Le deuxième neuf qui a tout changé

Il y a 20 ans, Tiger remportait sa première victoire à Augusta

MYRTLE BEACH, Caroline du Sud— Difficile à croire, mais on s’apprête à célébrer le 20e anniversaire de la première victoire de Tiger Woods au tournoi des Maîtres, un moment magique qui a changé la vie du jeune prodige et le visage de la PGA.

Tiger Woods n’avait que 21 ans quand il a gagné le Masters pour la première fois.

En avril 1997, le triple champion amateur des États-Unis s’est présenté à Augusta avec un mélange de talent, de charisme et de confiance en soi comme on n’en avait pas vu depuis l’entrée en scène d’Arnold Palmer à la fin des années 1950. On le savait très bon, mais personne ne s’attendait pas à un tel ras-de-marée.

Le plus drôle, c’est que Tiger a très mal amorcé le tournoi. Évoluant en compagnie du champion en titre Nick Faldo, il a commis quatre bogeys sur le premier neuf et il était au bord du découragement quand il a croisé son ami Mark O’Meara sur le tertre de départ du 10e trou.

«Fais donc semblant que tu joues contre moi et tout ira bien», lui a dit simplement O’Meara, souvent victime de ses prouesses lors de rondes amicales à Orlando. Il n’en fallait pas davantage pour réveiller le jeune champion. Tiger a joué 30 sur le deuxième neuf pour s’approcher des meneurs. Le train était sur le point de rouler à toutes vapeurs et il n’y avait plus rien pour l’arrêter.

«C’est là, sur le deuxième neuf, que la carrière de Tiger a vraiment commencé, disait récemment Faldo. Après, on ne l’a pas revu pendant 12 ans tellement il était en avance sur tout le monde!»

Monty étourdi

Avant la ronde du samedi, Tiger était en tête du classement, mais il avait seulement trois coups d’avance sur l’Écossais Colin Montgomerie, plusieurs fois champion d’Europe.

Colin Montgomerie s’est vite rendu compte qu’il avait affaire à un golfeur très spécial.

«La pression sera plus forte en fin de semaine et j’ai plus d’expérience que lui dans les compétitions d’envergure», a dit Monty avant de jouer 74 contre 65 pour son jeune rival.

«Je constate que nous faisons affaire à un joueur très spécial, a déclaré Montgomerie avant de rentrer à la maison. De toute ma vie, je n’ai jamais vu un golfeur avec une telle présence. Personne n’arrivera à le rattraper. Faldo n’est pas à ses trousses et Greg Norman n’est pas Faldo».

Jouissant d’une avance confortable, Tiger n’a eu qu’à jouer 69 le dimanche pour se sauver avec le trophée, 12 coups devant Tom Kite. C’était la plus grande marge victorieuse dans un tournoi majeur depuis 1862. Ce qui a fait dire à Kite: «J’ai battu tous les humains sur place, sauf lui!»

Il ne fallait pas s’étonner outre-mesure du succès de Tiger. Durant la semaine, il a conservé une moyenne de 323 verges avec son bois-1 et il a souvent attaqué le vert avec son wedge, parfois même sur les normales 5. Comme si ça ne suffisait pas, il n’a jamais eu besoin de trois roulés pour pousser la balle au fond de la coupe sur des verts aussi rapides que le capot d’une automobile. Il a tellement «déchiré» le terrain que les dirigeants du club Augusta National n’ont eu d’autre choix que de l’allonger de 300 verges!

50 ans après Jackie

La victoire de Woods a été vue par plus de 40 millions de téléspectateurs. Elle survenait 50 ans (presque jour pour jour) après les débuts de Jackie Robinson dans l’uniforme des Dodgers de Brooklyn et 20 ans après la mort de Cliff Roberts, cofondateur du Masters avec son ami Bobby Jones.

Jackie Robinson a secoué le monde du sport 50 ans avant Tiger Woods.

Un jour, Roberts avait déclaré: «Tant et aussi longtemps que je serai le patron à Augusta, les golfeurs seront blancs et les caddies seront noirs

En grimpant dans l’allée du 18e trou, Tiger aurait fait une prière pour Charlie Sifford, Ted Rhodes et Lee Elder, trois Afro-Américains qui lui ont tracé la voie. Après avoir calé son dernier roulé, il a sauté dans les bras de son père Earl, son professeur depuis l’âge de 2 ans.

Le soir venu, il a célébré un peu avec les membres de sa famille, puis il est allé se coucher sans enlever son veston vert. Le monde du golf ne serait plus jamais pareil.

DANS LA LNH

  • Victoire du CANADIEN à Tampa (2-1) sur un but d’ALEX RADULOV en prolongation. Un but et une passe pour PHILLIP DANAULT. Le seul but du Lightning a été réussi par le Québécois YANNI GOURDE. CAREY PRICE a repoussé une vingtaine de tirs pour remporter sa 37e victoire de la saison.
  • Après la partie, CLAUDE JULIEN avait des fleurs pour Radulov. «Il est passionné, c’est un gars d’équipe et il veut faire partie de la solution», a-t-il dit.
  • La défaite laisse le LIGHTNING à quatre points d’une place dans les séries avec seulement 5 parties à jouer.
  • PATRICE BERGERON a marqué deux fois et il a atteint le cap des 20 buts dans un gain de 5-2 sur les Panthers. DAVID KREJCI a réussi le but gagnant et BRAD MARCHAND a ajouté son 39e de la saison.
  • Les Maple Leafs ont gagné 5-4 à Détroit. AUSTON MATTHEWS a fait la différence avec ses 37e et 38e filets de la saison.
  • PEKKA RINNE a blanchi le Wild 3-0. FILIP FORSBERG a réussi son 31e. P.K. Subban et Kevin Fiala ont marqué les autres.
  • À Winnipeg, les Jets ont doublé les Sénateurs 4-2. Le but gagnant appartient à MATHIEU PERREAULT.
  • Les Flyers ont blanchi les Devils 3-0 et les Stars ont fait de même contre les Hurricanes.

DRIVE, CHIP AND PUTT

La finale du concours «Drive, Chip & Putt» a lieu dimanche matin à AUGUSTA. Elle réunit de jeunes golfeurs venus de partout en Amérique du Nord. NICK FALDO, Bubba Watson, Ben Crenshaw et Fred Couples seront présents pour la remise des trophées. Il y aura aussi le champion en titre DANNY WILLETT, Mark O’Meara et Trevor Immelman.

À plus.

Le mot d’humour

Jack Nicklaus: «Durant toutes mes années dans le golf, j’ai compris que la balle voyage mieux quand elle est dans les airs!»

 

Faits saillants du Masters 2016

Finalement de retour à la maison, voici ce que je retiens du 80e tournoi des Maîtres:

  1. L’effondrement de JORDAN SPIETH à Amen Corner et sa grande classe dans la défaite.
  2. Une très belle rencontre avec TOM WATSON avant le début du tournoi lors d’une réception organisée par la compagnie IBM. À 66 ans, il se contentera maintenant de jouer avec les «p’tits vieux» sur le circuit des Champions.
  3. L’incapacité de JASON DAY et de Rory McIlroy de se mettre en marche. Très décevant.

    Danny Willett était fou de joie après sa victoire à Augusta. Il a célébré avec ses amis jusqu'à 6h. du matin.

    Danny Willett était fou de joie après sa victoire à Augusta. Il a célébré avec ses amis jusqu’à 6h. du matin.

  4. La surprenante tenue de BERNHARD LANGER pendant trois jours. Encore tout un golfeur à 58 ans.
  5. La VAGUE DE FROID et les vents qui ont balayé la région pendant toute la semaine. Cela a nui au spectacle.
  6. Les trois TROUS D’UN COUP au 16e, le dimanche après-midi. La foule était en délire.
  7. La joie sur le visage de DANNY WILLETT, venu de nulle part pour l’emporter. Le golfeur anglais, peu connu jusqu’ici, était si heureux qu’il a célébré jusqu’à 6h. du matin avec ses amis. J’aurais fait pareil. Pas vous?
  8. L’absence d’ARNOLD PALMER dans la salle d’entrevues. Le roi a pris un coup de vieux.
  9. Le trou d’un coup de GARY PLAYER durant la compétition Par 3. À 80 ans, Gary est encore fringant et pas mal jasant.
  10. L’accueil de ROLAND DAVEAU et de ses acolytes lors du steak party de Golf Canada.
  11. Les coups de canon de DUSTIN JOHNSON. «J’en apprends plus chaque fois. L’an prochain, ce sera mon tour», promet le gendre de Wayne Gretzky.
  12. La construction prochaine d’un nouveau CENTRE DE PRESSE ultra-moderne. Les dirigeants du club Augusta National ne font jamais les choses à moitié.
  13. La SOUPE aux fruits de mer et le vin rouge chez Longhorn’s.
  14. La gentillesse de MARTHA WALLACE et de son équipe dans la salle de presse.
  15. La CADILLAC de mon ami Réal et son curieux répertoire de chansons. First class or no class at all!
  16. Cette fichue GRIPPE qui me tenaille depuis deux semaines.

Rapido

  • J’apprends le décès d’ANDRÉ GUAY , fondateur du club de golf INTERNATIONAL 2000. Il avait 75 ans. La dépouille mortelle sera exposée au club de golf vendredi et samedi matin. Les funérailles suivront en l’église SAINT-BERNARD-DE-LACOLLE.
  • J’ai regardé avec beaucoup d’intérêt le film de KEN BURNS sur la vie et la carrière du grand JACKIE ROBINSON. Je vous en parle dans les prochaines heures.
  • VINCENT BLANCHETTE, de Saint-Jean-sur-Richelieu, a remporté sa première victoire sur le circuit de la NCAA avec des rondes de 68, 65 et 69 à Spartanburg (Caroline du Sud).
  • JEAN-LUC BRASSARD était en conflit avec certains dirigeants du Comité olympique canadien et il n’avait pas le goût de jouer au cheeleader. C’est ce qu’il a confié à Simon Drouin, de La Presse.

    Richard Martel sera derrière le banc des Marquis de Jonquière, vendredi soir.

    Richard Martel sera derrière le banc des Marquis de Jonquière, vendredi soir.

  • Les séries de la COUPE STANLEY débutent mercredi soir à Tampa Bay, Pittsburgh et Saint-Louis. Ça promet même si notre beau grand pays, ô scandale, n’est représenté par aucune équipe.
  • Le club de golf CORNWALL est à la recherche de commanditaires. Le club a perdu la moitié de ses membres depuis 2007.
  • CANDIAC accueillera ses premiers golfeurs jeudi. Le club ROYAL ESTRIE en fera autant vendredi.
  • JOSH DONALDSON connaît un solide début de campagne chez les Blue Jays. Déjà quatre longues balles.
  • Les ÉPERVIERS DE SOREL mènent 3-1 dans leur série contre Jonquière. Les Marquis ont congédié l’entraîneur FRANCIS BRAULT et c’est nul autre que RICHARD MARTEL qui dirigera l’équipe vendredi soir. C’est 2-2 entre LAVAL et Rivière-du-Loup.
  • Le métier de POLITICIEN est très ingrat. Parlez-en à THOMAS MULCAIR.
  • Les Tigres de VICTORIAVILLE ont congédié l’entraîneur BRUCE RICHARDSON. Comme si c’était sa faute…
  • À Ottawa, les SÉNATEURS ont eux aussi trouvé un coupable. DAVE CAMERON s’est vu montrer la porte même s’il présentait une fiche gagnante depuis sa nomination (70-50).

Le mot d’humour

Sergio Garcia: «J’ai parfois l’impression que le parcours du club Augusta National est injuste. Ça fait 18 ans que je viens ici. Si je reviens encore 18 fois, peut-être que je finirai par comprendre ce qu’il faut faire!»

Spieth va rebondir

NEWBURGH, New York— Comme l’a si bien dit un journaliste d’Augusta, Jordan Spieth aurait été aussi à l’aise sur une chaise électrique pendant la cérémonie de clôture du 80e tournoi des Maîtres. Il avait hâte que ça finisse!

En expédiant deux balles à l’eau à Amen Corner pour offrir la victoire à Danny Willett sur un plateau d’argent, le jeune Texan a vécu une expérience traumatisante qui, on l’espère, ne l’arrêtera pas dans sa marche vers la gloire.

Jordan Spieth a trop de talent et de détermination pour ne pas rebondir.

Jordan Spieth a trop de talent et de détermination pour ne pas rebondir.

Le nom de Spieth est présentement associé à ceux de Greg Norman et de Jean Vande Velde. Sa catastrophe au Golden Bell occupera une place de choix dans le grand livre des tragédies sportives. Il ne peut plus rien y changer.

Personne n’aurait pu imaginer un tel scénario après l’avoir vu réussir quatre birdies d’affilée à la fin du premier neuf. Il était alors en plein contrôle. C’est ce qui fait la beauté du club Augusta National. Tout est possible sur le deuxième neuf, le dimanche après-midi.

Une heure ou deux auparavant, Spieth se voyait entrer dans la légende avec Nicklaus, Faldo et Tiger. Il a suffi de deux mauvais élans pour tout gâcher.

Spieth peut se consoler en pensant que Tom Watson a gagné cinq autres tournois majeurs après avoir perdu une avance de cinq coups dans le championnat de la PGA, en 1978. Arnold Palmer en est un autre qui est revenu plus fort après avoir échappé la victoire à Augusta en 1959 et en 1961.

Au risque de me répéter, les dieux du golf ont des raisons que la raison ne connaît pas. Et c’est particulièrement vrai à Augusta.

Jordan Spieth n’est pas seulement un excellent joueur de golf. Il est très intelligent et il possède une détermination à tout épreuve. Il est dans la lignée des grands champions du Texas avec Byron Nelson, Jimmy Demaret, Ben Hogan, Lee Trevino, Ben Crenshaw et quelques autres.

Il lui faudra quelques semaines pour avaler cette couleuvre, mais il s’en remettra. Il n’a rien d’un feu de paille et il continuera de nous en mettre plein la vue.

En bref

  • GEOFF MOLSON fait confiance à ses hommes de hockey et parle de STABILITÉ. C’est son droit. En tout cas, ça va prendre des changements dans ce club-là. Se fier uniquement à CAREY PRICE est tout à fait ridicule.

    Marc Bergevin est «bon patineur» devant les journalistes.

    Marc Bergevin est «bon patineur» devant les journalistes.

  • Il y avait deux journalistes au pied carré lors de la conférence de presse, mais on n’a pas appris grand-chose de nouveau. Selon moi, la grosse question est la suivante: THERRIEN, MAX et P.K. peuvent-ils travailler ensemble et avoir du succès?
  • JEAN-LUC BRASSARD a sans doute des raisons valables pour quitter son poste de chef de mission de l’équipe canadienne olympique.
  • RORY McILROY a fini le Masters à six coups de la tête en dépit d’un 77 en troisième parcours. Pour une raison ou une autre, il semble incapable de se faire justice à Augusta. «L’an prochain, je serai moins conservateur, plus agressif», promet-il.
  • Les séries de championnat de la Ligue nationale de hockey se poursuivront jusqu’au mois de JUIN sans une seule équipe canadienne. Je vous en parlerai dans une prochaine chronique.

Le mot d’humour

David Feherty: «La dernière fois qu’on a vu un enfant aussi gentil que Jordan Spieth, il y avait près de lui un âne et trois rois mages!»

 

Spieth s’écroule et Danny Willett se sauve avec la victoire

Fin de tournoi dramatique à Augusta

AUGUSTA, Géorgie— Danny Willett est le nouveau champion du tournoi des Maîtres… gracieuseté de Jordan Spieth.

Le Texan de 22 ans se dirigeait tout droit vers son deuxième sacre de suite à Augusta lorsque le ciel lui est tombé sur la tête, dimanche après-midi. Pour ses millions de partisans, c’était triste à mourir. Pour lui aussi, bien sûr.

Fort d’une avance de cinq coups avec neuf trous à jouer, le champion en titre a commis deux bogeys d’affilée avant de se présenter au fameux petit par 3 qui porte le nom de Golden Bell. Il a alors expédié deux balles à l’eau et commis un quadruple-bogey (7) devant une foule incrédule. En l’espace de quelques minutes, il est passé de super héros à «choker» de la pire espèce.

Les dieux du golf ont des raisons que la raison ne connaît pas. Spieth n’a pas baissé les bras et il a tenté de se racheter par la suite. Il a réussi un birdie au 13e, puis un autre au 15e, mais il a ensuite raté son coup au 16e sur une courte distance et il a perdu tout espoir de l’emporter quand il a expédié sa balle dans la fosse de sable au 17e.

Pendant ce temps, l’Anglais Danny Willett continuait d’accumuler les birdies en route vers un triomphe que personne ne pouvait imaginer une heure ou deux plus tôt.

Âgé de 28 ans, Willett était très peu connu avant de réaliser le plus grand exploit de sa carrière. Il est né en Angleterre et il joué pour l’Université de Jacksonville pendant deux ans avant de remporter quatre victoires sur le circuit européen entre 2012 et 2016.

Il est seulement le deuxième Anglais à gagner le Masters. Avant lui, il y a eu Nick Faldo, trois fois champion entre 1989 et 1996.

Lee Westwood et Dustin Johnson ont eu leurs chances en fin de partie, mais ils ont tous les deux manqué d’essence. C’est la huitième fois que Westwood termine parmi les trois premiers dans un tournoi majeur. Avec un meilleur fer droit, il aurait sans doute paradé deux ou trois fois dans le cercle des vainqueurs.

Pour ce qui est de Rory McIlroy et de Jason Day, ils n’ont jamais réussi à se mettre en marche. Dans les deux cas, c’est un week-end à oublier.

Trois trous d’un coup au 16e

  • DAVIS LOVE, Shane Lowry et Louis Oosthuizen ont soulevé la foule en réussissant des trous d’un coup au 16e trou. Oosthuizen a réussi le sien d’une drôle de façon. Sa balle a frappé celle de J.B. Holmes avant de pénétrer dans la coupe.
  • Avant la ronde finale, NICK FALDO a déclaré: «On devrait faire venir MICHAEL BUFFER pour leur dire «Let’s get ready to rumble!» Le classement est serré et on devrait assister à tout un combat». Finalement, il y avait un seul boxeur dans l’arène!
  • Je ne me souviens pas d’un tournoi des Maîtres où il a fait AUSSI FROID. Le matin, le mercure était souvent dans les 40 degrés Farenheit. Pas chaud en culottes courtes! En après-midi, c’était un peu mieux, mais le VENT a causé des ennuis aux golfeurs durant toute la semaine.
  • SERGIO GARCIA a eu une pensée pour son idole SEVERIANO BALLESTEROS, samedi. C’était son jour de fête. S’il était encore parmi nous, Seve aurait 59 ans. Il est décédé en 2011.
  • GRAEME McDOWELL: «Le Masters est le seul tournoi que je regarde à la télévision une fois que j’ai raté la coupure».
  • Le jeune SMYLIE KAUFMAN habite encore chez ses parents en Alabama et il roule dans une Nissan 2008.
  • On entend maintenant des gens crier «Get in the hole!» à Augusta. Sans doute parce que la foule est plus jeune que par le passé.
  • JORDAN SPIETH avant la finale: «J’aurais une solide avance en tête si je n’avais pas si mal joué sur les trois derniers trous (5 over par) vendredi et samedi».
  • BERNHARD LANGER: «Le golf est un sport différent. Tu peux prolonger ta carrière si tu gardes la FORME et si tu y mets les efforts». Langer s’est sorti de la course avec un affreux double-bogey au troisième trou, une normale quatre de 350 verges avec un très petit vert. Il a raté son coup d’approche, puis il a eu besoin de trois coups roulés. Fin des émissions!
  • Mon ami Labbé a croisé PASCAL GRIZOT, président du comité organisateur du tournoi de la COUPE RYDER qui sera présenté en banlieue de PARIS en 2018. Nos cousins Français vont y mettre toute la gomme pour en faire un succès retentissant.
  • Les RED WINGS dans les séries, mais pas les BRUINS. En tout cas, ce n’est pas la faute de CLAUDE JULIEN.
  • Si quelqu’un voit JACQUES DEMERS, dites-lui que je prie pour lui.
  • Victime du cancer, BRYAN MURRAY prend une sage décision en quittant la direction générale des Sénateurs. PIERRE DORION peut-il le remplacer adéquatement?
  • Je reprends la route lundi matin. À bientôt.

Le mot d’humour

Un gars s’est fait prendre en défaut en arrivant aux douanes canadiennes. Il a raconté à l’officier qu’il s’en venait voir les séries de la coupe Stanley!