du baseball majeur.

  • Le baseball majeur mène une enquête sur les circonstances entourant l’embauche du gérant JOE MADDON par les Cubs de Chicago. Évidemment, les Cubs se défendent d’avoir négocié avec Maddon alors qu’il était encore sous contrat avec les Rays de Tampa.
  • La dévaluation du DOLLAR CANADIEN risque d’influencer le plafond salarial de la LNH.
  • CLAUDE BRODEUR, ex-défenseur des Saguenéens, a commencé à marcher sur ses deux jambes artificielles. Brod is back, bravo!
  • BUBBA WATSON dans le Top 3 mondial: qu’est-ce que tu fais là, Bubba?
  • La très jolie ANNIE PELLETIER fera la promotion des vêtements FRANK LYMAN.
  • Les Prédateurs de LAVAL (hockey senior) ont embauché le dur-à-cuire STEVE BOSSÉ même s’il n’a pas chaussé les patins depuis cinq ans…
  • Les Islanders ont blanchi Colorado 6-0 même si JOHN TAVARES n’a obtenu aucun point.
  • Les BLUE JACKETS risquent de se réveiller trop tard.
  • DAN DUQUETTE, des Orioles, a été nommé administrateur de l’année par le Sporting News.
  • PIERRE LANGEVIN, président de Honda Québec, est meilleur golfeurs depuis qu’il est ennuyé par un mal de dos.
  • Le tournoi bantam JOËL PAQUIN aura lieu à Saint-Bruno-de-Guigues (Témiscamingue) en fin de semaine. Joël est un ancien joueur des Citadelles de Rouyn-Noranda.
  • L’AUTOROUTE MÉTROPOLITAINE: c’était bon en 1960!
  • J’ai encore 280 messages en banque. Un peu de patience, svp.

Le mot d’humour

Savais-tu qu’il y a des poste de télévision qui parlent de météo 24 heures par jour?

– Dans mon temps, on regardait par la fenêtre!

Souvenirs du Boomer

En regardant le documentaire sur Bernard Geoffrion à RDS, plein de souvenirs me sont revenus en tête.

Comme tous les gens de mon âge, j’ai vu jouer Boom-Boom en noir et blanc, puis en couleurs chez les Rangers. En zone ennemie, il était quasiment aussi dangereux que Maurice Richard, le héros de son enfance. «Je possédais un très bon lancer, mais je n’aurais jamais connu une telle carrière si je n’avais pas joué avec Jean Béliveau, m’a-t-il souvent répété. Le Grand Jean savait réellement quoi faire avec une rondelle. T’avais juste à te placer au bon endroit et tu étais certain qu’il te l’enverrait sur le tape (ruban gommé)».

Bernard Geoffrion a porté fièrement les couleurs du CH de 1950 à 1964.

Bernard Geoffrion a porté fièrement les couleurs du CH de 1950 à 1964.

J’ai aussi vu Geoffrion faire le comique dans les pubs de Miller Lite avec Billy Martin, Dick Williams et d’autres grands noms du sport. Comme il avait le sens du spectacle, c’était pour lui un jeu d’enfant que de tourner ces commerciaux.

Le Boomer se défendait également assez bien comme chanteur. Il a même tourné un 45 tours, mais ça s’est arrêté là. Chanter sous la douche et en faire une carrière sont deux choses fort différentes. Mon ami Jacques B. Côté pourrait vous en parler longtemps…

Un dur coup

Geoffrion était un bon joueur d’équipe, mais il avait deux personnalités dans le vestiaire. «Il était «tout feu tout flamme» quand il vivait une heureuse période et il faisait la moue lorsqu’il traversait une léthargie», se souvient Gilles Tremblay.

Il a encaissé un dur coup le jour où ses coéquipiers lui ont préféré Jean Béliveau comme capitaine suite au départ de Doug Harvey pour New York (1961). Il n’en voulait pas à son ami Jean, mais il croyait que cet honneur lui revenait de plein droit après une dizaine d’années avec le Bleu Blanc Rouge. En bout de ligne, le vote a penché en faveur du Gros Bill.

Peu de gens s’en souviennent, mais Geoffrion a été entraîneur des As de Québec pendant deux ans. Parmi ses protégés, il y avait Doug Harvey et Gump Worsley. Semble-t-il que Frank Selke lui avait fait la promesse de diriger le Canadien après avoir fait ses classes dans la Vieille capitale, mais ça ne s’est pas produit. Frustré, le Boomer a choisi d’effectuer un retour au jeu avec les Rangers  et il s’est plutôt bien défendu après une absence prolongée.

Le Boomer a fait frémir de nombreux gardiens de but avec son puissant lancer frapper. Il pose ici avec la rondelle de son 270e but. Il en a marqué 393 en saison régulière et 58 dans les séries de la coupe Stanley.

Le Boomer a fait frémir de nombreux gardiens de but avec son puissant lancer frapper. Il pose ici avec la rondelle de son 270e but. Il en a marqué 393 en saison régulière et 58 autres dans les séries de la coupe Stanley.

Quelques années plus tard, il est devenu le premier entraîneur des Flames d’Atlanta. Il a travaillé fort pour populariser le hockey en Georgie, mais c’était une mission quasi impossible dans une région où le football, le baseball et le basketball avaient le haut du pavé.

En 1979, Irving Grundman, nouveau patron du Canadien, a décidé de faire appel à Geoffrion pour chausser les grands souliers de Scotty Bowman. Ken Dryden venait d’annoncer sa retraite, Jacques Lemaire prenait le chemin de la Suisse et Yvan Cournoyer était sur le point d’abandonner à cause d’un mal de dos chronique. Ce n’était plus la formidable équipe qui venait de se taper quatre conquêtes d’affilée.

Malgré toute sa bonne volonté, Geoffrion a tenu le coup pendant exactement 100 jours avant de remettre sa décision. La présence de son fils Danny dans l’alignement lui causait des maux de tête, mais ce n’était pas la seule raison. Le hockey était en pleine évolution et le Boomer était un homme d’une autre époque. C’est Claude Ruel qui a pris la relève pour le reste de la saison.

Beaucoup trop tard

Après sa courte aventure derrière le banc, Geoffrion est rentré à Marietta, en Georgie, pour jouer au golf et s’occuper de sa famille grandissante. De temps à autres, il venait faire un tour à Montréal. Il avait toujours des anecdotes intéressantes à nous raconter. Il lui arrivait aussi d’être de mauvais poil et d’attaquer certains journalistes.

Geoffrion consulte le Montréal-Matin avec Jean Béliveau après un match oz ils ont marqué trois buts chacun.

Geoffrion consulte le Montréal-Matin avec Jean Béliveau après un match où ils ont marqué trois buts chacun. (Archives du CH)

Les années ont passé jusqu’à ce qu’il soit victime du cancer. On avait peu souvent de ses nouvelles jusqu’à ce que le Canadien décide, 25 ans trop tard, de retirer son chandail numéro 5.

On a décidé d’attendre jusqu’au printemps 2005 pour que la cérémonie officielle coïncide avec la visite des Rangers. Tant et si bien que Geoffrion est mort le matin même où il devait être honoré. Heureusement, son épouse Marlene, ses enfants et ses petits-enfants ont pu être réunis sur la patinoire du Centre Bell pour une soirée très émotive. Son chandail flottait enfin près de celui de son beau-père Howie Morenz.

Lorsque je pense à Geoffrion, je pense surtout à trois choses: son slapshot, ses grimaces et sa joie de vivre. Y’en avait pas deux comme le Boom!

Pointu n’a oublié personne

Il y a des ces soirées qu’il ne faut pas rater. C’était le cas samedi alors que des centaines de milliers de Québécois ont uni leurs voix à celles de Geoff Molson, Serge Savard et Larry Robinson pour rendre un hommage bien senti à Guy Lapointe.

Trente-trois ans après son dernier match à Montréal, Pointu recevait finalement son dû en entrant officiellement dans le cercle restreint des légendes du Canadien. Mieux vaut tard que jamais!

Guy Lapointe a versé quelques larmes quand son numéro 5 a été hissé au plafond du Centre Bell.

Guy Lapointe a versé quelques larmes quand son numéro 5 a été hissé au plafond du Centre Bell.

L’ancien numéro 5 savait un peu à quoi s’attendre quand il a pris la route du Centre Bell avec sa belle Louise et les autres membres de sa famille, mais il n’a pu contenir quelques larmes lorsqu’il a vu sa banderolle être hissée entre celles des deux autres membres du Big 3. «L’hommage ultime, a-t-il dit. C’est plus fort qu’un septième match de la coupe Stanley».

Invité à s’adresser à la foule, Pointu a choisi les bons mots et n’a oublié PERSONNE, en particulier son père Gérard, son frère Pierre et Claude (Piton) Ruel, son ancien professeur sur la patinoire du Forum. «J’étais plus à l’aise dans mes patins que je le suis présentement dans mes souliers, a-t-il avoué. Ce soir, c’est vous tous qui me jouez un vilain tour».

Les échos de la soirée

  • Avant les cérémonies officielles, GUY LAPOINTE a été l’objet d’une fête privée dans un des salons du Centre Bell. On y avait invité plusieurs anciens joueurs et leurs conjointes, une poignée de journalistes (dont votre humble serviteur), et quelques membres de l’organisation. Comme toujours, le Canadien a fait les choses avec BEAUCOUP DE CLASSE. Un festin bien arrosé avec une ribambelle de souvenirs.
  • YVAN COURNOYER est arrivé de Toronto juste à temps pour participer à la fête. Il pète le feu.
  • SERGE SAVARD ne s’est pas fait prier pour encenser son ancien compagnon de jeu. Il a comparé son esprit d’équipe à celui du grand JEAN BÉLIVEAU avant de rappeler ses nombreux exploits sur la patinoire.
  • L’équipe de MICHEL THERRIEN a participé au succès de la fête en battant le Wild du Minnesota 4 à 1. Cette fois, c’est le trio de BRANDON PRUST, Lars Eller et Jiri Sekac qui a fait la différence. Prust a joué son meilleur match de la jeune saison.

    Brandon Prust a joué son meilleur match de la jeune saison.

    Brandon Prust a joué son meilleur match de la jeune saison.

  • CHRISTIAN BORDELEAU profite d’une retraite bien méritée après avoir été recruteur de la LNH durant plusieurs années. Il visitera les plus beaux parcours de golf de l’Arizona après les Fêtes.
  • JANET ROBINSON, la charmante épouse du grand Larry, adore la région de SAN JOSE. Les Robinson ont une fille de 37 ans qui vit à Los Angeles.
  • GUY LAPOINTE ne comprend pas que certains joueurs FRANCOPHONES refusent de porter les couleurs du Canadien. «Ils ne savent pas ce qu’ils manquent, a-t-il dit. Si j’avais commencé ma carrière dans une autre organisation, je serais venu ici en courant si j’en avais eu la chance».
  • DICK IRVIN Jr., âgé de 82 ans, est toujours membre au club de golf Beaconsfield. Il a décrit des centaines de matchs du CH à la radio et à la télévision.
  • GUY LAFLEUR n’a pu participer à la soirée. Par la magie du vidéo, il a déclaré: «Pointu était un leader sur la patinoire et dans le vestiaire. De plus, il détestait la défaite».
  • KEN DRYDEN, également absent, a ajouté: «Guy était si bon patineur et il avait un tir si dévastateur qu’il pouvait changer l’allure du match à lui seul. Il avait aussi le don de mettre du fun dans notre métier».
  • En apercevant GUY ÉMOND avec son chapeau à la Crocodile Dundee, LARRY ROBINSON a déclaré: «Est-ce qu’Elvis a quitté la bâtisse?»
  • PAT QUINN, ex-entraîneur des Flyers, des Canucks et des Maple Leafs, est TRÈS MALADE.
  • THOMAS VANEK est encore habile pour passer la rondelle, mais il n’est pas plus vaillant qu’il l’était à Montréal.
  • D’autres échos dans une prochaine chronique.

Le mot d’humour

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