Le frère à Maurice

Comme plusieurs d’entre vous, j’ai lu avec intérêt la chronique de mon ancien collègue Bertrand Raymond sur HENRI RICHARD, un des meilleurs joueurs à avoir endossé le chandail tricolore. J’aimerais ajouter mon petit grain de sel.

Victime de la terrible maladie d’Alzheimer, Henri vit «dans sa bulle» et dans ses rêves depuis plusieurs mois.Comme ce fut le cas pour TOE BLAKE et Floyd Curry avant lui. Et des milliers d’autres gens moins connus.

Henri Richard détestait la défaite comme personne d’autre. Il possédait aussi un sens de l’humour extraordinaire.

La belle Lise, son épouse et son amoureuse des 61 dernières années, lui rend visite quotidiennement. Elle voit son homme s’enfoncer dans les ténèbres, mais ne cessera jamais de le réconforter même si cela mine sa propre santé. Ça, c’est L’AMOUR avec un grand A.

Elle n’a pas toujours eu la vie facile avec un joueur de hockey qui possédait un caractère bouillant et détestait la défaite plus que tout autre. Un patineur infatigable qui a participé à 11 conquêtes de la coupe Stanley, un record qui ne sera jamais battu. Un des meilleurs joueurs, livre pour livre, à avoir jamais chaussé les patins. Un guerrier qui, à ses débuts dans la Ligue nationale, a jeté les gants contre trois joueurs des Bruins, le même soir, au vieux Garden de Boston.

Une fois, au salon des Anciens Canadiens, j’ai demandé à Lise: «Depuis combien d’années est-ce que vous êtes ensemble?» Elle m’a répondu, en riant: «Depuis beaucoup trop longtemps!»

J’ai souvent eu envie d’aller voir Henri à la résidence où il est confiné, mais je n’arrive pas à me décider. Je doute qu’il se souvienne de moi. Si oui, il ne tarderait pas à m’oublier, mais ça n’a pas vraiment d’importance.

Lise Richard, à droite, avec Élise Béliveau et Réjean Houle.

Jusqu’à nouvel ordre, je préfère garder le souvenir d’un athlète incomparable et d’un homme qui possédait un sens de l’humour peu ordinaire. D’ailleurs, il se moquait du fait que ses amis l’appelaient «le frère à Maurice». Tout simplement parce qu’il était fier d’être le frangin de «l’idole de tout un peuple». C’est d’ailleurs en voulant suivre les traces de Maurice qu’il est devenu un si grand joueur.

Henri n’avait pas le culte de la vedette et n’était pas prétentieux pour cinq sous. Quand on lui parlait de ses exploits sur la patinoire, il répétait toujours la même chose: «J’ai eu la chance de me retrouver au bon endroit au bon moment».

Il est fortement question qu’on lui rende hommage dans le hall d’entrée de la PLACE BELL, à Laval. S’il y a un joueur de hockey qui mérite un tel honneur, c’est bien lui. Il ne pourrait probablement pas participer à la fête, mais il serait très bien représenté par Lise et leurs enfants.

Henri a peut-être perdu la mémoire, mais les amateurs de hockey d’un certain âge ne l’ont pas oublié. Personne n’a travaillé plus fort que lui pour faire du Canadien une dynastie.

P.S. Lorsque je pense à Henri, je pense aussi à JACQUES DEMERS qui vit des heures pénibles dans un centre hospitalier de la région de Vaudreuil et n’est toujours pas capable de communiquer avec ses proches. Comme disent les Anglais: «Sometimes, life is a bitch!»

LE GROS BILL: 3 ANS

  • Il y a trois ans aujourd’hui, JEAN BÉLIVEAU nous

    Jean Béliveau: dans nos coeurs pour toujours.

    quittait pour un monde supposément meilleur après une longue lutte contre la maladie. Ce jour-là, le Canadien a perdu le plus grand AMBASSADEUR de son histoire. Heureusement, il nous reste trois de ses protégés: YVAN COURNOYER, Guy Lafleur et Réjean Houle.

SAMEDI EXPRESS

  • VENDREDI SOIR DANS LA LNH:
  • TRISTAN JARRY, des Penguins, a bloqué 34 rondelles pour blanchir les Sabres 4-0. SIDNEY CROSBY a obtenu un but et une passe et le jeune JAKE GUENTZEL a ajouté son 12e filet de la saison.
  • Les Kings ont gagné 4-1 à Saint-Louis. TYLER TOFFOLI a été le meilleur avec un doublé et ANZE KOPITAR a réussi son 13e. DARCY KUEMPER a repoussé 39 des 40 rondelles dirigées vers lui.

    Thomas Chabot a marqué son premier but dans la LNH en plus de récolter deux passes et les Sénateurs ont mis fin à une série de 7 défaites.

  • Les Sénateurs ont mis fin à une série de 7 défaites en gagnant un match de fou par la marque de 6-5 à Brooklyn. THOMAS CHABOT a réussi son premier but dans la LNH en plus de récolter deux passes. RYAN DZENGEL a marqué deux buts, dont le filet gagnant en début de troisième. ANDERS LEE en a réssi deux pour les Islanders.
  • Les Devils ont arraché une victoire de 2-1 à Denver pour mettre fin à une série de sept défaites. BRIAN BOYLE a réussi le but gagnant en début de troisième.
  • Les Jets ont défait Las Vegas 7-4. Laine, Ehlers et Scheifele ont sonné la charge.
  • Les Rangers ont eu raison des Hurricanes 5-1. MICHAEL GRABNER a réussi un drôle de tour du chapeau avec deux buts dans un filet désert.
  • Les Blue Jackets ont disposé des Ducks 4-2. JOSH ANDERSON et ARTEMI PANARIN ont récolté 3 points chacun.
  • Les Sharks ont arraché un gain de 2-1 à Sunrise sur un but de CHRIS TIERNEY. L’autre but des visiteurs appartient à JOE PAVELSKI. C’était le 300e de sa carrière. AARON DELL a repoussé 39 tirs pour mériter la victoire.

    Joe Pavelski: son 300e but dans la LNH.

  • TIGER WOODS a réussi un aigle pour jouer 68 à Nassau. Il est en 5e position après 36 trous dans le Hero World Challenge. «Ce n’est que le début, a-t-il dit. J’ai encore beaucoup de chemin à parcourir».
  • Tout indique qu’AARON BOONE sera le prochain gérant des YANKEES.
  • STEVE BOSSÉ, ancien dur-à-cuire de la Ligue nord-américaine, tente sa chance à la boxe. Il a 36 ans. Dans sa mire, il y aurait JEAN PASCAL, Lucian Bute, Bernard Hopkins et Roy Jones…
  • L’échange qui envoie ADAM HENRIQUE à Anaheim en retour de SAMI VATANEN devrait profiter aux Ducks comme aux Devils.
  • Parmi ceux qui ont assisté au lancement du livre de DANIEL BRIÈRE, il y avait PIERRE BOUCHARD, Max Pacioretty, André Saint-Jacques, André Maltais, Christian Tétreault, GILLES COURTEAU, Michel Langevin, Ron Fournier, André Ruel, Jean-Guy Fugère, Mario Leclerc, Mario Langlois, FRANÇOIS FERLAND et sa belle Élizabeth. Brière aurait aimé en faire plus pour le CANADIEN, mais il était alors en fin de carrière.

    ALAIN CHALUT: quand il a quelque chose en tête, tassez-vous!

  • ALAIN CHALUT et ses associés ont amassé 9,5 millions pour la Fondation de la SANTÉ du Nord de LANAUDIÈRE. Chapeau!
  • Le nouvel aréna des RED WINGS a coûté la jolie somme de 862M$. Ne reste plus qu’à bâtir un bon club de hockey!
  • ROGER MÉNARD, ex-receveur de Marcel Guilbault, passe l’hiver sous le ciel du MEXIQUE et continue de lire «lescoulissesdusport.ca» Merci.

Le mot d’humour

Lucie: «J’ai un mari en or».

Son amie Gisèle: «T’es chanceuse, le mien est en taule!»

Les anniversaires du 2 décembre

  • MONICA SELES, championne de tennis, 44 ans.
  • AARON RODGERS, joueur étoile des Packers, 34 ans.
  • GARY SANCHEZ, receveur des Yankees, 25 ans.

    Aaron Rodgers: son absence fait très mal aux Packers, mais on pourrait le revoir avant longtemps.

  • PAUL HOLMGREN, président des Flyers, 62 ans.
  • MARIO FAUBERT, ex-défenseur des Penguins, 63 ans.
  • JOEL WARD, des Sharks de San Jose, 37 ans.
  • JEAN-FRANÇOIS LEBEL, du club Rivermead, 69 ans.
  • JAY HAAS, vétéran de la PGA, 64 ans.

    Yvon Deblois excellait dans tous les sports.

  • DON STANHOUSE, ex-lanceur des Expos, 66 ans.
  • NATHALIE THÉORÊT, fille d’Edgar et de Mariette.
  • YVON DEBLOIS, mon ancien coéquipier à la balle molle, 70 ans.
  • JEAN-YVES VIGNEAULT, champion golfeur chez les handicapés, 66 ans.
  • RANDY RHINO, ancien des Alouettes, 64 ans.
  • MICHEL HÉBERT, de Saint-Jean-sur-Richelieu, 51 ans.
  • ÉRIC FURLATT, arbitre de la LNH, 46 ans.
  • NICK BUFFONE, du Marché 440 à Laval, 72 ans.
  • MICHEL LEMIEUX, de Deux-Montagnes.
  • DENIS AUCLAIR, de Valleyfield, 55 ans.
  • BILL McCREARY, ancien des Blues, 73 ans.
  • KELLY BUCHBERGER, ancien des Oilers, 51 ans.
  • CHARLIE CHARBONNEAU, de Saint-Canut.
  • CHANTAL VERTU, de Windsor.
  • GILLES LEBLAND, de Mercedes Laval, 77 ans.
  • BRITNY SPEARS, chanteuse, 36 ans.
  • DON KOHARSKI, ancien arbitre de la LNH, 62 ans.
  • RICH et RON SUTTER, ancien des Islanders, 54 ans.
  • YVAN SAINT-GEORGES, des JSH.

 

Carnet de voyage

NO MAN’S LAND, Pennsylvanie— Très longue journée dans les Carolines, les montagnes de la Virginie et de la Pennsylvanie.

Toute bonne chose a une fin et le temps est venu de rentrer à la maison après 10 belles journées à Myrtle Beach et Augusta. Avant de reprendre la route une dernière fois, je vide mon calepin de notes:

1- Bien servi par sa force de caractère et une nouvelle attitude, SERGIO GARCIA a su repousser les attaques de son ami JUSTIN ROSE pour gagner son premier tournoi majeur. La 74e fois était la bonne pour le dauphin de JOSE MARIA OLAZABAL. Comme le chante si bien La Compagnie Créole, c’est bon pour le moral!

Sergio Garcia n’a jamais lâché prise et il mérite parfaitement son premier titre majeur.

2- RORY McILROY, Phil Mickelson, Jordan Spieth et Jason Day ont tour à tour déçu leurs nombreux admirateurs. Rory a trop de talent pour jouer de la sorte à Augusta.

3- FRED COUPLES, 57 ans bien sonnés, a tenu le coup pendant quatre jours et il aurait obtenu un meilleur résultat s’il n’avait pas commis autant de coups roulés (12) sur le vert du 16e trou. «J’adore ce tournoi et je serai de retour l’an prochain», a dit Freddie Boy.

4- JUSTIN ROSE, un des joueurs les plus solides de sa génération, se dirigeait allègrement vers la victoire, mais il a commis un bogey de trop (au 17e trou) et il a ouvert la porte à son rival. Rose n’a que 36 ans et il aura la chance de se reprendre dans les épreuves du Grand Chelem.

5- JORDAN SPIETH était fort déçu après avoir joué 75 en ronde finale et avoir expédié une autre balle à l’eau au 12e trou, mais il a eu ce commentaire savoureux: «Je peux me consoler en pensant que je suis invité ici pour les 50 prochaine années!»

6- Plusieurs grands champions n’ont jamais gagné à Augusta. Les plus connus sont Greg Norman, Johnny Miller, Tom Weiskopf, Colin Montgomerie, Curtis Strange, Davis Love, David Duval, Lee Westwood, Tom Kite et Ken Venturi. «On ne te donne pas un tel trophée sur un plateau d’argent. Il faut que tu le gagnes», a souligné Frank Nobilo.

7- Il y avait 3 grands absents cette année: Arnold Palmer, Tiger Woods et Dustin Johnson.

Thomas Pieters: le talent lui sort par les oreilles.

8- Retenez bien le nom de Thomas Pieters, un Belge de 25 ans. Le talent lui sort par les oreilles. Il est tellement bon que Darren Clarke lui a fait jouer 5 matchs en coupe Ryder (l’an passé) même s’il était une recrue.

9- Charley Hoffman a connu une baisse de régime après sa ronde initiale de 65, mais il peut être fier de sa 22e place.

10- Les magiciens de la PGA ont maintenu une moyenne de 73,8 coups par ronde. Il y a eu 23 aigles, y compris le trou d’un coup de Matt Kuchar.

11- Les Européens ont gagné 38% des Masters depuis 10 ans.

12- Victor Garcia, premier professeur de Sergio, était aussi heureux que son fils.

13- Autant j’aime le golf, autant j’ai hâte d’assister aux séries de la coupe Stanley. La série Canadien-Rangers devrait donner lieu à du jeu serré. J’ai bien peur que ça va se jouer entre les poteaux avec Henrik et Carey.

14- Sergio a gagné à sa 19e tentative à Augusta. Mark O’Meara avait attendu 15 ans et Billy Casper 14 ans.

15- Rory McIlroy: «Je me marie bientôt et j’aurais aimé le faire avec le veston vert». Il devra travailler plus fort s’il veut compléter le Grand Chelem.

À plus.

 

Sergio réalise son rêve

Il gagne un duel de titans contre Justin Rose en finale du Masters

AUGUSTA, Géorgie— Le jour où son idole Seve Ballesteros aurait célébré son 60e anniversaire de naissance, Sergio Garcia a finalement réalisé son rêve en enlevant les honneurs du 81e tournoi des Maîtres.

Sergio Garcia devient le 3e Espagnol à gagner le Masters après Seve Ballesteros et Jose Maria Olazabal.

Le golfeur de 37 ans a calé un roulé d’une quinzaine de pieds au premier trou de prolongation pour vaincre son ami Justin Rose (victime d’un bogey). Il devient ainsi le troisième Espagnol à gagner le Masters après Ballesteros et Jose Maria Olazabal. Fou de joie, il a sauté dans les bras de sa belle Angela avant de se rendre dans la Butler Cabin pour recevoir le veston vert.

Garcia et Rose, qui ont souvent été coéquipiers en coupe Ryder, ont offert tout un spectacle par une journée bénie des dieux. Rose semblait se diriger allègrement vers la victoire au début du deuxième neuf, mais Garcia s’est battu courageusement pour rester dans le match et il a finalement eu le dernier mot.

Le point tournant est survenu au 13e trou. Sergio a raté son coup de départ à gauche de Rae’s Creek et il a dû accepter une pénalité d’un coup, mais il a réussi à sauver la normale. Il a ensuite réussi un oiselet au 14e trou et un aigle au 15e.

Rose a repris les devants avec un birdie au 16e, mais il a ouvert la porte à son rival avec un bogey au 17e. Les deux joueurs ont raté de belles chances de birdie au 18e et il a fallu rejouer le trou pour déterminer un vainqueur.

«J’ai dû attendre si longtemps pour vivre ce moment, a dit Garcia. Je n’ai pas lâché prise après mes bogeys au 10e et au 11e trou. Je suis resté positif et la chance a fini par me sourire. C’est vraiment spécial de devenir le 3e Espagnol à gagner le Masters. Seve et Jose Maria sont mes idoles de jeunesse».

À plus.

 

SOUVENIRS D’AUGUSTA

D’aussi loin que je me souvienne, mon amour du Masters est né dans un hôtel de Chicago au printemps 1978.

Nous étions réunis dans la suite de Jim Fanning, ancien directeur général des Expos, pour regarder la fin du tournoi. Ce jour-là, Gary Player, tout vêtu de noir, a réussi sept birdies dans les 10 derniers trous pour se sauver avec son troisième veston vert.

Tiger Woods manifeste sa joie après son coup miracle au 16e trou, en 2005.

Par la suite, mon amour du tournoi des Maîtres n’a jamais cessé de grandir en surveillant les exploits des Seve Ballesteros, Jack Nicklaus, Nick Faldo, Jose Maria Olazabal, Tiger Woods et Phil Mickelson.

Cet après-midi, j’assisterai en personne à ma 15e finale. C’est un bonheur et un privilège que j’apprécie au plus haut point. Plusieurs de mes amis seraient parfaitement heureux s’ils mettaient les pieds ici une seule fois.

En fouillant dans mes souvenirs, je retiens ceci:

  • La dernière ronde d’Arnold Palmer en 2004. Un moment magique. Jamais vu un golfeur autant adulé par son public.
  • Le coup miracle de Tiger Woods en 2005. Au 16e trou, sa balle a disparu très lentement dans la coupe sous un tonnerre d’applaudissements. La plus belle pub pour Nike qui, aujourd’hui, ne fabrique plus de balles.
  • La joie sur le visage de Phil Mickelson après son premier triomphe (2004) et son fameux coup de fer 6 dans les aiguilles de pin, six ans plus tard.
  • Le «comeback de Jack» en 1986. Un des plus grands moments dans toute l’histoire du golf.
  • Les conférences de presse du trio Palmer-Nicklaus-Player. Du bonbon.

    Greg Norman aurait probablement gagné en 1996 s’il n’avait pas eu Nick Faldo à ses trousses.

  • La déconfiture de Greg Norman en 1996. Il aurait probablement gagné s’il n’avait pas eu dans les jambes un adversaire aussi redoutable que Nick Faldo.
  • La victoire inattendue de Mike Weir en 2003. Rarement un golfeur a-t-il été aussi bien servi par son fer droit.
  • La tristesse sur les visages de Len Mattiace (2003), Chris DiMarco (2005) et Kenny Perry (2009). On oublie trop facilement ceux qui se font battre en prolongation. So close and yet so far!
  • Le coup de wedge victorieux de Bubba Watson en prolongation, en 2012. Il fallait beaucoup de culot et de la chance.
  • L’entrée en scène de Jordan Spieth, meilleur joueur ici depuis 2014.

    Jordan Spieth: comme un poisson dans l’eau à Augusta.

  • Mes deux rondes du lundi matin (2007 et 2015). Jamais été humilié de la sorte par un terrain de golf!
  • La nouveau Centre de presse. Un château pour les journalistes du monde entier.
  • La résidence de Frank Valentine dans la campagne de la Géorgie. C’est là que j’habite durant le tournoi avec mes copains Labbé et Messier. C’est devenu notre chez-nous.
  • Nos détours par Latrobe et Myrtle Beach. On a pu visiter le musée du roi du golf et les plus beaux parcours du Grand Strand.
  • Je pourrais continuer encore longtemps. Bonne fin de tournoi à tous. Ça promet!

TROU D’UN COUP DE KUCHAR

Un peu après 17h., le vétéran Matt Kuchar a soulevé la foule avec un as au 16e trou. Il a frappé sa balle à droite du fanion, puis elle a glissé lentement dans le trou.

Matt Kuchar a soulevé la foule avec un trou d’un coup au 16e.

Visiblement très heureux, le golfeur de 38 ans a tapé dans les mains de plusieurs spectateurs, puis il s’est dirigé vers le vert pour récupérer sa balle. Il l’a ensuite autographiée et l’a remise à un jeune garçon qui avait du mal à croire ce qui lui arrivait. Toute une pièce de collection!

Il s’agit du 19e as au 16e trou dans l’histoire du Masters. Il y en avait eu trois l’an passé et ils avaient été réussis par Shane Lowry, Davis Love et Louis Oosthuizen.

SOUS LES GRANDS PINS

  • Le Canadien Adam Hadwin a joué une dernière ronde de 70. Il termine le tournoi en 37e position avec un total de 294.
  • Stewart Hagestad, de Newport Beach, a été le meilleur golfeur amateur, ce qui lui vaut la la médaille d’argent. Comme Hadwin, il a fini à «plus 6».
  • Le gagnant du Masters touche un bourse de 1,98

    Ces reportages en direct du club Augusta National sont une commandite de BARWOOD-PILON.

    million. La deuxième place vaut 1,18MS et la troisième 748 000$.

  • La quarantaine de joueurs qui ont raté la coupure recevront quand même un chèque de 27 060$.
  • Dan Jenkins, qui couvre le tournoi depuis le début des années 1950, aurait bien aimé que son ami Ben Hogan voit le nouveau Centre de presse. Le Hawk en aurait eu plein la vue!
  • Rickie Fowler, le favori des jeunes: «J’adore jouer ici même si les embûches sont nombreuses».
  • Golf Channel présentera trois émissions sur Jack Nicklaus à partir de dimanche soir. Parmi les intervenants, il y a Wayne Gretzky, Jerry Rice et Richard Petty.

    Golf Channel vous offre trois émissions sur le Golden Bear. Ça commence dimanche soir.

  • Champions du Masters après 40 ans: Jack, Crenshaw, Player, O’Meara et Hogan.
  • Nicklaus: «Les très longs parcours ne favorisent que les longs cogneurs. Ce n’est pas juste pour tout le monde. Je pense toujours à cela lorsque je dessine un terrain».
  • J’apprends que le club de golf Victoriaville ouvrira ses portes mercredi matin. Aux armes, citoyens!
  • François-Étienne Corbin, de RDS, a gagné à la loterie des journalistes et il foulera les allées du club Augusta National, lundi matin. Même chose pour Dave Feschuk, du Toronto Star, mon voisin dans la salle de presse.
  • Phil Mickelson a réussi son 2e eagle de la semaine en début de ronde, mais il a enchaîné avec un double-bogey, son deuxième en autant de jours sur la normale 4 la plus courte du parcours. Malheur de malheur!
  • Ernie Els a joué une dernière ronde de 78 et il a terminé bon dernier. C’était peut-être son dernier tournoi ici.
  • Diane Barabé, de Granby, a adoré sa première expérience comme arbitre à Augusta. Elle sera de retour lors des trois prochains tournois.
  • À plus.

 

 

 

Rose et Spieth entrent dans la danse

Toute une finale en vue à Augusta!

AUGUSTA, Géorgie— Justin Rose a joué 31 sur le deuxième neuf et il partage le premier rang avec son ami Sergio Garcia avant la ronde finale du 81e tournoi des Maîtres. Ils ne sont toutefois pas les seuls à rêver à la victoire.

Rickie Fowler (71), Jordan Spieth (68), Ryan Moore (69), Charlie Hoffman (72) et Adam Scott (69) sont tout près de la tête et on devrait assister à une fin de tournoi électrisante sous les grands pins de la Géorgie, dimanche après-midi.

Justin Rose a joué 31 sur le deuxième neuf et il partage le premier rang avec Sergio Garcia avant la ronde finale du 81e tournoi des Maîtres.

LES COMMENTAIRES

  • JUSTIN ROSE: «C’est mon 12e tournoi à Augusta et je connais le tabac. J’ai fait preuve de patience sur le premier neuf et j’ai su profiter de mes chances par la suite. C’est ce qu’il faut faire ici. Je joue très bien depuis le début de la semaine et je suis de plus en plus à l’aise sur les verts. Je présume que je serai dans le dernier duo (dimanche) et j’aimerais bien partir d’ici avec le veston vert». Rose a gagné l’Omnium des États-Unis à Merion en 2013 et la médaille d’or aux Jeux olympiques de 2016 à Rio.
  • SERGIO GARCIA: «J’ai fait preuve de patience et j’ai été sauvé par mon putter une couple de fois. J’espère que Seve (Ballesteros) me donnera un coup de pouce. Je serais heureux de gagner en sa mémoire». Seve aurait 60 ans demain s’il était encore avec nous.
  • JORDAN SPIETH: «J’ai trimé du pour revenir parmi les meneurs et j’en suis fier. Je vivrai une nouvelle expérience en tentant de venir de l’arrière pour l’emporter, dimanche. J’ai l’intention d’être agressif dès le début du match. La deuxième place ne m’intéresse pas. Je me considère chanceux d’être dans la course une quatrième année de suite».

    Jordan Spieth n’a pas dit son dernier mot.

  • RICKIE FOWLER: «Il sera important de bien jouer sur le premier neuf pour rester dans la course. Nous sommes plusieurs dans le peloton de tête et il ne sera pas facile de se sauver avec les honneurs. Je m’attends à une grosse journée d’ouvrage. J’ai déjà hâte de prendre le départ».

AU 19E TROU

  • Rory McIlroy tourne en rond comme une toupie. Il a beau frapper très loin, il n’arrive pas à se mettre en marche. Une troisième ronde de 71 le laisse loin des meneurs. On s’attendait à mieux de sa part.
  • Le jeune Thomas Pieters a connu une journée plus difficile et il se retrouve à 5 coups de la tête.
  • Fred Couples aurait aimé rester dans la course jusqu’à la fin du tournoi, mais il a eu des ennuis sur le neuf de retour et il n’a pu faire mieux que 74. La commande était trop lourde.
  • J’ai passé une partie de l’après-midi au trou numéro 5 avant de rentrer au château qui sert maintenant de Centre de presse. Le fanion était placé sur un monticule et j’ai vu seulement 2 birdies. Ils ont été réussis par Sergio Garcia et William McGirt. Les «3 putts» étaient monnaie courante.
  • On se demande pourquoi les responsables du tournoi voudraient allonger le 5e trou. Il est déjà extrêmement difficile. Il s’agit d’une normale 4 de 455 verges (en montant) qui exige un long coup de départ et une approche d’une grande précision.
  • Phil Mickelson a amorcé la journée en lion avec des birdies sur les deux premiers trous, mais il a suivi avec un affreux double-bogey au 3e trou et trois bogeys avant la fin du premier neuf. Fin des émissions!
  • Après deux journées difficiles à cause du vent, les magiciens de la PGA ont profité de conditions de jeu idéales samedi. Le mercure indiquait environ 75 degrés Farenheit et «le vent était immobile», aurait dit Jean-Pierre Roy.
  • Le Canadien Adam Hadwin a joué 75, ce qui le place à 224, très loin du sommet. C’est son premier tournoi ici.
  • Il y a un policier en uniforme avec chaque groupe. Dans le monde d’aujourd’hui…
  • Bon dernier avant la 3e ronde, Jason Day a joué 69 en compagnie d’un marqueur (un membre du club local).

Les anniversaires du 9 avril

  • JACQUES VILLENEUVE, nouveau chroniqueur automobile, 46 ans.
  • BRIAN ELLIOTT, gardien des Flames, 32 ans.
  • SERGE THIVIERGE, le p’tit tigre d’Alma, 61 ans.
  • RICK TOCCHET, ancien des Flyers, 53 ans.

    Jean-Paul Belmondo: un géant du cinéma français.

  • CHUCK LEFLEY, ancien du CH, 67 ans.
  • MICHEL PARIZEAU, ancien des Nordiques, 69 ans.
  • MICHELINE HOULE, épouse de Réjean Houle.
  • JEAN-PAUL BELMONDO, une légende du cinéma français, 84 ans.
  • DANIEL DORÉ, ancien des Nordiques, 47 ans.
  • GASTON LEBLANC Jr., notaire de Windsor, 30 ans.
  • KIRK McCASKILL, ex-lanceur des White Sox, 56 ans.
  • NORMAND AINSLIE, champion quilleur de Sherbrooke, 78 ans.
  • MICHEL BRIEN, retraité du Journal de Montréal, 77 ans.
  • DAVID ROBERTSON, des White Sox, 32 ans.
  • ROBERT LEGAULT, des Expos de Sherbrooke.
  • HUGH HEFNER, fondateur de la revue Playboy, 91 ans.
  • NATE COLBERT, ancien des Padres, 72 ans.
  • HAL MORRIS, ancien des Reds, 52 ans.
  • ALEX PONIKAROVSKY, ancien des Kings, 37 ans.
  • DIANE DESGROSEILLIERS, retraitée du Journal de Montréal.
  • HENRI HERBINIA, sportif de l’Outaouais.
  • MARC-HUGO DUPRÉ, de CFNJ.