Pedro de retour à Boston?

Pedro Martinez a eu des discussions avec la direction des Red Sox de Boston concernant la possibilité de revenir avec l’équipe dans le rôle d’instructeur.

«L’offre est sur la table, a indiqué le directeur général Ben Cherington. Nous avons du boulot pour Pedro quand il sentira que le moment est venu».

Martinez, qui a fait vibrer les amateurs de baseball de Montréal avant de connaître la gloire à Boston, est d’avis que Jon Lester et Clay Buchholz sont les piliers des Red Sox au monticule. Il croit même qu’il pourrait aider Lester à améliorer son élan. Dans le cas de Buchholz, il faut d’abord qu’il reste en santé.

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Pedro Martinez pourrait retourner à Boston dans le rôle d’instructeur. Il a déjà eu des discussions avec la direction des Red Sox.

D’autre part, Martinez se réjouit de la décision des Red Sox d’accorder un nouveau contrat de deux ans à son bon ami David Ortiz. «Big Papi a mérité ce contrat, a-t-il déclaré au représentant de MLB.com. Tout le monde l’aime, les jeunes comme les moins jeunes. Son retour est une excellente nouvelle pour les partisans de l’équipe».

Ortiz a signé un contrat de deux ans qui lui rapportera la jolie somme de 26 millions. Il y a aussi des clauses de bonis qui pourraient lui permettre de faire grimper ses gains à 30 millions. Il a très bien fait au bâton la saison dernière, mais il a raté plus de 70 matchs à cause des blessures.

Enfin, Pedro applaudit l’embauche de John Farrell comme gérant des Red Sox. Il estime qu’il a fait du bon travail à Toronto et qu’il saura s’imposer au Fenway Park. Farrell connaît bien l’organisation pour avoir été instructeur des lanceurs sous les ordres de Terry Francona.

Rivera veut revenir

À New York, Mariano Rivera a avisé la direction des Yankees qu’il voulait retourner au monticule en 2013.

Le roi des sauvetages (608) se dit remis de sa blessure à un genou et capable de reprendre le rôle de releveur numéro un même s’il aura 43 ans à la fin du mois.

Rivera est présentement joueur autonome. Il a touché 30 millions durant les deux dernières années. On ignore quelle sera l’offre des Yankees dans les circonstances.

En l’absence de Rivera, Rafael Soriano a occupé le poste de «stopper» et il a réussi 42 des 46 missions qu’on lui a confiées.

Big Papi restera-t-il à Boston?

David Ortiz, un des joueurs les plus populaires de l’histoire des Red Sox de Boston, peut profiter du statut de joueur autonome à partir de minuit, vendredi soir. C’est une situation qui inquiète grandement les partisans des Red Sox.

Durant les deux derniers mois, le directeur général Ben Cherington a tenté sans succès de faire signer un nouveau contrat à son joueur étoile. Le problème, c’est que «Big Papi» aura 37 ans le 18 novembre et qu’il n’est probablement plus capable de briller avec autant d’éclat même s’il commande un salaire annuel de 13 millions de dollars.

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David Ortiz a connu six saisons de 100 points produits dans l’uniforme des Red Sox. Sera-t-il de retour en 2013?

La saison dernière, il a maintenu une moyenne au bâton de ,318 avec 23 circuits et 60 points produits. Il n’a cependant disputé que 90 parties à cause d’une blessure à la jambe.

Ortiz a été un des grands héros des Red Sox lors de leurs conquêtes de la Série mondiale en 2004 et 2007. En 10 ans à Boston, il a connu six saisons avec plus de 100 points produits. Il a aussi eu des récoltes de 54, 47 et 41 circuits.

Pour l’ensemble de sa carrière, il présente une moyenne de ,285 avec 401 circuits et plus de 1300 points produits.

D’autre part, Cherington a laissé entendre que les Red Sox entameraient la saison 2013 avec Jon Lester, John Lackey, Clay Buchholz et Felix Doubront dans le rôle de lanceurs partants. Il aimerait en ajouter un cinquième durant les prochains mois.

Pour l’instant, ce qui préoccupe les partisans des Red Sox, c’est le statut de Big Papi.

LES GIANTS: tout simplement irrésistibles

«Je n’ai aucune excuse, aucune plainte à formuler. Je suis assommé», a déclaré Jim Leyland, gérant des Tigers de Détroit, après avoir vu son équipe se faire démolir par les Giants de San Francisco en Série mondiale.

Au même titre que les Dodgers de 1963 avec Sandy Koufax au sommet de son art, les Orioles de 1966 avec Frank et Brooks Robinson, la Big Red Machine de Sparky Anderson (1976) ou les Red Sox de Big Papi en 2004, les Giants et Pablo Sandoval étaient tout simplement irrésistibles. Il n’y avait rien ni personne pour les arrêter.

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Bruce Bochy a gagné deux des trois dernières Séries mondiales à la barre des Giants de San Francisco. Ancien receveur,  connaît son affaire et il insiste beaucoup sur le travail en équipe.

Le point tournant est survenu avant le début de la Série mondiale, lorsque le vétéran gaucher Barry Zito est allé battre les Reds à Cincinnati dans le cinquième match de la série de championnat de la Ligue nationale. Par la suite, les Giants n’ont plus jamais regardé en arrière.

Quand une équipe a le vent dans les voiles et qu’elle fait preuve d’un si bel esprit d’unité, l’adversaire n’y peut absolument rien. Pablo Sandoval a donné le ton avec trois circuits dans le premier match et les Tigers n’y ont vu que du feu.

Les Giants ont dominé dans tous les domaines. Les lanceurs partants ont été formidables, la relève n’a rien donné, la défense a été impeccable et les frappeurs ont fait preuve d’opportunisme.

«Lorsque les joueurs mettent leur ego de côté pour le bien de l’équipe, ça facilite drôlement la tâche du gérant», a dit Bruce Bochy, deux fois champion en l’espace de trois ans.

Bochy n’a pas manqué de souligner l’acquisition très importante de Marco Scutaro en fin de campagne. Il a aussi rendu hommage à tous ceux qui ont contribué à cette très grande victoire.

On évoque maintenant la possibilité que les Giants deviennent l’équipe à battre durant plusieurs années. Ça reste à voir. Il suffit d’une blessure ou deux pour tout changer. Par exemple, l’an passé, les Giants ont beaucoup souffert de l’absence du receveur Buster Posey, leur joueur de concession.

Chose certaine, ils obtiennent beaucoup plus de succès depuis qu’ils ont décidé de développer leurs propres joueurs. Parmi les athlètes issus de leurs clubs-écoles, il y a Tim Lincecum, Buster Posey, Pablo Sandoval, Madison Baumgarner et Sergio Romo. Jolie brochette!

Derniers échos de la série

  • Les lanceurs des Giants ont été tellement dominants que les TIGERS ont terminé la série avec une moyenne collective de ,159.
  • PRINCE FIELDER va trouver l’hiver long. Il a été tout simplement affreux au bâton.
  • C’est la 21e fois qu’une équipe balaye les honneurs de la Série mondiale. Les YANKEES ont réussi le truc à huit reprises, dont cinq fois entre 1927 et 1939.
  • MIGUEL CABRERA a cogné un circuit de deux points dans le dernier match, mais il a lui aussi été menotté par les lanceurs des Giants. MICKEY MANTLE (1956), Frank Robinson (1966) et Carl Yastrzemski (1967) ont fait beaucoup mieux que lui après avoir gagné la Triple Couronne.
  • CLAYTON KERSHAW, as lanceur des Dodgers, s’est vu remettre le trophée ROBERTO CLEMENTE pour l’excellence de son jeu et son implication dans la communauté.
  • Les Giants ont tout balayé sans avoir recours à MELKY CABRERA. Ils ont choisi de le laisser de côté après sa suspension de 50 matchs pour dopage.
  • BUSTER POSEY et MIGUEL CABRERA se partagent le trophée HANK AARON pour l’ensemble de la saison. Le comité de sélection comprenait Aaron lui-même, JOE MORGAN, Tony Gwynn, Robin Yount et Paul Moltor.
  • MATT CAIN: «On a beaucoup parlé de la contribution de Marco Scutaro, mais il ne faudrait pas oublier un gars comme RYAN THERIOT. Il a été une inspiration constante dans l’abri des joueurs et dans le vestiaire».
  • BRUCE BOCHY est natif de la France. Il a été gérant des Padres de 1995 à 2006 et il dirige les Giants depuis la saison 2007.
  • Comme d’habitude, JOE BUCK et TIM McCARVER ont formé un duo du tonnerre au réseau FOX. En tant qu’ancien receveur, McCarver est un excellent analyste. RIEN ne lui échappe. Quant à Joe Buck, il est allé à la bonne école, celle de son père JACK, ancien descripteur des matchs des Cards de Saint-Louis.
  • TIM FLANNERY, instructeur des Giants au troisième coussin: «Nous attaquons sans cesse avec nos petits «slingshots».
  • Les YANKEES sont toujours bons premiers avec 27 victoires en Série mondiale. Les Cards en ont 11, les Athletics 9, les Giants et les Red Sox 7 chacun.

Les Giants étaient trop forts

Les Giants de San Francisco sont champions de la Série mondiale pour la deuxième fois en trois ans.

Après être venus de l’arrière à deux reprises pour éliminer les Reds de Cincinnati et les Cards de Saint-Louis, les protégés de Bruce Bochy ont balayé les Tigers de Détroit avec une performance quasi parfaite au monticule, au bâton et en défense.

Dans le dernier match, Marco Scutaro a poussé Ryan Theriot au marbre avec un simple dans la droite, au début de la 10e manche, pour donner la victoire à son équipe. L’excellent Sergio Romo, spécialiste de la balle glissante, s’est ensuite présenté au monticule et il a fait mordre la poussière aux trois derniers frappeurs des Tigers, y compris le très dangereux Miguel Cabrera, gagnant de la Triple Couronne.

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Marco Scutaro a donné la victoire aux Giants avec un simple dans la droite au début de la 10e manche. C’était le septième championnat de l’histoire des Giants et le deuxième en l’espace de trois ans.

«J’ai la chance de diriger un groupe de joueurs qui ne sont pas égoïstes et qui ne lâchent jamais», a dit Bruce Bochy en acceptant le trophée du commissaire des mains de Bud Selig.

Après avoir été blanchis deux fois de suite, les Tigers ont vendu chèrement leur peau. Ils ont réussi à marquer trois points contre Matt Cain grâce à des circuits de Cabrera et de Delmon Young, mais ça n’a pas été suffisant contre une équipe qui avait vraiment le vent dans les voiles.

Pablo Sandoval, auteur de trois circuits dans le premier match, a mérité le titre de joueur par excellence de la série. On lui a présenté une Corvette flambant neuve. La compagnie Chevrolet fera également construire un terrain de baseball mineur qui portera son nom.

On s’attendait à un duel beaucoup plus serré, mais il faut donner aux Giants tout le mérite qui leur revient. Ils ont joué du baseball inspiré et n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires. Ils sont ainsi devenus la 21e équipe à balayer les honneurs de la Série mondiale.

À suivre.