Hank Aaron a conservé les lettres de haine

Maintenant âgé de 80 ans, Hank Aaron n’a pas oublié les lettres de haine qui lui ont été adressées pendant qu’il faisait la chasse au record de circuits de Babe Ruth en 1973-74. À tort ou à raison, il les a même conservées.

«Je n’y pense plus autant qu’avant, a-t-il récemment confié à Rick Nightengale, du USA Today. Cette période de ma vie n’a pas été la plus joyeuse. C’est comme si on m’avait lancé seul au milieu des loups. Même si j’étais en train d’accomplir un exploit peu banal, personne ne voulait y être associé.

Hank Aaron n'a pas vécu une expérience agréable quand il a pourchassé le record de Babe Ruth au début des années 1970.

Hank Aaron n’a pas vécu une expérience agréable quand il a pourchassé le record de Babe Ruth au début des années 1970.

«J’étais seul dans mon coin et ne pouvais rien partager avec les autres. Longtemps après l’entrée en scène de Jackie Robinson, il y avait encore tellement de ségrégation. Le baseball était encore un sport pour les Blancs. On croyait ce record inaccessible et voilà qu’il était battu par un Noir».

Un président noir

Visiblement, «Hammerin’ Hank» en a gros sur le coeur. Non seulement se souvient-il des lettres de haine, mais également des menaces de mort. Devant ses coéquipiers, il faisait le brave, ne montrait pas ses émotions, mais ça ne veut pas dire qu’il ne craignait pas pour sa vie. Quand il a frappé son 715e circuit contre Al Downing, des Dodgers, le 15 avril 1974, c’est comme si un poids énorme était tombé de ses épaules.

Aaron va plus loin quand il dit que l’Amérique n’a pas tellement changé depuis 40 ans. «Nous avons un président noir (Barack Obama), mais c’est comme s’il marchait dans la vase à cause du comportement des Républicains à son endroit», a-t-il ajouté. Bien sûr, ses commentaires ne font pas l’unanimité au pays de l’Oncle Sam. C’est un sujet délicat.

Selon le commissaire Bud Selig et des millions d’amateurs de baseball, Aaron est encore le roi des circuits parce que Barry Bonds a battu son record en ayant recours à des substances illicites. L’ancien joueur des Braves refuse d’embarquer dans cette polémique. Il répond simplement qu’il connaît très bien sa place dans l’histoire du baseball.

Interrogé à ce sujet, Bonds a déclaré récemment: «Je suis très content que mon nom soit associé à celui d’Hank Aaron. C’est un homme avec tellement de classe. Mon père (Bobby) n’arrêtait pas de parler de l’importance de Willie Mays et d’Hank Aaron dans l’histoire du baseball».

Aaron s’inquiète parce que seulement 7,8% des joueurs des ligues majeures sont des Afro-Américains. C’est le plus bas pourcentage depuis 1958. Il souhaite aussi qu’on célèbre le prochain frappeur de 50 ou 60 circuits sans avoir à se demander s’il a triché.

Par-dessus tout, il souhaite que personne n’ait à revivre ce qu’il a vécu pendant qu’il pourchassait le record du Bambino.

Samedi Express

  • ÉRIC DESJARDINS, ex-défenseur du Canadien et des Flyers, était au Mexique avec sa famille et sa mère quand il a ressenti un TREMBLEMENT DE TERRE (7,5 à l’échelle Richter). Heureusement, rien de grave.
  • Étonnante victoire des RED WINGS vendredi soir. MIKE BABCOCK n’est pas un «lâcheux» et il connaît le tabac. Cette série pourrait être très longue.
  • RON HEXTALL, ex-gardien des Flyers et des Nordiques, est candidat au poste de directeur-gérant à VANCOUVER. Trop émotif pour ce genre de boulot?
  • MILAN LUCIC est parfois vicieux avec son bâton. À sa grosseur, il n’a pas besoin d’agir de la sorte.
  • À CUBA, il y a un lanceur gaucher de 17 ans dont on dit qu’il deviendra une grande vedette. Son nom: JULIO URIAS.

    Éric Desjardins a eu la frousse lors de son récent voyage au Mexique.

    Éric Desjardins a eu la frousse lors de son récent voyage au Mexique.

  • Le club VICTORIAVILLE est bondé de golfeurs durant tout le week-end de Pâques.
  • MATHIEU PAIEMENT fera équipe avec le jeune MATHIEU RIVARD et le vétéran ROGER RICARD au club Cowansville.
  • DAVID SKITT, organisateur du Championnat de Montréal et de Québec, a profité de son récent voyage en Géorgie pour se faire photographier avec le champion espagnol MIGUEL ANGEL JIMENEZ.
  • Dixit MUHAMMAD ALI: «Une personne qui a la même vision de la vie à 20 ans et à 50 ans a perdu 30 ans de sa vie».
  • MANNY RAMIREZ, ancien voltigeur de gauche des Red Sox, aimerait revenir dans les majeures. Il n’a pas compris qu’il a fait son temps. L’an passé, il a frappé pour ,259 et frappé trois petits circuits pour le club-école des Rangers du Texas.
  • JOCELYN CODERRE a acheté le club de golf Granby-Saint-Paul. Il possède aussi celui de Waterloo.
  • Radieuse, CHANTAL MACHABÉE a un nouvel homme dans sa vie: DENIS JONES.
  • Prompt rétablissement à ANDRÉ MALTAIS, de Magog. Le vieux pro a des ennuis avec son dos.
  • RAYMOND McSWEEN, grand sportif de Valleyfield, est parti visiter la Grèce et la Turquie.
  • JEAN-YVES LAFLAMME, de Sherbrooke, se remet à la pratique du golf sous les bons conseils de GUY FAUCHER.

Le mot d’humour

Saint-Pierre à la porte du ciel: «Fiston, tu allais entrer au ciel jusqu’à ce que je découvre ces photos de toi sur Facebook».

 

 

Un gant, une balle et un bâton

MYRTLE BEACH, Caroline du Nord– Chers amis(es), je ne vivrai jamais assez vieux pour oublier les merveilleuses soirées que j’ai passées dans les stades de balle durant les 50 ou 55 dernières années. Le baseball, c’est comme une drogue.

Un gant, une balle, un bâton. Des gradins bondés de partisans. L’odeur des hot-dogs. «Cold beer! Pinottes, gomme, chocolat, chips, Cracker Jack!»

Bien joué, c’est encore le plus beau sport. De toute façon, voici mon tour d’horizon pour la saison 2014:

BOSTON: les Red Sox ont été reçus à la Maison Blanche par Barack Obama qui les a félicités pour leur grande victoire d’équipe et leur résilience après la tragédie qui a frappé le Marathon de Boston. Une source d’inspiration pour la communauté… Jacoby Ellsbury est parti parce que les Yankees lui offraient plus d’argent, mais l’équipe de John Farrell est encore très solide. C’est GRADY SIZEMORE, un ancien de l’organisation des Expos, qui patrouille maintenant le champ centre. Il a été absent pendant deux ans et demi, mais semble déterminé à effectuer un retour à la TONY CONIGLIARO.

YANKEES: Ils ont un nouveau visage suite aux départs de Cano, Rivera et A-Rod. Les nouvelles vedettes sont Ellsbury, Carlos Beltran, Brian McCann et le lanceur nippon MASAHIRO TANAKA. Derek Jeter fera son dernier tour de piste dans toutes les villes de la Ligue américaine en espérant participer une dernière fois à la Série mondiale. Cependant, les Yankees auront du mal à suivre le pas si DAVID ROBERTSON n’est pas capable de chausser les grands souliers de Mariano Rivera.

Masahiro Tanaka: la nouvelle vedette des Yankees au monticule.

Masahiro Tanaka: la nouvelle vedette des Yankees au monticule.

TAMPA: Avec un petit budget, ils trouvent toujours le moyen de se maintenir près du sommet. Avec Longoria, Price et un gérant de la trempe de JOE MADDON, il ne faut jamais les prendre à la légère. Mieux encore, ils réussissent à faire leurs frais grâce au système de péréquation.

TORONTO: Les Blue Jays nous ont déçus tellement souvent depuis 20 ans. Ils ont quelques vedettes, un gros «payroll», mais beaucoup de points d’interrogation au monticule. Ne vous attendez pas à des miracles.

BALTIMORE: Une super attaque (Davis, Jones, Cruz, Hardy et Wieters), un bon gérant, mais il n’est pas facile de faire revivre la tradition gagnante des Orioles.

DÉTROIT: Les Tigers ont le frappeur le plus dangereux du baseball (Miguel Cabrera) et un formidable trio de lanceurs partants: Verlander, Sanchez et Scherzer. Ça va dépendre de la relève. Brad Ausmus peut-il faire oublier Jim Leyland? Il devrait coûter moins cher en cigarettes!

ANGELS: Le talent est là avec Pujols, Hamilton, Trout, Weaver et quelques autres. Ils devraient rebondir après une saison très décevante. MIKE SCIOSCIA en est déjà à sa 15e année à la barre de l’équipe.

TEXAS: Ils sont venus deux fois à un cheveu de gagner la Série mondiale. Trop tard? NOLAN RYAN a préféré plier bagages.

OAKLAND: Ils trouvent mille façons de gagner, mais ils manquent de fric. «Money Ball» a ses limites.

SEATTLE: Ils ont quoi après Robinson Cano et Felix Hernandez?

CLEVELAND: Terry Francona a fait des miracles à sa première saison à la barre des Indians. Peut-il répéter? Tito a plus d’un tour dans son sac.

WHITE SOX: une autre séance de reconstruction. Je m’ennuie quasiment de Jimmy Piersall et de Minnie Minoso!

KANSAS CITY: une formation qui ne cesse de s’améliorer dans un très petit marché. On est loin de George Brett et Bret Saberhagen.

MINNESOTA: le pire personnel de lanceurs des ligues majeures en 2013.

HOUSTON: un désastre sur toute la ligne..

LIGUE NATIONALE:

SAINT-LOUIS: Une grande ville de baseball au pays de Stan Musial, Bob Gibson et Lou Brock. JHONNY PERALTA réussira-t-il à faire oublier le départ de Carlos Beltran?

DODGERS: «Money is no object» pour MAGIC JOHNSON et ses associés. Don Mattingly a toutes les cartes dans son jeu. À lui de jouer.

SAN FRANCISCO: Ils ont ajouté Tim Hudson au monticule, mais il faudra que TIM LINCECUM et MATT CAIN soient bien meilleurs que l’an passé. Lincecum a subi 29 défaites durant les deux dernières campagnes.

ARIZONA: L’acquisition de MARK TRUMBO devrait aider Paul Goldschmidt à respirer. C’est peut-être la dernière chance pour le gérant Kirk Gibson.

PHILADELPHIE: A.J. Burnett remplace Roy Halladay, à la retraite. Il fera équipe avec Cliff Lee et Cole Hamels. Les espoirs des Phillies reposent principalement sur les épaules du vétéran RYAN HOWARD.

Jose Fernandez, jeune lanceur des Marlins de Miami, possède un talent exceptionnel.

Jose Fernandez, jeune lanceur des Marlins de Miami, possède un talent exceptionnel.

WASHINGTON: Stephen Strasburg est-il aussi bon qu’on nous le dit? MATT WILLIAMS sera-t-il un bon gérant?

ATLANTA: le retour en force de B.J. UPTON pourrait faire la différence. Les Braves ont encore plein de ressources.

CHICAGO: Un éternel recommencement. THEO EPSTEIN n’a rien cassé depuis qu’il est devenu le patron des Cubs.

CINCINNATI: Tout dépendra des lanceurs. Bronson Arroyo a quitté pour aller jouer en Arizona. Les fans doivent s’ennuyer de la Big Red Machine.

PITTSBURGH: Ils ne sont plus les enfants pauvres de la ligue. Leurs espoirs reposent surtout sur le très talentueux ANDREW McCUTCHEON. Ils ont perdu A.J. Burnett et Justin Morneau.

NEW YORK: Jadis une grande équipe, les Mets tournent en rond depuis longtemps. CURTIS GRANDERSON ne pourra tout faire seul. La perte du lanceur MATT HARVEY (opéré au coude) est immense.

MIAMI: le cirque de Jeffrey Loria et de son pantin. Le jeune lanceur JOSE FERNANDEZ est impressionnant. On dit aussi le plus grand bien de GIANCARLO STANTON.

MILWAUKEE: Ryan Braun a été pardonné pour ses écarts de conduite, mais les Brewers demeurent une équipe problématique dans le petit marché du Wisconsin. Dans ce coin de pays, il y a les PACKERS et puis le reste.

COLORADO: Un cimetière pour les lanceurs. Todd Helton a pris sa retraite, mais il reste Tulowitzki et Gonzalez.

SAN DIEGO: qui connaît les Padres à part leurs fidèles partisans?

P.S. On s’en reparle dans quelques semaines.

 

Frenchie: «Un week-end épuisant et magique»

Claude Raymond est content d’avoir écourté son séjour à Cocoa Beach pour participer aux retrouvailles du Stade olympique. Ça lui a permis de se retremper dans l’ambiance du baseball et de revoir des amis de longue date.

«Une fin de semaine à la fois épuisante et magique, dit-il. J’étais heureux de revoir Felipe Alou, mon ancien compagnon de jeu à Atlanta, mais aussi plusieurs anciens joueurs des Expos. Franchement, j’avais des palpitations lorsque j’ai mis les pieds dans la rotonde du Stade olympique. C’est un week-end que je ne suis pas près d’oublier. Je ne sais pas combien d’entrevues j’ai accordées. J’avais presque toujours un micro dans la face!»

Claude Raymond était content de revoir Felipe Alou et les anciens joueurs des Expos.

Claude Raymond était content de revoir Felipe Alou et les anciens joueurs des Expos.

Frenchie a discuté longuement avec John Wetteland, Marquis Grissom, Ken Hill, Darrin Fletcher, Cliff Floyd et Rondell White. «La plupart de ces joueurs étaient encore très jeunes en 1994, rappelle-t-il. Je leur avais dit: «Un jour, vous allez gagner beaucoup d’argent, mais il ne faut pas que ça change votre personnalité». Je suis heureux de constater qu’ils ont suivi mon conseil à la lettre. Ces gars-là sont tous de parfaits gentilhommes».

Samedi soir, Claude Raymond et Felipe Alou ont été honorés lors d’un banquet réunissant plus de 800 personnes au Reine-Élizabeth. Les discours ont duré un peu trop longtemps, mais ce fut dans l’ensemble une belle réussite.

Le vieux Felipe est persuadé que les Expos vont revenir à Montréal et il espère être encore là pour applaudir la nouvelle équipe. Dans combien d’années? Dieu seul le sait et le diable s’en doute.

John McHale Jr., adjoint au commissaire Bud Selig, a pris bonne note de la réponse du public à l’occasion de ces deux matchs pré-saison entre les Mets et les Blue Jays. Fils de l’ancien président des Expos, McHale a un préjugé favorable pour Montréal, mais il doit faire preuve de prudence dans ce dossier. Il n’a pas entendu parler d’expansion ou de relocalisation d’une équipe existante. De plus, le projet de Warren Cromartie est encore à l’état embryonnaire. Comme dirait Jean Perron: «Il y a loin de la coupe aux lièvres!»

John McHale Jr. et Dave Dombroswski, patron des Tigers de Détroit, seraient les principaux candidats à la succession de Bud Selig en janvier 2015.

P.S. Lire aussi l’article sur SERGE TOUCHETTE et la grève de 1994.

 

La grève de 1994 a fait mal, mais pas autant que la vente de feu

Mon ancien collègue Serge Touchette a profité du week-end de baseball au Stade olympique pour renouer avec plein de vieilles connaissances. Il était ravi de revoir les Tim Raines, Steve Rogers, Warren Cromartie, Darrin Fletcher, Claude Raymond, Jim Fanning et cie pour discuter de son sport favori.

«C’était vraiment plaisant, dit-il. C’est comme si nous nous retrouvions tous ensemble après un hiver qui a duré 10 ans. Certains ont pris de l’embonpoint, mais les visages n’ont pas changé. Les préposés au bâton étaient les mêmes qu’en 2004».

Serge Touchette a couvert les Expos pendant presque 30 ans. Personne n'en sait plus que lui sur notre ancienne équipe de baseball.

Serge Touchette a couvert les Expos pendant presque 30 ans. Personne n’en sait plus que lui sur notre ancienne équipe de baseball.

Avec sa plus humoristique, «Touche» a couvert les Expos pendant presque 30 ans. Aucun journaliste de Montréal n’en sait plus que lui sur notre ancienne équipe de baseball. Maintenant à la retraite, son statut lui vaut d’être encore parmi les chroniqueurs de baseball qui votent pour les joueurs admissibles au panthéon.

Pis, Touche, est-ce que les Expos auraient gagné la Série mondiale en 1994? «On ne le saura jamais, répond-il. L’équipe roulait à plein régime (20 victoires en 23 parties), mais il restait un mois et demi au calendrier. Il peut se passer bien des choses en un mois et demi. À mon avis, l’équipe aurait participé aux séries de championnat. Ensuite, tout aurait été possible».

Durant un voyage à Houston, le gérant Felipe Alou lui avait glissé à l’oreille: «La machine est presque parfaite». Ça en disait long sur l’équipe que le vieux routier avait sous la main.

Les Expos de 1994 étaient solides dans tous les départements, mais surtout dans le «bullpen» avec Jeff Shaw, Tim Scott, Mel Rojas et John Wetteland. Trois d’entre eux sont devenus des releveurs numéro un et Wetteland a même aidé les Yankees à gagner  la Série mondiale. «Quand on menait après six manches, c’était final bâton!»

Le vétéran Ken Hill et le jeune Pedro Martinez étaient les deux meilleurs lanceurs partants. Les Expos possédaient aussi un formidable trio de voltigeurs en Marquis Grissom, Moises Alou et Larry Walker. En tant normal, cette équipe aurait bataillé pour le championnat pendant au moins quatre ou cinq ans. Au lieu de cela, elle a été démantelée à la suite d’une grève qui a entraîné l’annulation de la Série mondiale et amorcé la chute aux enfers de Nos Amours.

«La grève a fait mal, mais pas autant que la vente de feu qui a suivi, ajoute le grand Serge. Cette jeune équipe n’a jamais eu de deuxième chance. Un vrai gâchis».

«Les foules qui ont envahi le Stade olympique en fin de semaine envoient un bon message aux autorités du baseball majeur. J’ai toujours pensé qu’il y avait encore plein d’amateurs de baseball à Montréal et à travers la province, mais on les a tellement écoeurés. C’est un peu comme si le Canadien profitait de la saison estivale pour laisser partir P.K. Subban, Carey Price et Andrei Markov!», poursuit-il.

Pour ce qui est de ravoir nos Expos, c’est une autre paire de manches. Mon ami Touche est dans le coin de sceptiques. Ça va prendre bien plus que des prières, des lampions et des cris du coeur.