Bob Hartley raccourcit la liste de Marc Bergevin

Il ne faut pas s’étonner outre-mesure que Bob Hartley ait accepté le poste d’entraîneur des Flames de Calgary.

Même s’ils ont connu peu de succès dans les séries de la coupe Stanley depuis leur participation à la finale en 2004, les Flames forment une très bonne organisation dans une ville où le hockey jouit d’une immense popularité. De plus, le directeur général Jay Feaster est un ami de longue date de Bob Hartley, les deux hommes ayant travaillé ensemble dans l’organisation de l’Avalanche du Colorado. Feaster est même le parrain du fils de Hartley.

Bob Hartley

Bob Hartley est de retour dans la Ligue nationale. À Calgary, il dirigera une bonne équipe dans une ville où le hockey est immensément populaire. Qui plus est, Bob est un ami de longue date du directeur général Jay Feaster.

En annonçant l’embauche de son ami, Feaster a déclaré: «Bob a gagné partout où il est passé et il est un travailleur infatiguable. Il est aussi un motivateur et un bon professeur en plus d’être une très bonne personne. Je suis convaincu qu’il connaîtra du succès à la barre des Flames».

Hartley a sûrement jugé que ses chances de succès étaient meilleures à Calgary… du moins pour le moment.

On ne sait pas s’il figurait avantageusement dans les plans de Marc Bergevin, mais son nom était sûrement dans la courte de liste de candidats potentiels pour diriger le Canadien l’hiver prochain.

Bergevin dit que rien ne presse, qu’il a tout son temps pour prendre sa décision. Il pourrait même attendre jusqu’à la séance de repêchage de la LNH pour nommer son coach.

Il a déjà dit qu’il voulait un entraîneur capable de s’adresser aux partisans du Canadien en français. Michel Therrien, qui a fait du bon travail à Montréal et à Pittsburgh, semble être le candidat numéro un, d’autant que le nouveau patron du Canadien le connaît bien. Ce n’est pas dans les habitudes du Canadien de ramener un «ancien coach» derrière le banc, mais est-ce un critère valable?

Bergevin pourrait aussi se tourner vers Marc Crawford, mais ce dernier est loin d’être parfaitement bilingue et il n’est sûrement pas le choix de la majorité des partisans de l’équipe.

Guy Carbonneau est disponible, mais on entend rarement son nom depuis que la chasse est lancée.

Il y a aussi Patrick Roy. Il a fait de l’excellent travail avec son équipe junior à Québec. Reste à voir s’il pourrait faire bon ménage avec Bergevin et s’en tenir strictement à la fonction d’entraîneur.

Les rumeurs les plus folles n’ont pas fini de courir les rues de la Belle Province.