Talbot fustige Gainey et le Canadien

Jean-Guy Talbot

Jean-Guy Talbot

Jean-Guy Talbot a cru être victime d’un AVC à sa résidence de Cap-de-la-Madeleine, au début de la semaine. Il a été conduit en vitesse à l’hôpital de Trois-Rivières où il a subi une série de tests avant de pouvoir retourner à la maison.

«J’ai eu plus de peur que de mal, dit-il. Ces étourdissements m’ont fait craindre le pire et j’ai sauté dans l’ambulance pour en voir le coeur net. J’ai été traité comme un roi au Centre hospitalier de Trois-Rivières. Ils ont vérifié mon coeur et tout va très bien pour un gars de 79 ans.

Talbot est parmi les douze joueurs qui ont participé aux cinq conquêtes de la coupe Stanley à la fin des années 1950. Au total, il a gagné sept fois la précieuse coupe avant d’aller finir sa carrière aux Etats-Unis (Minnesota, Saint-Louis, Détroit et Buffalo). Comme tout le monde, il est très déçu du rendement du Canadien durant les dernières années et encore plus durant les derniers mois.

«Bob Gainey a foutu le bordel là-dedans et il faut encore recommencer à zéro. J’ai bien peur que ça va être long avant que le Canadien redevienne un sérieux aspirant à la coupe Stanley», dit l’ex-défenseur.

Selon Talbot, le Canadien s’est trop longtemps contenté de mettre des «plasters» sur les bobos au lieu de prendre le taureau par les cornes. On a voulu ménager le chou et la chèvre et les résultats ont été désastreux.

«Pas besoin d’être un génie pour constater qu’il y a des joueurs trop grassement payés dans cette équipe, ajoute-t-il. Le Canadien est particulièrement faible à la ligne bleue. Emelin est le seul qui frappe l’adversaire. Je l’aime bien celui-là. Quant à P.K. Subban, on lui a confié trop de responsabilités pour un jeune de son âge. Dans mon temps, on l’aurait mis à sa place et il aurait pris son trou. Ça lui prendrait un gars comme Larry Robinson ou Serge Savard pour le guider, mais le Canadien n’a plus ce genre de joueur à sa disposition.

«Pour ce qui est de Carey Price, je le trouve moyen cette saison. Il faut cependant dire que son équipe le fait mal paraître.

«Les partisans du Canadien ne méritent pas une équipe de dernière place, surtout au prix où se vendent les billets. C’est à Geoff Molson de mettre ses culottes et de redresser la situation. Ils ont de l’argent, qu’ils en dépensent!»

Pour revenir à Gainey, qui occupe encore une place importante dans l’organigramme du Canadien, Talbot est d’avis qu’il a été un très bon joueur défensif, mais qu’il n’a impressionné personne dans le rôle de directeur général. «Je pense que Réjean Houle était meilleur que lui», ajoute-t-il.

«Je n’ai plus aucune attache avec le Canadien, sauf que je suis membre du club des Anciens. Je ne suis pas obligé de vanter l’équipe quand elle joue mal. Je préfère dire la vérité», conclut-il.

Réveillez-vous, Monsieur Molson!

Maude-Aimée et son fer droit

Maude-Aimée Leblanc

Maude-Aimée Leblanc

Maude-Aimée Leblanc, qui tentera bientôt sa chance sur le circuit de la LPGA, est la fille du notaire Gaston Leblanc, de Windsor. Elle a trimé dur pour en arriver là et tout le monde lui souhaite de réussir dans ce milieu très compétitif.

Âgée de 23 ans, la belle Maude jouera son premier tournoi en Arizona, la semaine prochaine. Elle se lance dans la grande aventure avec l’appui financier de Garda, son commanditaire majeur, de RBC et de Callaway. Ça devrait l’aider à relaxer et à bien performer. Installée dans la région de Fort Lauderdale, elle peut aussi compter sur les bons conseils de Denise Lavigne.

Maude a fait ses classes sous la direction du Sherbrookois Pierre Lallier avant de briller de tous ses feux avec l’équipe de l’Université Purdue, près d’Indianapolis. Elle a mené son équipe au championnat de la NCAA en 2010.Le talent lui sort par les oreilles et il lui arrive souvent de frapper la balle à plus de 280 verges. Si son fer droit veut collaborer, elle va connaître du succès.

C’est là toute la question. Que ce soit chez les hommes ou chez les dames, c’est le «putter» qui fait toute la différence. Le meilleur exemple est Tiger Woods. Quand il dominait outrageusement le circuit de la PGA, il lui arrivait rarement de rater son coup à 10 ou 12 pieds du trou. Son fer droit était le meilleur bâton dans son sac.

Lorsque Maude-Aimée a connu des ennuis, c’était à cause de son rendement sur les verts. Elle devra donc accorder une attention particulière à cette partie de son jeu. Pour le reste, on lui dit merde et amuse-toi!

 

Pacioretty a de quoi pavoiser

Max Pacioretty

Max Pacioretty

C’est une saison à oublier pour le Canadien, mais il faut applaudir le travail de l’ailier gauche Max Pacioretty qui a atteint le plateau des 30 buts, jeudi soir, dans un gain de 5-3 sur la patinoire des Oilers.

Un an après la triste mise en échec de Zdeno Chara, il s’agit d’un bel exploit pour l’athlète du Connecticut. À 23 ans, tous les espoirs lui sont permis.

Il faut aussi souligner le travail du diminutif David Desharnais qui continue de faire mentir les experts par son travail acharné. Comme l’écrivait jadis Jacques Beauchamp, Desharnais est petit de taille, mais grand de coeur.

Sans rien lui enlever, on doute cependant que Desharnais soit la solution à long terme comme joueur de centre numéro un. Ça fait 12 ans que le Canadien cherche un gros joueur de centre capable de mener l’attaque et le problème n’est toujours pas réglé.

LUTTES À FINIR

On assiste à une très belle lutte entre Washington, Winnipeg, Buffalo et Tampa Bay pour le huitième rang. Ça va jouer du coude d’ici le 7 avril.

On peut sympathiser avec les amateurs de hockey de Toronto qui, il n’y a pas si longtemps, étaient convaincus de voir enfin leur équipe dans les séries de championnat. Pas facile d’être partisan des Maple Leafs!

Dans l’Ouest, la lutte est aussi vive entre San Jose (favori), Los Angeles, Colorado et Calgary. Il y a aussi une petite lueur d’espoir pour Anaheim et Minnesota. Bonne journée.

Debbie, Réal et Roger au tableau d’honneur

Golf Canada a profité de sa réunion annuelle au centre-ville de Montréal pour honorer trois personnes qui ont fait leur marque pour l’avancement du golf au Québec. Il s’agit de Debbie Savoy-Morel, de Réal Labbé et de Roger H. Legault.

Originaire de la Mauricie, la belle Debbie est la professionnelle en titre du club Le Mirage depuis plusieurs années. Elle a aussi contribué de différentes manières à l’avancement du golf féminin à travers la province.

Réal Labbé a connu une longue carrière au journal Le Soleil. Il a été très impliqué dans la promotion du golf à Québec et dans l’est de la province. Golfeur gaucher, il donne tout un spectacle quand il s’élance sur la balle, cigare au bec. Il est aussi un champion du 19e trou!

Roger H. Legault, membre à vie du club Venise, s’est beaucoup impliqué dans la région de l’Estrie. Il a aussi été gouverneur de Golf Canada, membre du comité des règlements et coprésident d’honneur de l’Omnium canadien au club Royal Montréal. Même s’il approche les 70 ans, il frappe encore la longue balle et il jouerait souvent la normale si son fer droit voulait collaborer davantage.

Debbie, Réal et Roger ont été présentés aux convives par Mme Diane Dunlop-Hébert, nouvelle présidente de Golf Canada.