Bumgarner magistral!

Le jeune gaucher Madison Bumgarner est en train de se tailler une place parmi les plus grands lanceurs de l’histoire des Séries mondiales.

Affichant une grande concentration, une maîtrise parfaite de ses tirs et un sang-froid remarquable, Bumgarner a blanchi les Royals pendant neuf manches, dimanche soir, pour mener les Giants à un gain décisif de 5-0 devant une foule survoltée. Une autre victoire et ils seront champions pour la troisième fois en cinq ans, ce qui leur assurerait une place de choix dans le grand livre du baseball.

L'excellent Madison Bumgarner a blanchi les Royals pendant neuf manches dimanche soir. Il a maintenant une fiche de 4-0 en Série mondiale avec une moyenne de 0,29.

L’excellent Madison Bumgarner a blanchi les Royals pendant neuf manches dimanche soir. Le gaucher de 25 ans a maintenant une fiche de 4-0 en Série mondiale avec une moyenne de 0,29.

C’était la quatrième victoire de Bumgarner depuis le début des présentes séries de championnat et il a maintenant un dossier de 4-0 en Série mondiale avec une extraordinaire moyenne de points mérités de 0,29. Son blanchissage était aussi le premier dans la classique automnale depuis celui de Josh Beckett (Miami) dans le dernier match contre les Yankees en 2003. Ses exploits au monticule lui on valu le sobriquet de «California Condor».

«À ce temps-ci de l’année, il faut que tu sois prêt en tout temps, a dit Bumgarner devant les caméras du réseau FOX. C’est le gérant qui prend les décisions. Si jamais il a besoin de moi dans un septième match, je serai disponible».

Les Giants menaient 2-0 jusqu’à la fin de la 8e manche. Ils ont alors marqué trois autres points contre Herrera et Davis pour offrir un solide coussin à leur lanceur étoile. Juan Lopez, placé au champ gauche par mesure préventive, a cogné un double bon pour deux points contre la clôture du champ centre, puis l’arrêt-court Brandon Crawford a produit son troisième point de la partie avec un simple dans la gauche.

Le 6e match aura lieu mardi soir à Kansas City. Jake Peavy sera au monticule pour les Giants et Yordano Ventura pour les Royals.

Dans la NFL

  • TOM BRADY a été magnanime dans l’écrasante victoire des Patriots contre Chicago. Quatre passes de touché, dont trois au gros ROB GRONKOWSKI. L’attaque des Pats a beaucoup plus de punch lorsque Gronk est en uniforme.

    Ben Roethlisberge a lancé six passes de touché dans la victoire des Steelers contre Indianapolis.

    Ben Roethlisberge a lancé six passes de touché dans la victoire des Steelers contre Indianapolis.

  • BEN ROETHLISBERGER a fait encore mieux en lançant six passes de touché (un sommet personnel) dans la victoire des Steelers contre Indianapolis. «Big Ben» ne reçoit pas autant de publicité que Brady ou Peyton Manning, mais il vaut encore son pesant d’or.
  • RUSSELL WILSON a fait le boulot en fin de match est les Seahawks ont quitté Charlotte avec un gain très serré (13-9).
  • Les STEELERS ressemblent à des abeilles géantes dans leur uniforme rétro.
  • JOE FLACCO et les Ravens ont encaissé une défaite crève coeur à Cincinnati.
  • Les BEARS ne s’en vont nulle part avec JAY CUTLER.

Rapido du lundi

  • Les CATARACTES DE SHAWINIGAN ont signé la 1500e victoire de leur histoire en battant les Olympiques de Gatineau 4-3. Les Cats sont la plus vieille concession du circuit Courteau.
  • Le journal LA CONCORDE de Saint-Eustache, fondé par le regretté JEAN-CLAUDE LANGLOIS, fête cette semaine ses 45 ans. ANDRÉ ROY, un artisan de la première heure, demeure très actif au sein de l’équipe et il souhaite poursuivre cette belle aventure durant encore quelques années.

    Jerry Jones: son équipe de football vaut 3,2 milliards de dollars. Quel investissement!

    Jerry Jones: son équipe de football vaut 3,2 milliards de dollars. Quel investissement!

  • La concession des COWBOYS DE DALLAS est évaluée à 3,2 milliards de dollars. Il s’agit d’un excellent investissement pour JERRY JONES qui avait payé 140M$ pour le club il y a 25 ans.
  • La concession des PATRIOTS de la Nouvelle-Angleterre n’est pas loin derrière avec une valeur de 2,6 milliards.
  • OSCAR TAVERAS, jeune espoir des Cards de Saint-Louis, a perdu la vie dans un accident d’auto en République Dominicaine. Il a fait partie du réseau de développement de BASEBALL-QUÉBEC.
  • MARC FORTIER, patron des Saguenéens, est un ancien coéquipier de MARC BERGEVIN à Chicoutimi.
  • Je suis à la recherche de nouvelles COMMANDITES pour mon site web. On peut me joindre à l’adresse suivante: a06rousseau@gmail.com
  • MARIO PELCHAT, Maxime Landry et Jean-François Breau ont uni leurs voix pour rendre hommage à MICHEL LOUVAIN au gala de l’ADISQ. Il y avait aussi GINETTE RENO et DONALD LAUTREC. Un beau moment de télévision.
  • Le releveur BRANDON FINNEGAN, des Royals, participait à la Série mondiale des LIGUES COLLÉGIALES il y a à peine quelques mois.
  • LOUIS-CHARLES HALLÉ (Lac-Mégantic), MARC-ANDRÉ L’HÉREAULT (Marieville), JÉRÔME ANCTIL et MATHIEU BOUTIN (Coaticook) sont les héros de la semaine dans la Ligue de hockey Senior des Cantons de l’Est. Des mentions honorables à PATRICK GROLEAU, Vincent Longpré, Alexandre Comtois et Alex Gagnon (Sherbrooke).
  • MOE PHARAND, fidèle lecteur de Rouyn-Noranda, adore jouer de la musique avec son ami LAURÉAT CARON.
  • JEAN-LUC CARON, frère du Prof Caron et golfeur émérite, vient de s’installer pour l’hiver dans la région de BOCA RATON.
  • LA CITÉ DES RIVIÈRES, un création de l’ancien maire JEAN PERRAULT, attire 700 000 visiteurs par année. Une très belle réussite.

    Don Marcotte a connu une carrière de 15 ans avec les Bruins après avoir fait ses classes à l'aréna Connie-Dion.

    Don Marcotte a connu une carrière de 15 ans avec les Bruins après avoir fait ses classes à l’aréna Connie-Dion.

  • L’aréna CONNIE-DION fêtera ses 60 ans au début du mois de décembre. Parmi les joueurs qui ont fait leurs classes sur la vieille patinoire d’Asbestos, il y a DON MARCOTTE, les frères Hamel, Sean McKenna, André Gagnon, Clément Boudreau et PAUL DION, ex-coéquipier de Guy Lafleur chez les Remparts.
  • NORMAND LANTHIER a gagné le tournoi des Bons Amis avec une ronde de 67 sur le vieux parcours d’OKA. La journée était présidée par PAUL LATULIPPE, ancien responsable de la restauration à l’aréna Walter-Buswell.
  • Durant son dernier voyage à Myrtle Beach, mon ami RÉAL LABBÉ, de Québec, a découvert les restos Bojangle’s. Toute une expérience!
  • N’oubliez pas: UN MOT DE TROP peut tuer une amitié ou même détruire une vie.

Le mot d’humour

Chéri, tu ferais quoi s’il te restait seulement une heure à vivre?

– «Je te ferais l’amour, ma chérie».

– «D’accord, mais qu’est-ce que tu ferais durant les 57 autres minutes?»

Patriots massacrés

Rarement a-t-on vu les Patriots de la Nouvelle-Angleterre se faire humilier comme ils l’ont été lundi soir à Kansas City. C’était pathétique.

Les Chiefs se sont donné rapidement une avance de 14 points et ils n’ont jamais regardé en arrière. Ils ont été sans pitié pour Tom Brady et sa bande. Il suffisait de regarder le visage de Brady et celui de son

Jamaal Charles a marqué trois touchés dans la victoire décisive des Chiefs de Kansas City contre les Patriots.

Jamaal Charles a marqué trois touchés dans la victoire décisive des Chiefs de Kansas City contre les Patriots.

entraîneur Bill Belichick pour comprendre leur frustration et leur désarroi. C’est à se demander si cette grande équipe n’est pas en train de perdre ses plumes…

D’autre part, il faut souligner l’excellent travail de l’équipe gagnante, en particulier du quart-arrière Alex Smith et du porteur de ballon Jamaal Charles (trois touchés). Les Chiefs ont longtemps mangé leur pain noir, mais il y a de l’espoir depuis qu’ils sont dirigés par Andy Reed.

Ce qu’ils ont dit

  • MARIO TREMBLAY: «Il faut être patient avec JARED TINORDI et bien l’encadrer. Le Canadien a besoin d’un gars comme lui à la ligne bleue».
  • GRAEME McDOWELL: «Je n’avais pas le choix de bien jouer en coupe Ryder après avoir abandonné ma femme le jour de notre anniversaire de mariage!»
  • PIERRE BOUCHARD: «On aurait dû m’inviter au match des Anciens dans la froidure d’Edmonton. Au moins, j’aurais pu réchauffer le banc!»

    Rory McIlroy: «Je bois trop de champagne depuis le début de l'été».

    Rory McIlroy: «Je bois trop de champagne depuis le début de l’été».

  • RORY McILROY, après avoir réussi sept birdies et un aigle en ronde finale de la coupe Ryder: «Je sais ce qu’on attend de moi et ce que j’attends de moi-même. J’étais prêt à faire feu. Le seul problème, c’est que je bois trop de champagne depuis le début de l’été. C’est mauvais pour ma santé».
  • BENOÎT BRUNET: «L’expérience de SIMON GAGNÉ pourrait bien servir la cause des Bruins».
  • MAGIC JOHNSON, copropriétaire des Dodgers: «Ne te demande jamais ce que les autres joueurs peuvent faire pour toi, mais ce que tu peux faire pour aider tes coéquipiers».
  • JIMMY DEMARET, ex-champion de la PGA: «Dans mon temps, le psychologue s’appelait Johnny Walker!»
  • GLENN HALL: «C’est le fun d’être gardien de but, sauf si tu te fais déjouer trop souvent».
  • DANIEL LEMIRE à sa femme: «Chérie, je suis coincé dans le traffic au centre-ville de Montréal. Je devrais rentrer à la maison vers 21h., mais je ne sais pas quel soir».
  • CAREY PRICE: «Pas nécessaire d’avoir une lettre sur son chandail pour être un leader».
  • DEREK JETER: «Pourquoi tous ces hommages? J’ai seulement fait mon travail de mon mieux. Est-ce qu’on applaudit le facteur quand il livre le courrier?»
  • MOI: «Y a-t-il de la place pour LOUIS LEBLANC dans la Ligue nationale?»

 

 

 

Désastre au New Jersey

POMPANO BEACH, Floride— Les premières bières sous les palmiers sont toujours les meilleures. N’ayez crainte, il y en aura d’autres.

Vers 18h.15, je suis rentré au condo pour regarder le match tant attendu, mais il n’a jamais eu lieu. Ce que je craignais le plus est arrivé dès le début des hostilités. Les «Éperviers de la mer» ont sauté sur les Broncos comme des chiens enragés et ne les ont pas lâchés d’une semelle.

On a beau dire que la défense gagne les championnats, il y a quand même des limites. On s’attendait à tellement mieux de la part de Peyton Manning et de ses vaillants chevaliers. À 22-0, il n’y avait plus rien à espérer de ce match et lorsque Percy Harvin a traversé le terrain avec le ballon pour ajouter à l’avance insurmontable des Seahawks, c’était la fin de émissions.

Une autre preuve que les discours précédant le Super Bowl n’ont aucune signification. Rien que de la «bullshit». On a beau avoir les meilleures intentions du monde, encore faut-il sauter sur le terrain et faire la preuve qu’on a la meilleure équipe.

Quand le spectacle de la mi-temps est plus intéressant que le match lui-même, on peut parler d’un véritable désastre.

Peyton Manning n’a pas à craindre pour sa place dans l’histoire du football, mais c’est une méchante gifle qu’il a encaissée dimanche soir. Il en faisait pitié. Quand même étonnant qu’il ait complété 34 passes sur 49 dans une défaite aussi gênante. Il a maintenant une fiche de 11-12 dans les séries de championnat et il a perdu deux des trois Super Bowls auxquels il a participé.

Même s’il prend de l’âge, on s’attend à ce que Manning prolonge sa carrière d’une année ou deux. Laissons-lui quelques jours pour réfléchir à tout ça.

À Seattle, on fera la fête durant plusieurs jours. Les sportifs de cette ville n’ont pas souvent la chance de célébrer une si grande victoire. Le dernier championnnat d’importance appartenait aux Supersonics (NBA) depuis 1979.

Je vous quitte au moment où les Seahawks ont pris une avance de 36-0. Vivement les Jeux olympiques!

 

 

Publié dans NFL

De Vince Lombardi à Peyton Manning

Ceux qui, comme moi, ont vu jouer les Packers de Vince Lombardi, d’abord en noir et blanc puis ensuite en couleurs, ont du mal à croire qu’on en soit déjà rendu à la 48e présentation du Super Bowl.

Lorsque ce méga-spectacle a été lancé au milieu des années 1960, Mickey Mantle portait encore les couleurs des Yankees, les Beatles étaient les nouveaux dieux de la musique, la révolution tranquille battait son plein et le Canadien de Montréal, avec Jean Béliveau comme chef de file, était en route vers quatre conquêtes de la coupe Stanley en cinq ans.

Il s’en est lancé des ballons et il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis le temps où Bart Starr faisait la pluie et le beau temps avec des compagnons de jeu de la trempe de Jim Taylor, Paul Hornung, Ray Nitschke, Max McGee, Lee Roy Coffey, Elijah Pitts, Herb Adderley et Lynn Dickey.

Le légendaire Vince Lombardi a mené son équipe à la victoire lors des deux premiers Super Bowls. Le trophée de l'équipe championne porte son nom.

Le légendaire Vince Lombardi a mené son équipe à la victoire lors des deux premiers Super Bowls. Le trophée de l’équipe championne porte son nom.

Au début, ça ne s’appelait même pas le Super Bowl. C’est Lamar Hunt, un des responsables de la fusion entre la NFL et la Ligue américaine de football, qui a trouvé l’expression en voyant sa petite fille jouer avec une «super ball».

Puisque la mémoire est une faculté qui oublie, il est carrément impossible de se souvenir de tout ce qui s’est passé durant les 48 dernières années. Il faut également reconnaître que les finales de conférence sont souvent plus palpitantes que le match ultime. C’est comme ça dans tous les sports. Il y a cependant des choses inoubliables comme:

  1. Les bombes de TERRY BRADSHAW à Lynn Swann et John Stallworth.
  2. Celles de JOE MONTANA à Jerry Rice et Dwight Clark.
  3. Les courses au sol de LARRY CSONKA, Franco Harris, John Riggins, Marcus Allen, Emmitt Smith et Jerome Bettis.
  4. Les fanfaronnades de JOE NAMATH et sa victoire improbable contre Baltimore dans le Super Bowl III.
  5. La saison parfaite des Dolphins sous la gouverne de DON SHULA.
  6. La dynastie de Team America, le chapeau de TOM LANDRY, l’excellence de ROGER STAUBACH et puis celle de TROY AIKMAN.
  7. Les échecs répétés de MARV LEVY (Buffalo) et de BUD GRANT (Minnesota) avec de très bonnes équipes.
  8. Les triomphes du duo BRADY-BELICHICK au début des années 2000.
  9. L’endurance de BIG BEN ROETHSLISBERGER.
  10. Les Bears de MIKE DITKA et les Raiders de JOHN MADDEN.
  11. Les spectacles de la mi-temps et le sein de JANET JACKSON.
  12. Les pubs à 130 000$… la seconde. Et on refuse des commanditaires!

Manning et l’histoire

Cette année, la grande fête du football américain se déroule au New Jersey, dans le stade des Giants, même si tous les réflecteurs sont présentement tournés vers Times Square.

Normalement, on aura droit à un excellent spectacle entre la meilleure attaque de la ligue (Denver) et la meilleure défense (Seattle).

Peyton Manning voudrait bien ajouter une plume à son chapeau.

Peyton Manning voudrait bien ajouter une plume à son chapeau.

Peyton Manning, qui a mérité quatre fois le titre de joueur par excellence de la NFL, est évidemment le point de mire. À 37 ans, il a réussi un tour de force en menant les Broncos aussi loin et tout le monde a hâte de voir s’il peut franchir avec succès le dernier bout de chemin.

Le grand Peyton n’a plus rien à prouver. Ses statistiques reflètent une carrière peu commune. Lorsqu’on lui parle de l’héritage qu’il laissera aux amateurs de football, il ne peut réprimer un sourire. Il se trouve trop jeune pour analyser son passé en long et en large. Il réalise que sa carrière tire à sa fin, mais ne prononce jamais le mot retraite. S’il reste en santé, il y a lieu de croire qu’il jouera deux ou trois autres saisons.

Pourquoi se priverait-il de pratiquer un peu un sport qu’il aime par-dessus tout, d’empocher quelques millions additionnels et d’ajouter à sa légende?

Bien sûr, Manning veut gagner un deuxième Super Bowl pour égaler son frère Eli. Il va tout faire pour y arriver, mais il aura besoin d’utiliser toute son expérience parce que la défense des Seahawks est très étanche. Il y a aussi la froide température qui pourrait s’avérer un facteur important dans le déroulement de la rencontre.

De l’autre côté du terrain, Russell Wilson a lui aussi de grandes ambitions même s’il en est seulement à sa deuxième campagne dans la NFL. Le jeune homme a du cran et beaucoup de talent.

Sentimentalement, j’ai un faible pour Manning. En fin de carrière, j’aimerais le voir gagner une autre fois le trophée Lombardi, mais le football n’est pas une affaire de sentiments. C’est plutôt une guerre de tranchées. Si on assiste à un match très serré, je serai content.

Vous voulez une prédiction? Denver 24 Seattle 21. Chicanez-moi pas si je me trompe. Comme disait Toe Blake: «Les prédictions, c’est pour les gitans».

Publié dans NFL