Fénérick: un autre succès à Myrtle Beach

À chaque automne, depuis 15 ou 20 ans, Richard Dubuc retourne à Myrtle Beach avec ses amis golfeurs pour la présentation de l’Omnium Fénérick.

Pour y être allé cinq ou six fois, je peux vous dire qu’il s’agit d’une belle expérience à vivre sur les plus beaux parcours du Grand Strand… même si les nuits sont souvent trop courtes!

Même si on me parle de plus en plus des parcours de l’Arizona, Myrtle Beach demeure le paradis des amateurs de golf. On s’y rend plus facilement et ce n’est pas le choix qui manque.

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Richard Dubuc a de quoi être fier de son tournoi annuel sur les plus beaux parcours de Myrtle Beach.

Les champions 2012 dans les différentes catégories sont Sean O’Connor, André Sabourin, Pierre Toupin, Stéphan Bélanger et Alcide Laviolette. Voici maintenant quelques échos du tournoi:

  • L’encan au profit du Fonds Claude Raymond a rapporté la jolie somme de 2000$.
  • C’est Bruno Lamontagne, roi de la poutine à Princeville, qui aura le plaisir de jouer une ronde de golf avec Mario Tremblay et l’ex-lanceur des Expos, l’été prochain. Richard Dubuc et son frère Normand serviront de caddies.
  • André Desjardins, Jocelyn Houle, Marc Lévesque et Roger Messier participeront aussi à cette journée très spéciale au club Le Boisé de Lachenaie.
  • Matthew Marchetta et Christian Houle, de LaSalle, ont impressionné leurs compagnons de jeu par la puissance de leurs coups de départ. Quand il le faut, Matthew n’hésite pas à prendre «un club de plousse»!
  • Entre deux bogeys, Paul Jetté, retraité des Caisses Desjardins, en avait long à raconter à Yvette et Michel Séguin.
  • René Laganière, ex-maire de Champlain, a gagné l’épreuve Big Buck Break et André Sabourin le concours des normales 3.
  • Parmi les inscrits, il y avait également Martine Laroche, Carole Ferland, Lucien Tremblay, Jean-Pierre Venne, Alcide Laviolette, Jacques Champigny, André Lachapelle, Bruno Couture, Ghislaine Dubuc et Lise Cyr.

Palmer et Nicklaus: 50 ans de rivalité et d’amitié

Il y a quelques semaines, Arnold Palmer est devenu le sixième athlète à recevoir la médaille d’or du Congrès américain.

Avant lui, cette médaille avait été remise à Roberto Clemente, Joe Louis, Byron Nelson, Jesse Owens et Jackie Robinson, cinq autres champions qui n’ont pas besoin de présentation.

Lors de la cérémonie officielle à Washington, on a invité Jack Nicklaus à faire l’éloge de son ancien rival. Le Golden Bear n’a pas hésité une seconde et il a fait les choses avec toute la classe qu’on lui connaît. Voici en résumé ce qu’il avait à dire de son vieux pote:

«La première fois que j’ai vu Arnold Palmer, j’avais seulement 14 ans. C’était juste avant le championnat amateur de l’Ohio. Il pleuvait des cordes, mais Arnold continuait de frapper des balles dans le champ d’exercice. Je me souviens d’avoir été impressionné par ses grosses mains et ses larges épaules.

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Jack Nicklaus et Arnold Palmer: une rivalité et une amitié qui durent depuis plus de 50 ans. Nicklaus a récemment rendu hommage à son vieux pote lors d’une cérémonie à Washington. Son discours est passablement touchant.

«Quatre ans plus tard, nous avons joué ensemble pour la première fois lors d’une fête en l’honneur de Dow Finsterwald, nouveau champion de la PGA. C’était le 25 septembre 1958. Ce jour-là, Arnold a réussi huit birdies et un eagle pour inscrire un pointage de 62. Je me suis dit que j’avais du pain sur la planche si je voulais finir par le battre!

«J’étais une verte recrue de 22 ans lorsque nous avons participé ensemble au Phoenix Open de 1962. Arnold a gagné le tournoi par 12 coups. Sur le tertre de départ du 18e trou, il savait que j’avais la chance de terminer deuxième. Il a mis son bras autour de mon épaule et m’a dit de relaxer, que c’était un trou facile et que je pouvais très bien réussir le birdie. C’est en plein ce que j’ai fait. Arnie était en train de gagner le tournoi, mais il a pris la peine de m’encourager. Ce sont des choses que tu n’oublies pas».

À OAKMONT

«Quelques mois plus tard, j’ai gagné l’Omnium des Etats-Unis à Oakmont, dans la cour du grand Arnold Palmer. Avant la prolongation, il est venu me trouver sur le vert d’exercice et m’a offert de diviser la bourse, comme c’était alors la coutume. Il savait que ce montant d’argent m’aiderait à lancer ma carrière. J’ai vraiment apprécié son geste.

«Un peu plus tard, Mark McCormack a fondé la compagnie IMG. Puisque Arnold et moi étions parmi ses clients, il nous a fait jouer toutes sortes de tournois et de matchs hors-concours à travers la planète. Nous avons joué et voyagé ensemble, nous avons ri ensemble et nos femmes sont devenues de très bonnes copines.

«Certes, nous avons eu des batailles de titan à Oakmont, à Baltusrol, à Augusta et partout à travers le monde. Il voulait ma peau et moi la sienne. Je devais aussi affronter sa légion d’admirateurs (Arnie’s Army). Il me traitait à la fois comme un adversaire et comme son ami. Cinquante ans plus tard, je suis fier de dire qu’il est encore mon ami»

LE HÉROS PARFAIT

«Notre compétition ne se limitait pas aux tournois majeurs. On se disputait aussi les contrats de publicité et la création de nouveaux terrains de golf. Si j’avais un problème à résoudre, je savais qu’il était là pour moi et vice-versa.

«Arnold Palmer était le héros de tous les amateurs de golf. Il était l’exemple parfait du gars qui a grandi dans un milieu modeste et qui a trimé dur pour atteindre le sommet. Il a gagné quatre fois le veston vert, mais il n’a jamais perdu son étiquette de col bleu.

«Il est arrivé à une époque où le golf avait besoin d’un gars comme lui. Avec son flair, son charisme, sa chemise retroussée et sa façon de relever la ceinture, il était le héros parfait pour la télévision. Il avait le don de se tirer des pires embûches et les gens s’identifiaient facilement à lui, tant et si bien qu’il est vite devenu le favori de la foule.

«Ensemble, Arnold et moi avons gagné juste un peu plus de 10 millions en bourses durant nos carrières. Aujourd’hui, il y a des joueurs qui gagnent 10 millions dans une seule année. Tant mieux pour eux. Toutefois, ils ne devraient pas oublier de remercier Arnold Palmer. Ils devraient comprendre et apprécier ce qu’il a fait pour que le golf devienne un sport aussi populaire.

«Il faut aussi saluer tout le bien qu’il a fait avec la Fondation qui porte son nom. Le golf a été bon pour lui, mais il en a redonné encore plus à son sport. On lui décerne aujourd’hui la médaille d’or du Congrès américain. C’est pleinement mérité et j’espère que les gens n’oublieront pas son héritage».

(Source: Golf Digest, décembre 2012)

Marc Girouard atteint le deuxième tour

Champion senior du Québec, Marc Girouard, du club Le Diamant, a franchi avec succès la première ronde de qualification menant au circuit Champions Tour.

Girouard, qui habitait la maison de son ami Martin Brodeur dans la région d’Orlando, a joué des rondes de 69, 68, 71 et 74 au club Champions Gate pour ainsi terminer au sixième rang sur un total de 58 golfeurs.

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Marc Girouard s’est classé sixième lors de la première qualification du Champions Tour à Orlando. Son prochain défi aura lieu en Floride à la mi-novembre.

La deuxième ronde aura lieu quelque part en Floride du 13 au 16 novembre. Le choix du parcours n’est pas encore déterminé. C’est Yves Larivière, son adjoint au club Le Diamant, qui lui servira de caddie.

Girouard est déjà de retour au Québec. La semaine prochaine, il rendra visite à son père à Val-d’Or, puis il reprendra l’entraînement dans l’espoir de rivaliser avec les meilleurs golfeurs seniors de la planète.

Il y a quelques années, Daniel Talbot est venu à un cheveu de se qualifier pour le circuit des Champions. Il avait très bien joué, mais son fer droit l’avait laissé tomber trop souvent.

Un grand soir dans la vie de Jacques Nols

 

Les gros bonnets du golf québécois et canadien se sont réunis au club Kanawaki, jeudi soir, pour rendre hommage à Jacques Nols, nouveau membre du Panthéon du golf québécois.

Avocat de profession, M. Nols est un arbitre de réputation internationale. Il possède une telle expertise  dans son domaine qu’on a eu recours à ses services pour officier le tournoi des Maîtres, l’Omnium des Etats-Unis, le British Open, une vingtaine d’Omniums canadiens ainsi que de nombreux championnats amateurs. Il est aussi à l’origine du programme Premiers Élans, lequel a fait des merveilles au Canada et a été repris un peu partout à travers le monde.

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Arbitre de réputation internationale et fondateur du programme Premiers Élans, Jacques Nols est maintenant membre du Panthéon du golf québécois.

Plusieurs passionnés de golf ont pris la parole pour vanter les mérites du héros de la fête: Tom McCarthy, Roger H. Legault, Michel Saint-Laurent, Worden Teasdale, Serge Dagenais, Michel Bolduc, Jean-Claude Gagné, Claire Beaubien et Diane Barabé.

Invité à prendre la parole, M. Nols a déclaré: «Cette soirée est la consécration du respect et de l’amour que j’ai toujours éprouvé pour le golf. Je remercie Damien Gauthier, Chris Gribbin, Gordon B. Taylor et tous ceux qui m’ont aidé à gravir les échelons, de même que mon épouse Danielle pour son appui indéfectible. Je suis également très fier d’avoir participé au lancement du programme Premiers Élans».

Au 19e trou

  • La fête était organisée par JOHN McKEATING, Mike Barber et Roger H. Legault.
  • DIANE DRURY est présidente du Panthéon du golf québécois, lequel a été fondé en 1996 par LARRY BOYLE, Maurice Dagenais et Roger H.
  • MICHEL LACROIX, la voix du Canadien au Centre Bell, agissait comme animateur. Michel est membre du club Kanawaki depuis quelques années. Il était très heureux de nous faire visiter le vieux pavillon qui, à l’origine, était un hôtel.
  • Le club KANAWAKI fêtera son 100e anniversaire en 2014. On y a tourné quelques scènes du film sur la vie et la carrière de FRANCIS OUIMET, il y a quelques années.
  • JOCELYNE BOURASSA et GRAHAM COOKE, membres du panthéon, étaient parmi les invités. Il y avait aussi RÉMI BOUCHARD, Mike Veilleux, Duke Doucet, Gordie Ross, Brian McDonald, Richard Labonté, Pierre Archambault, ROGER ARCHAMBAULT, Scott Simmons, Andy Burgoyne, Martine Laparé, Mario Brisebois, Jean Trudeau et plusieurs autres amants du golf.
  • Le grand RANDY PHILLIPS a abandonné sa plume de journaliste sportif. Il suit présentement des cours pour devenir massothérapeute.
  • Le gâteau au chocolat était tellement bon qu’il valait deux coups de punition!
  • D’autres échos dans une prochaine chronique.