Stéphane Waite: un gars de baseball au secours de Carey Price

SHERBROOKE— Stéphane Waite, nouveau responsable des gardiens de but, avait une très bonne excuse pour rater le tournoi de golf du Canadien à Laval-sur-le-Lac.

Pendant que Michel Therrien et ses joueurs se préparaient à cogner la petite balle blanche, il était à l’Hôtel de Ville de Sherbrooke avec la coupe Stanley. Il devait ensuite se rendre à Lac-Mégantic pour célébrer avec les sportifs de la région.

«Je me trouve privilégié, a dit Waite en présence de ses parents, du maire Bernard Sévigny et d’une vingtaine d’invités. Il y a des gars qui jouent dans la Ligue nationale pendant 20 ans sans jamais gagner la coupe. Moi, j’ai eu la chance de participer à deux conquêtes en quatre ans au sein d’une grande organisation».

Stéphane Waite a visité Sherbrooke et Lac-Mégantic avec la coupe Stanley.

Stéphane Waite a visité Sherbrooke et Lac-Mégantic avec la coupe Stanley.

Stéphane Waite est un Sherbrookois pure laine. Il a passé toute sa vie en Estrie avant d’être embauché par les Blackhawks comme instructeur des gardiens de but, il y a une dizaine d’années. Il a fait ses classes dans différentes organisations de hockey mineur, mais il était surtout connu pour ses exploits au baseball.

«J’ai joué au baseball pendant 18 ans et j’ai toujours frappé pour au moins ,300, dit-il fièrement. J’ai longtemps occupé le rôle de joueur-gérant et j’avais un plaisir fou à créer de l’animosité entre l’équipe de Sherbrooke et celle de Coaticook. C’était bon pour attirer les foules. Oui, j’adore le hockey, mais je dois avouer que je suis d’abord un gars de baseball».

Stéphane a tellement fait sa marque au baseball senior que son chandail numéro 16 est imprimé contre la clôture du champ gauche au stade Amédée-Roy.

AVEC SCOTTY, JOEL ET SAVVY

Le frère de Jimmy Waite ne garde que de bons souvenirs de son passage dans la Ville des vents. En plus de travailler pour les Blackhawks, il pouvait souvent se rendre au Wrigley Field pour voir jouer les pauvres Cubs contre les meilleures formations de la Ligue nationale.

«J’ai été embauché par Bob Pulford et son adjoint Dale Tallon, précise-t-il. Ce sont eux qui m’ont donné ma première chance et je leur en serai toujours reconnaissant. Je persiste à dire que c’est Tallon qui a bâti la nouvelle dynastie des Blackhawks.

«À Chicago, je me suis également lié d’amitié avec Denis Savard et j’ai eu de longues discussions avec Scotty Bowman sur le hockey et le baseball. Scotty possède une mémoire phénoménale. Il se souvient de choses qui se sont produites il y a 50 ou 60 ans. Il aime poser des questions pour te tester même s’il connaît déjà la réponse!

Stéphane Waite a souvent discuté de hockey et de baseball avec Scotty Bowman durant son passage à Chicago.

Stéphane Waite a souvent discuté de hockey et de baseball avec Scotty Bowman durant son passage à Chicago.

«Je m’ennuierai de Chicago et de trois personnes en particulier: Denis Savard, Joel Quenneville et Corey Crawford. J’avais une excellente relation avec Joel et il n’intervenait pas dans mon travail. Dans mon livre, il est le meilleur entraîneur de l’histoire des Blackhawks. Pour ce qui est de Crawford, j’applaudis la signature de son nouveau contrat (36M$ pour six ans). Si on lui donne autant d’argent, c’est parce qu’il le mérite».

IL CROIT EN CAREY PRICE

À Montréal, Waite aura pour mission de relancer la carrière de l’imprévisible Carey Price. Voilà un défi qui le passionne au plus haut point.

«Je ne serais pas ici si je ne croyais pas en Carey Price, dit-il. Il est déjà un des meilleurs de sa profession et je n’entrevois aucun problème avec lui. Ça va bien aller. Carey a tout ce qu’il faut pour réussir: le talent, la grosseur, la technique et quoi encore. De plus, il a été un gagnant dans la Ligue américaine et au championnat mondial de hockey junior. Il a un très bel avenir devant lui».

C’est Michel Therrien qui a insisté auprès de Marc Bergevin pour l’embauche de Stéphane Waite. Les trois hommes se connaissent depuis longtemps et n’auront aucun mal à faire bon ménage. Il appartiendra cependant à Price de faire les arrêts et à ses coéquipiers de le protéger adéquatement.

Albert tente de garder le moral

Le chroniqueur sportif Albert Ladouceur, de Québec, a reçu des centaines de témoignages de sympathie depuis que le médecin lui a annoncé qu’il souffrait d’un cancer virulent.

Mario Leclerc, Bertrand Raymond, Alain Crête et Charles Perreault lui ont rendu visite afin de le réconforter. Jacques Demers a eu une couple de conversations avec lui. Tout le monde tente de l’encourager de son mieux, mais ce n’est pas une situation facile à vivre.

Albert Ladouceur s'accroche de son mieux face à la terrible maladie.

Albert Ladouceur s’accroche de son mieux face à la terrible maladie.

«Mon moral n’est pas mauvais, m’a-t-il confié lorsque je l’ai joint à l’hôpital samedi matin. Je suis fataliste de nature. Je suis atteint d’un cancer féroce qui ne se guérit pas. Je m’accroche de mon mieux avec le soutien de ma belle Céline. Mon premier objectif, c’est de terminer l’année 2013».

Je connais Albert Ladouceur depuis plus de 35 ans. Lorsque j’ai refusé de déménager à Québec pour couvrir les Nordiques à la fin des années 1970, c’est lui qui a été embauché par Claude Bédard pour faire équipe avec le regretté Claude Cadorette. Albert a ensuite connu une très belle carrière dans la Vieille capitale. Je ne lui connais que des amis dans le monde du sport.

Comme tous les autres, je suis incrédule et impuissant. Tout ce que je peux faire, c’est prier pour lui. Lâche pas, Albert.

Jean Béliveau: «Ça fait chaud au coeur»

Jean Béliveau, plus grand capitaine de l’histoire du Canadien, a reçu des dizaines d’appels à l’occasion de son 82e anniversaire de naissance. Il a aussi reçu la visite de son ami d’Edimbourg avec qui il passé quatre soirées dans les meilleurs restaurants de la métropole.

«Ça fait chaud au coeur de voir qu’on pense encore à moi après toutes ces années loin de la scène, de dire le Grand Jean. À 82 ans, je n’ai malheureusement plus la même énergie. Franchement, je ne patinerais pas fort!»

JeanBeliveau

Victime l’an dernier d’un deuxième AVC, l’ancien numéro 4 doit ralentir considérablement ses activités. «J’ai un problème d’équilibre et je manque d’énergie, avoue-t-il. Comme je dois me déplacer à l’aide d’une canne, je sors moins souvent de la maison. Lorsque je vais au Centre Bell, je regarde une période ou deux, puis je rentre au condo».

Après avoir fait la pluie et le beau temps au Colisée de Québec, Jean Béliveau a porté fièrement les couleurs du Canadien pendant 18 ans, menant son équipe à 10 conquêtes de la coupe Stanley. Il a aussi gagné deux trophées Hart, un championnat des marqueurs et il a été le premier récipiendaire du trophée Conn Smythe en 1965.

Après avoir rangé ses patins, il est devenu vice-président du Canadien et son plus fidèle ambassadeur pendant plus de 25 ans.

 

Stastny, Carter et Petitclerc au Panthéon des sports du Québec

ILE-BIZARD— Edgar Théorêt et son successeur Jacques Baril ont profité du tournoi de golf annuel du Panthéon des sports du Québec pour dévoiler les noms des nouveaux élus.

Les plus connus sont Peter Stasny, ancien capitaine des Nordiques, et le regretté Gary Carter, ex-receveur étoile des Expos et des Mets de New York. À noter que c’est la première fois que le panthéon accepte des athlètes qui n’ont pas vu le jour au Québec, mais qui ont fait leur marque chez nous.

Peter Stastny fera son entrée au Panthéon des sports du Québec le 12 novembre.

Peter Stastny fera son entrée au Panthéon des sports du Québec le 12 novembre, au club Le Mirage.

Les autres membres de la cuvée 2013 sont: Chantal Petitclerc, gagnantes de 21 médailles paralympiques en fauteuil roulant; Marilou Cousineau, championne de gymnastique; John Limniatis, ancien joueur de l’Impact de Montréal et de l’équipe nationale de soccer; Maurice Leclerc, pionnier du tennis québécois et premier président des Internationaux de tennis du Canada.

Le comité de sélection (dont je fais humblement partie) est dirigé par l’ancien policier Richard de Carufel, gouverneur du club Médaille d’Or.

Le gala annuel aura lieu le 12 novembre au club de golf Le Mirage sous la présidence d’honneur du sénateur Jacques Demers.

Au 19e trou

  • Le tournoi au club SAINT-RAPHAËL a permis d’amasser 45 000$ pour la promotion du PANTHÉON DES SPORTS DU QUÉBEC et la création du futur Musée des sports. JACQUES BOUCHER, retraité de RDS, était à la tête du comité organisateur.
  • YVAN DUBOIS, ex-maire du Village olympique, travaille fort dans le dossier du MUSÉE DES SPORTS. Il a tenu plus de 25 réunions avec différents intervenants et il espère avoir de bonnes nouvelles à nous annoncer dans les prochaines semaines. Parmi ses lieutenants, il y a ROBERT RUEL (Jardin Nelson), Pierre Dubé (FAEQ), Jacques Daoust, Pierre Duceppe et Jacques Roy. L’endroit visé est le MARCHÉ BONSECOURS.

    Yvan Dubois, ancien maire du Village olympique, travaille fort dans le dossier du Musée des sports du Québec.

    Yvan Dubois, ancien maire du Village olympique, travaille fort dans le dossier du futur Musée des sports du Québec.

  • «Tu ne remplaces pas un homme de la trempe de EDGAR THÉORÊT, mais je ferai de mon mieux pour lui succéder de belle façon», promet JACQUES BARIL, nouveau président du panthéon. Jacques est le patron des CAISSES POP dans l’est de la métropole.
  • RÉJEAN HOULE, Réjean Bergeron et Monique Dépatie étaient fidèles au rendez-vous. Ils faisaient équipe avec SÉBASTIEN CHARBONNEAU, de la Brasserie Molson-Coors. Réjean Bergeron aurait perdu sa touche magique avec son fameux bois 9!
  • CHARLES-ANTOINE MESSIER a mené l’équipe RDS à la victoire (carte de moins 8). Il était appuyé par PIERRE VERCHEVAL, Michel Lebel et Stéphane Faucher.
  • JACQUES DEMERS a adoré son voyage en Israël avec son frère Michel, Guy Carbonneau et Wayne Primeau. L’équipe de CARBO a gagné la médaille d’or aux Jeux Machabée dans la classe des 20 à 35 ans. Celle de Jacques Demers a mérité la médaille d’argent dans la catégorie 40 ans et plus.
  • SANDRO D’ANNIBALE, de ViniPassion, obtient beaucoup de succès avec sa nouvelle salle de dégustation au club SAINT-RAPHAËL. Il offre une centaine de vins aux membres, aux visiteurs et aux organisateurs de tournois de golf.
  • ANDRÉ FOURNIER, directeur de l’Institut national du sport du Québec, formait un quatuor avec GUYLAINE BERNIER, ex-championne d’aviron, Jacques Boucher et GÉRALD JEANNETEAU, premier président de RDS.
  • Le cocktail était une commandite de Molson-Coors.
  • D’autres échos dans une prochaine chronique.