Bubba Watson: la naissance d’un héros?

HARTFORD, Connecticut— Élémentaire, mon cher Watson! Élance-toi de toutes tes forces sans craindre les obstacles, fais tomber ton deuxième coup près du fanion, avec un long crochet si cela s’avère nécessaire, utilise plutôt bien ton fer droit et tu seras champion du Masters.

Je suis loin d’être convaincu que le meilleur golfeur a enlevé les honneurs du 76e tournoi des Maîtres, mais Bubba Watson a fait plaisir à tous ceux qui aiment ce style de jeu où la puissance occupe toute la place. À tous ceux aussi qui n’ont jamais suivi une leçon de golf et n’ont surtout pas l’intention de le faire.

Bubba Watson

Bubba Watson est loin d'être un champion conventionnel. Sa victoire à Augusta n'a pas fini de faire jaser.

«J’ai la tête dure et je n’écoute personne, a dit Bubba après avoir séché ses larmes et remercié tous ceux et celles qui l’ont aidé à réaliser son rêve. J’attaque constamment et je tente de réussir des coups incroyables. Qui ne veut pas faire ça? Si j’ai juste assez de place pour m’élancer, je fonce».

Pas prétentieux pour deux sous, Bubba n’est pas un champion conventionnel. Il a la chevelure d’un chanteur rock et il utilise un «driver» rose pour inciter les gens à lutter contre le cancer.

«Je ne joue pas au golf pour devenir célèbre, mais parce que j’aime ça, ajoute-t-il. Bien sûr que je suis content d’avoir gagné le Masters, mais je n’ai pas l’intention de changer ma personnalité pour autant. Si j’avais perdu, ça n’aurait pas été la fin du monde. Je resterai moi-même et je continuerai de jouer du Bubba golf».

Il tentera de rester le même, mais sa vie changera à la suite à sa dernière victoire. En l’espace de quelques heures, il est devenu un héros international. Reste à voir si son talent naturel et son style audacieux lui permettront de multiplier les exploits du genre ou s’il deviendra un autre John Daly.

PAUVRE PHIL

Le Sud-Africain Louis Oosthuizen, auteur d’un albatros en début de ronde, avait la victoire au bout du bâton au premier trou de prolongation, mais la balle a léché la coupe et refusé de tomber. Au trou suivant, Bubba a frappé le grand coup à travers les pins de la Georgie et il n’a eu qu’à pousser doucement la balle pour réaliser le rêve de tout golfeur: gagner à Augusta le dimanche après-midi.

Champion du British Open en 2010, Oosthuizen a avalé sa pilule et il a félicité son adversaire pour son brio en fin de tournoi.

Phil Mickelson, Lee Westwood et l’étonnant Matt Kuchar ont également eu leurs chances, mais il était trop tard quand ils ont frappé à la porte.

«Phil The Thrill» se souviendra jusqu’à sa mort de sa bévue au 4e trou en ronde finale. Moi aussi. J’étais là, tout près de l’action, lorsqu’il a poussé sa balle à gauche du vert. C’était pathétique de voir un si grand champion jouer le bâton renversé dans l’espoir de sauver la mise. Quoi qu’il dise, ce triple-bogey lui a fait perdre le tournoi.

Le gagnant du Masters n’a jamais commis un triple-bogey. Or, Mickelson en a commis deux: un le jeudi et un autre le dimanche. À 41 ans, il devrait réaliser que le temps presse s’il veut ajouter d’autres vestons verts à sa collection.

DERNIERS ÉCHOS DU TOURNOI

  • BUBBA WATSON est un ancien membre de l’équipe de golf de l’Université de la Georgie. C’est là qu’il a rencontré son épouse ANGIE, une joueuse de basketball originaire de Toronto. Le mois dernier, ils ont adopté un garçon d’un mois et l’ont appelé Caleb.
  • Sa victoire survient 25 ans après celle de LARRY MIZE, un autre ancien étudiant de l’Université de la Georgie. Elle lui vaut une bourse de 1,4 millions, mais bien plus encore avec toutes les commandites qu’il obtiendra.
  • LEE WESTWOOD n’a pas cherché d’excuses. «Il faut bien jouer sur les verts pour gagner à Auguta et je ne l’ai pas fait», a-t-il dit.
  • Mme VIRGINIA ROMETTY, présidente de la firme IBM, a assisté à la finale du Masters dans les estrades situées près du 18e vert. Elle a refusé de dire si on l’avait invitée à devenir membre du club Augusta National. Cette controverse pourrait se régler en un tournemain, mais les dirigeants du club ont la TÊTE DURE et ils sont ultra-conservateurs. On verra ce qui arrivera dans les prochains mois.
  • SERGIO GARCIA a de quoi être découragé. Il a maintenant une fiche de ZÉRO en 54 dans les tournois majeurs. «Je ne sais pas ce qui m’arrive. Je devrais peut-être aller voir un psychologue», a-t-il déclaré.
  • TIGER WOODS a envoyé un message à Bubba pour le féliciter. «Bravo pour ta créativité, a-t-il écrit sur Twitter. J’ai hâte de voir à quoi ressemblera le menu lors du prochain dîner des Champions!»
  • Tiger a connu une autre semaine difficile et son GRAND RETOUR devra attendre encore un peu. «Je n’ai pas bien frappé la balle cette semaine, a-t-il dit. Ce qui est frustrant, c’est que je sais quoi faire et que je ne le fais pas. Je retombe trop facilement dans mes vieilles habitudes. De plus, j’ai très mal joué sur les normales 5. À Augusta, ça ne pardonne pas».
  • Woods peut se consoler en songeant à cette déclaration du légendaire BOBBY JONES. «Tous les golfeurs, même les meilleurs, traversent des périodes où leur confiance est sérieusement ébranlée», disait le fondateur du Masters.
  • Les 14 derniers tournois majeurs ont été gagnés par 14 joueurs différents. Ça en dit long sur le niveau de compétition… depuis que Tiger en arrache.
  • Merci de m’avoir lu et merci à mes cinq commanditaires: TRANSPORT ALEXCALIBUR, Barwood-Pilon, Granite Lacroix de Laval, Portes & Fenêtres Concerto et Les Anciens de la Ligue Dépression.

 

 

 

Player: gratitude et inquiétudes

AUGUSTA, Georgie— Si le golf est devenu un sport international, c’est un peu beaucoup grâce à Gary Player qui a traîné son baluchon aux quatre coins de la planète pendant plus d’un demi-siècle.

On l’accuse parfois d’en mettre plus que le client en demande, mais le golfeur de Johannesbourg peut marcher la tête haute après avoir gagné 165 épreuves à travers le monde, y compris neuf victoires dans les tournois majeurs.

Gary Player

Gary Player a gagné 165 épreuves à travers le monde, y compris neuf victoires dans les tournois majeurs.

Ce n’était qu’une question de temps avant que les organisateurs du Masters l’invitent à frapper la première balle en compagnie d’Arnold Palmer et de Jack Nicklaus. Quand on l’a appelé pour lui faire la demande officielle, il a répondu oui avant même d’avoir ouvert son portable!

«Je me fais toujours un devoir d’assister au Masters et à l’Omnium britannique, dit Player. Ce sont deux événements qui occupent une place de choix dans mon coeur. J’ai eu la chance de jouer 53 fois à Augusta et d’y remporter trois victoires. Mieux encore, j’ai pu me lier d’amitié avec Jack et Arnie et faire la connaissance de plusieurs célébrités.

«Quand je songe à ma longue carrière dans le golf, c’est le mot gratitude qui me vient en tête. Si quelqu’un a voyagé plus que moi, j’aimerais bien rencontrer cet homme. Je suis allé quasiment partout dans le monde. Cela m’a permis de fraterniser avec plein de gens et d’appuyer plusieurs causes charitables. À elle seule, ma petite compagnie a amassé plus de 50 millions de dollars pour les enfants dans le besoin. Quand je parle aux jeunes, je leur répète qu’ils sont chanceux d’avoir tout ce qu’ils ont aujourd’hui. Ce n’est pas le cas dans les pays du Tiers-Monde.

«Je suis rendu au crépuscule de ma carrière et je chéris très précieusement mes souvenirs. Ils sont le coussin de ma vie», ajoute le golfeur de 76 ans.

PARCOURS TROP LONGS

Player s’intéresse à tout ce qui touche le golf. Il a dessiné plusieurs terrains et il croit qu’on fait fausse route en voulant construire des parcours de plus de 7000 verges comme celui du club Augusta National.

«On oublie trop souvent qu’il y a une énorme différence entre les amateurs et les professionnels, dit-il. Tout le monde voudrait frapper la balle à 300 verges, mais je n’est pas donné à tous. Je pense qu’on a tort d’allonger indûment les parcours, d’ajouter des lacs, des fosses de sable et d’autres obstacles. Il faut que le golf demeure un jeu où tout le monde peut s’amuser. Sans compter que ces travaux coûtent une fortune aux propriétaires et qu’ils se voient forcés d’augmenter les frais de jeu».

Son message rejoint celui d’Adrien Bigras qui prêche depuis longtemps pour des parcours moins difficiles, d’autant que cela permet de réduire le temps de jeu.

Gary Player est un moulin à paroles. Il a raconté plein d’autres choses après avoir participé à la cérémonie protocolaire. J’y reviendrai dans de futures chroniques.

 

 

 

 

Bubba Watson gagne le Masters en prolongation

AUGUSTA, Georgie— Une erreur magistrale de Phil Mickelson au quatrième trou a ouvert la porte aux autres finalistes et c’est finalement l’imprévisible Bubba Watson qui a gagné le 76e tournoi des Maîtres.

Affichant le style et la fougue qu’on lui connaît, Watson a vaincu le Sud-Africain Louis Oosthuizen au deuxième trou de prolongation. Fou de joie et pleurant à chaudes larmes, il a embrassé tous ses proches sur le vert du 11e trou avant de remonter au chalet pour recevoir le veston vert.

«C’est le plus beau jour de ma vie, a dit Watson dans le Butler Cabin. Dans mes rêves les plus fous, je n’ai jamais cru que je pouvais gagner le Masters».

bubba watson

Bubba Watson a réalisé le rêve de sa vie en gagnant le Masters en prolongation devant Louis Oosthuizen.

Il est bon de signaler que Bubba n’est pas un champion comme les autres. Plus long frappeur de la PGA, il n’a jamais pris de leçons et il se fie à son talent naturel pour gagner sa vie parmi les stars du golf.

Il est le troisième golfeur gaucher à triompher à Augusta depuis 2003. Phil Mickelson (trois fois) et Mike Weir l’ont précédé dans le cercle des vainqueurs.

Bon perdant, Louis Oosthuizen a déclaré: «J’ai eu une très belle journée. J’avais la victoire au bout du bâton au premier trou supplémentaire, mais la balle a refusé de tomber. J’ai bien joué et je n’ai rien à me reprocher. Chapeau à Bubba. Il a réussi un coup incroyable au dernier trou».

Capable du meilleur comme du pire, Mickelson était bien placé pour remporter son quatrième titre à Augusta quand il a poussé son coup de départ à la gauche du vert sur cette normale 3 très difficile. La balle a ricoché contre la rampe métallique qui protège les spectateurs et elle a dévié dans un sous-bois. Il a tenté tant bien que mal de se sortir de ce bourbier, mais il lui a fallu quatre coups pour atteindre le vert et il a finalement commis un triple-bogey dont il se souviendra jusqu’à sa mort.

C’était son deuxième triple-bogey de la semaine. Jeudi, il a commis une erreur semblable au 10e trou et il a dû travailler d’arrache-pied pour jouer 74. On peut donc affirmer qu’il s’est battu lui-même avec deux erreurs impardonnables. Il lui faudra maintenant attendre à l’an prochain pour avoir la chance d’égaler Arnold Palmer et Tiger Woods, quatre fois champions à Augusta.

«J’ai joué de malchance au 4e trou, a dit Mickelson devant la caméra. Je visais le côté gauche du vert, mais ma balle a ricoché contre les estrades et je me suis retrouvé en fâcheuse position. Je savais qu’il me fallait jouer 10 sous la normale pour l’emporter. J’ai fait de mon mieux par la suite, mais je n’ai pas été capable de rejoindre les meneurs».

Il aurait fallu que Mickelson soit aussi brillant que la veille. Il avait alors joué 30 sur le deuxième neuf pour s’approcher à un coup de la tête. Ce n’est pas tous les jours fête!

SOUS LES GRANDS PINS

  • L’albatros réussi par LOUIS OOSTHUIZEN en début de ronde était le premier de l’histoire du Masters au 2e trou. BRUCE DEVLIN en a réussi un au 8e trou en 1967. JEFF MAGGERT a réalisé l’exploit au 13e trou en 1993. Finalement, GENE SARAZEN a réussi le premier exploit du genre au 15e trou en 1935. Le lendemain, il a battu Craig Wood par cinq coups dans une prolongation de 36 trous pour enlever la victoire.
  • Oosthuizen a réussi son exploit avec un fer 4 sur une distance de 253 verges. Le genre de coup à faire rêver tous les golfeurs.
  • Dans une cause perdue, le vétéran BO VAN PELT a joué 30 sur le dernier neuf. Il a d’abord calé un aigle au 13e, puis il est revenu à la charge avec un TROU D’UN COUP au 16e. Sa ronde de 64 lui a permis de toucher une bien meilleure bourse.
  • ADAM SCOTT, deuxième l’an passé, a également réussi un trou d’un coup au 16e. Sa ronde de 66 lui a permis de finir le tournoi à «moins 4».
  • TIGER WOODS a joué une dernière ronde de 74 pour un total de 293. C’était la première fois depuis 1995 qu’il affichait un pointage aussi élevé. À l’époque, il était champion amateur des Etats-Unis et n’avait pas encore fêté ses 20 ans. Tiger n’a réussi que neuf birdies durant toute la semaine et il a commis 14 bogeys. Qui aurait pu prédire une telle chose?
  • Le jeune RORY McILROY a ajouté un 76 à son 77 de la veille et il a terminé loin des meneurs avec un total de 293. Une semaine à oublier pour le kid d’Irlande du Nord.
  • PHIL MICKELSON a retranché 64 coups à la normale au 13e trou depuis qu’il participe au Masters.
  • DIANE DUPONT-HÉBERT, nouvelle présidente de Golf-Canada, a été invitée à assister à la remise du trophée au vainqueur.
  • Le très coloré IAN POULTER, un de mes favoris, portait des souliers jaune serin. Les mitaines de ses bâtons avaient la même couleur.

N.B. Ces reportages en direct d’Augusta ont été rendus possibles grâce à la générosité de: PORTES & FENÊTRES CONCERTO, Granite Lacroix de Laval, Transport Alexcalibur, Barwood-Pilon et Les Anciens de la Ligue Dépression. Merci beaucoup.

Mickelson renifle la victoire

AUGUSTA, Georgie— Les preneurs aux livres de Las Vegas favorisaient Tiger Woods et le jeune Rory McIlroy pour gagner le tournoi des Maîtres, mais ils auraient dû accorder une plus grande attention à Phil Mickelson.

Après avoir éprouvé toutes sortes de difficultés en première ronde, «Phil The Thrill» a  retrouvé rapidement ses moyens et il sera en excellente position pour ajouter un quatrième veston vert à sa collection en ce dimanche de Pâques.

Phil MIckelson

Phil MIckelson a joué 30 sur le deuxième neuf pour s'approcher à un seul coup du meneur Peter Hanson.

Le gaucher de 41 ans a offert tout un spectacle durant la troisième journée du tournoi. Après avoir joué la normale sur le premier neuf, il a réussi quatre birdies et un eagle au 13e (son trou favori) pour ramener une carte de 66. Il s’est ainsi approché à un seul coup du meneur Peter Hanson et les deux hommes formeront le dernier duo en ronde finale.

Mickelson a gagné ses quatre tournois majeurs quand il faisait partie du dernier groupe. C’est donc de bon augure pour lui.

«C’est le fait d’avoir sauvé les meubles jeudi après-midi qui me permet d’être au plus fort de la lutte, a dit Mickelson en quittant le terrain. Je pense que mon putter n’a jamais aussi bien fonctionné. Au 13e, j’ai très bien lu la trajectoire et mon aigle m’a donné le momentum. Au 15e, j’avais un coup risqué entre les mains, mais la balle était bien placée et j’ai pu la lober au bon endroit avec mon wedge de 64 degrés».

Mickelson a également soulevé la foule avec un coup miracle au 18e. Un long crochet de gauche à droite lui a alors permis de placer sa balle sur le vert avant d’enregistrer son dernier birdie de la journée.

Peu connu du grand public, Hanson a été aussi brillant que Mickelson en troisième ronde. Après avoir commis un bogey au premier trou, il a réussi huit birdies pour inscrire le meilleur pointage de la semaine (65).

«J’ai joué les deux premières rondes avec Phil et je sais ce dont il est capable, a dit le Suédois de 34 ans, gagnant de dix tournois à travers le monde. Il n’a pas super bien joué vendredi et il a quand même réussi un 68. Je pense que j’aurai un peu de difficulté à bien dormir ce soir».

Le Sud-Africain Louis Oosthuizen a poursuivi son excellent travail et son total de 209 lui procure l’exclusivité du troisième rang, à deux coups du meneur. Il amorcera la ronde finale en compagnie de Bubba Watson, un des favoris de la foule.

«Mon élan est sous contrôle, a déclaré Oosthuizen. Je voulais seulement me tenir près des meneurs et j’ai atteint mon objectif. On verra ce que je peux faire dimanche».

PLEIN DE SURPRISES

Tel que prévu, la journée de samedi réservait plein de surprises. Voici quelques exemples:

  • RORY McILROY a commis deux double-bogeys sur le premier neuf pour se sortir de la course. Il occupe le 27e rang avant la ronde finale. À 22 ans, il aura plusieurs occasions de se reprendre. «J’ai su que c’était fini après neuf trous, a déclaré McIlroy. J’ai dû attendre au 12e avant d’inscrire mon premier birdie. Ce n’était tout simplement pas ma journée».
  • FRED COUPLES, 52 ans, n’a pas été capable de maintenir la cadence. Il était environ 16h. lorsque son nom a été rayé du tableau principal. Il a finalement joué 75 pour voir son rêve s’évanouir. Pas facile de faire reculer l’horloge du temps!
  • L’imprévisible BUBBA WATSON s’en est tiré avec un 70 et il amorcera la dernière ronde à seulement trois coups de la tête. «J’ai eu un départ difficile, mais je suis revenu en force et j’ai encore des chances de gagner», a dit Bubba.
  • LEE WESTWOOD, toujours en quête d’un premier titre majeur, n’a pu faire mieux que 72.
  • PADRAIG HARRINGTON a joué 68, sa meilleure ronde depuis belle lurette, et il aura la chance de batailler pour les grands honneurs.
  • SERGIO GARCIA a déçu encore une fois ses partisans avec un 75. Rien de nouveau sous le soleil dans son cas.
  • HUNTER MAHAN, vainqueur à Houston la semaine dernière, a bien fait en fin de parcours pour s’approcher à cinq coups de la tête.
  • L’ex-champion amateur MATT KUCHAR était content de son 70. Il affiche une grande régularité et se dit excité d’être encore dans la course.

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